Soumeylou Boubye Maïgan, ministre des Affaires :Etrangères et de la Coopération Internationale

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En trois petites semaines, il a sorti la diplomatie malienne de sa torpeur, réconcilié son pays avec ses voisins, comme la Mauritanie, l’Algérie etc…

En trois petites semaines, le Mali est passé de la diplomatie du « petit four » à une diplômatie offensive, basée sur la défense de ses intérêts.

Et partout où il passe, on lui déroule le tapis rouge. Il est reçu avec les honneurs dus à un chef d’Etat. Soumeylou Boubeye Maïga, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est sur tous les fronts. Afin que le Mali, d’une part, le Mali occupe sa place, toute sa place, dans le concert des nations. Et, d’autre part, de le débarrasser de l’image de « maillon faible » de la lutte contre le terrorisme, qui lui colle à la peau.

Avec la complicité d’une certaine presse internationale. A Paris où il avait été reçu la semaine dernière, par les plus hautes autorités françaises, Soumeylou Boubeye Maïga a su porter haut et loin la voix du Mali.

A l’issue de cette visite, le moins que l’on puisse dire, c’est que le Mali a été entendu.

Journaliste de formation, détenteur d’un D.E.S.S en Relations internationales, ancien patron des Services secrets maliens et ancien ministre de la Défense, Soumeylou Maïga dispose de tous les atouts pour réussir sa mission. La preuve : il a réussi, en trois semaines, là où ses prédécesseurs se sont cassés les dents. Une décennie durant, ou presque. Et pour les Maliens, c’est déjà ça !

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