Notre pays accueille aujourd”hui l”épouse du président américain, Mme Laura Bush qui effectue en ce moment une tournée africaine.
Dans les différents pays qu”elle visite, Mme Bush doit apprécier la portée des projets financés par les États-Unis notamment ceux qui ont trait à la prévention et au traitement du Vih/Sida et du paludisme.
"Les gens atteints du Vih/Sida peuvent mener une vie normale pendant longtemps. Le sida n”est plus l”arrêt de mort que nous pensions jadis qu”il était". Ce message, Laura Bush l”a délivré le 19 juin dernier lors d”un exposé à l”Université Howard. C”est ce message qu”elle transmettra aux responsables des programmes financés dans le cadre du plan d”urgence lancé en 2003 par le président Bush dans le cadre de la lutte contre le Sida (PEPFAR) et dont il propose le doublement du montant au cours des 5 prochaines années pour le porter à 30 milliards de dollars (soit un peu plus de 15 000 milliards de Fcfa) afin de circonscrire la pandémie du sida.
"C”est un programme qui n”a jamais eu son pareil. Jamais autant de ressources n”ont ciblé la lutte contre une seule maladie", a fait remarquer le coordinateur adjoint pour la lutte contre le sida dans le monde, Jimmy Kolker, à l”occasion d”un exposé à la presse, le 19 juin à Maison-Blanche, précisant que la moitié des fonds alloués à la lutte mondiale contre le sida provenaient des États-Unis.
Ainsi en vertu d”un financement du PEPFAR, des organisations locales peuvent mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation via des projets de prévention, de traitement et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida.
Pour ce qui concerne le paludisme, endémique dans les pays du continent, l”initiative du président en matière de lutte contre le cette maladie (President”s malaria initiative, PMI), est destinée à soutenir les organisations non gouvernementales. Ainsi elle finance des stratégies de prévention comme la pulvérisation d”insecticide, la distribution de moustiquaires, de lit et l”achat de médicaments antipaludiques plus efficaces. Ce projet quinquennal qui a pour but de réduire la mortalité liée au paludisme dans les pays ciblés en Afrique, est financé à hauteur de 1,2 milliard de dollars (soit près de 600 milliards de Fcfa).
"Les gens ne le savent peut être pas. Le paludisme était endémique aux États-Unis jusqu”en 1946 et nous avons été en mesure de l”éradiquer", a indiqué la Première dame des États-Unis lors d”une interview accordée à nos confrères de CNN, ajoutant que l”objectif du PMI était "d”éradiquer le paludisme dans les pays d”Afrique les plus touchées par cette maladie.
Au cours de son séjour, Mme Bush assistera à une cérémonie au cours de laquelle l”accent sera mis sur la collaboration avec la Société du compte du millénaire. Parmi les projets importants qui bénéficieront du financement du MCA dans notre pays, figurent l”aéroport de Bamako-Sénou et un projet d”irrigation agricole dans le du Delta du Niger.
La Première dame des États-Unis qui arrive en milieu de journée est accompagnée de sa fille, Jena Bush. Elle sera accueillie par l”épouse du chef de l”État, Mme Touré Lobbo Traoré. Son programme de visite est bien calé. De l”aéroport, Mme Bush se rendra à Koulouba où elle s”entretiendra avec le président Amadou Toumani Touré et Mme Touré Lobbo Traoré.
Elle visitera ensuite le complexe scolaire Nelson Mandela à l”Hippodrome où elle assistera à une démonstration du programme Formation interactive des enseignants par la radio.
B. DOUMBIA
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