Tout est parti de la cérémonie de présentation de vœux du personnel des affaires étrangères au ministre Abdoulaye Diop. Dans un discours dont les membres du bureau ignorent tout du contenu, Mahamadou Kéita a informé l’assistance qu’il a engagé une action judiciaire auprès de la section administrative de la Cour suprême en annulation du décret n°2014-08911/P-RM du 12 décembre 2014 portant nomination de 13 conseillers des affaires étrangères dans les missions diplomatiques.
Ce fut l’incompréhension et la stupéfaction et les interrogations de l’assistance qui n’est autre que les militants du syndicat. Ainsi, dans le souci de la protection et le respect de tous les travailleurs des affaires étrangères, les membres du bureau se sont désolidarisés des propos tenus par le secrétaire général du syndicat.
Du coup, les membres du bureau ont saisi le 19 janvier 2015, le président de la Section administrative de la Cour suprême pour désistement d’instance de la requête du secrétaire général du SYLTAE, afin de la déclarer irrecevable pour défaut de qualité pour violation flagrante de l’article 13 du règlement intérieur du SYNTAE. Selon le secrétaire aux revendications, l’alinéa 2 stipule : les décisions du bureau central sont prises par consensus ou à défaut, à la majorité des membres présents et votants. Cela pour donner un coup de frein à sa démarche sordide et machiavélique d’entacher l’image de marque de la diplomatie malienne.
Le secrétaire général semble animé de mauvaise foi, sinon comment protester contre des camarades, tous des conseillers des affaires étrangères. Alors qu’il n’y avait aucun corps étranger, une première.
Une réunion extraordinaire du bureau s’est tenue le vendredi 23 janvier 2015 sous la présidence du camarade secrétaire général à 14h dans la salle de réunion du département, les membres du bureau se sont penchés sur la question, le retrait de la requête introduite au nom des travailleurs du département pour l’annulation du décret n°2014-08911/P-RM, du 12-12-2014 portant nomination de nos camarades dans les missions diplomatiques.
Après examen de l’ordre du jour, la majorité a sollicité le retrait pur et simple de la requête au nom de la cohésion et l’unité des travailleurs du département.
Sur les 16 membres du bureau présents, 10 ont sollicité le retrait de la requête, 3 se sont abstenus, 3 se sont opposés au retrait de la requête au niveau de la Cour suprême.
Des voix de dialogue entrepris par les personnes ressources pour faire venir le secrétaire général au respect des textes et la cohésion sociale, l’unicité syndicale sont restées vaine.
Conformément au règlement intérieur du bureau, une Assemblée générale extraordinaire s’est tenue le vendredi le 30 janvier 2015 à 10h00 mn dans la salle de réunion du département, par la voix de son président (M. Kané), l’assemblée générale a adopté par 87 voix le retrait de la requête avec procès verbal de constat de cabinet d’huissier de justice (étude de Me Boubacar N. Diallo).
Les travailleurs, aujourd’hui déboussolés par la conduite solitaire du secrétaire général qui ne respecte ni ses mandants encore moins les membres du bureau, qui a trahi la déontologie syndicale et veut utiliser le bureau à des fin personnels.
Aujourd’hui, il crie népotisme, favoritisme corruption, mais au moment où il bénéficiait des missions aux Nations Unis, des véhicules de reforme de l’Etat, le poste de chef de département en violation du cadre organique par son statut de syndicat. Notre combat, c’est d’aller à la révision du plan de carrière diplomatique (décret n 04-098/PRM du 31 mars 2004) pour adapter au contexte actuel, qui ne peut être comparé ni au Coran et la Bible.
Face à cette situation de blocage, la majorité des membres du bureau sur la base des textes réglementaires, ne considère plus l’intéressé comme secrétaire général du bureau SYLTAE jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau consensuel.
Au nom de l’ensemble des travailleurs, pour un syndicat qui progresse dans la loyauté tel est la devise de notre combat, restons uni et solidaire pour bouter le mensonge, la calomnie, la négativité syndicale hors de notre département, selon Mohamed Kané secrétaire aux revendications.