Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a indiqué, le lundi 5 août 2024, que la décision de Bamako de rompre les relations diplomatiques avec Kiev est une action « à courte vue et précipitée ».
Selon une déclaration publiée sur le site officiel du ministère, « la décision du Gouvernement de transition de la République du Mali de rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine est à courte vue et précipitée ». Le ministère a également souligné que « l’Ukraine se réserve le droit de prendre toutes les mesures politiques et diplomatiques nécessaires en réponse aux actions inamicales du Gouvernement malien ».
L’Ukraine a rappelé son engagement envers « les normes du droit international, l’inviolabilité de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des autres pays », rejetant fermement les accusations du gouvernement malien de « soutien de l’Ukraine au terrorisme international ». Le ministère a également rappelé que, dans les années 1900, l’Ukraine « a activement soutenu le droit des peuples africains à l’indépendance et à la décolonisation, y compris la République du Mali ».
« L’Ukraine est connue en Afrique comme un contributeur important à la sécurité régionale. Son contingent de ‘Casques bleus’ a contribué de manière significative à la mise en œuvre d’un certain nombre d’opérations de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU, en particulier de 2019 à 2022 – dans le cadre des Missions de l’ONU au Mali », a ajouté le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Le dimanche 3 août dernier, le gouvernement du Mali a annoncé la rupture immédiate de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, par un communiqué du colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du Gouvernement. Cette décision a été justifiée par « l’implication reconnue et assumée de l’Ukraine dans l’agression caractérisée du Mali » lors des combats survenus les 25, 26 et 27 juillet derniers à Tinzaouatene, dans la région de Kidal, près de la frontière algérienne. Ces combats ont opposé les Forces armées maliennes (FAMa) aux rebelles du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) et à des groupes affiliés à al-Qaïda.
Selon les autorités maliennes, cette implication ukrainienne a été mise en évidence par une vidéo partagée par l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar sur la page Facebook de l’ambassade. Dans cette vidéo, le porte-parole du renseignement ukrainien, Andriy Yusov, se vanterait d’avoir fourni des informations aux rebelles du CSP avant leurs affrontements avec les Forces armées maliennes. De plus, l’ambassadeur Yurii Pyvovarov aurait exprimé son soutien aux rebelles.
Suite à la publication de cette vidéo, l’ambassadeur ukrainien a été convoqué par le ministère sénégalais des Affaires étrangères, qui lui a rappelé ses obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence.
Le colonel Maïga a également annoncé son intention d’ « alerter » les instances régionales et internationales, ainsi que les États soutenant l’Ukraine, « en leur indiquant que ce pays a ouvertement et publiquement affiché son appui au terrorisme ».
Les 25 et 27 juillet derniers, des combats intenses ont eu lieu à Tinzaouatene, dans la région de Kidal, opposant les Forces armées maliennes aux rebelles du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad et des groupes affiliés à al-Qaïda. L’armée malienne a reconnu la perte de nombreux militaires et affirmé que des frappes aériennes ont permis de neutraliser de nombreux assaillants.
M.K. Diakité
Diakité, encore toi, avec tes articles médiocres !
Dis à l’Ukraine néo-nazie et raciste et à Zelenski que les Africains leur disent de fermer leurs gueules puantes.
Qu’ils continuent de sacrifier leur population et d’aller se faire en culer chez leur complice Makolon !
Nous savons que l’Ukraine est dirigée par un regime Neo-Nazi et au Mali nous allons agir tres proprement et correctement contre nos ennemis et effectivement!