A l’issue de l’entretien, le chef de l’Etat a vivement remercié l’Algérie pour l’important rôle qu’elle joue dans la résolution de la crise malienne. « Le dernier pan reste le 20 juin et nous espérons que nos frères de la CMA vont nous rejoindre pour qu’on rebâtisse le Mali ensemble », a confié le chef de l’Etat à la presse.
Pour Ibrahim Boubacar Keita, la signature d’un accord est le début d’une autre aventure qui est celle du développement. « Là également, nous souhaitons que l’Algérie sera avec nous », a-t-il espéré.
Après avoir salué la volonté de la CMA de signer l’accord le 20 juin prochain à Bamako, le Premier ministre algérien dira que le plus difficile à venir, c’est accompagner le processus et l’amener jusqu’au bout en toute sérénité. Il a aussi salué les parties pour leur engagement à faire du Mali un pays un et indivisible. Abdelmalek Sellal a invité la communauté internationale à participer à la reconstruction de notre pays et à créer les conditions socio-économiques pour que ce qui s’est passé, ne se reproduise plus.
Le chef de l’Etat a ensuite a reçu en audience le vice secrétaire général des Nations unies, Jan Eliasson, pour évoquer également la situation de notre pays au moment où les discussions sont en cours pour le renouvellement du mandat de la Mission de maintien de la paix de l’ONU dans notre pays. « Nous avons aussi parlé du processus politique et nous espérons bien qu’on va voir un accord le 20 juin prochain. Nous remercions tous les partenaires dans ce projet et nous espérons que cet accord va contribuer à une situation pacifique au Mali », a déclaré Jan Eliasson à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat.
Il a, par ailleurs, rappelé que la coopération entre le Mali et les Nations unies est basée sur la confiance et sur l’amitié. « Nous voulons bien contribuer à la sécurité et à la prospérité du Mali », a-t-il souligné.
Envoyé spécial
M. KEITA