Les récents évènements qui se sont déroulés à Kidal ont suscité beaucoup d’indignation et de condamnations tant au plan national qu’international. 24 heures après le message à la nation du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération Abdoulaye Diop a rencontré au siège de son département, le monde diplomatique pour lui faire part de la position du Mali par rapport à ces événements. Ce fut une séance d’information au cours de laquelle le ministre Diop a fait une déclaration qui avait pour but de maintenir le canal de communication déjà existant avec les pays frères du Mali.
Il s’agissait en clair d’enrichir ce qui existe déjà comme information à travers des données fiables sur ce qui s’est passé. A l’occasion de cet exercice, le chef de la diplomatie malienne a évoqué la pertinence de la mission gouvernementale qui est partie s’enquérir de la situation des populations à Kidal comme ce fut le cas à Tombouctou et à Gao. Le ministre est revenu sur le film des évènements dans cette ville du Mali avec le bilan que l’on connaît.
Le ministre a qualifié ces actes d’inacceptables du point de vue des principes qui gouvernent la communauté internationale. Une entité qui n’a cessé de tout le temps de clamer la reconnaissance du pouvoir malien à exercer sa souveraineté sur toute l’étendu de son territoire.
Il a rappelé aux diplomates tous les efforts déployés par cette communauté internationale pour que le Mali sorte du joug des forces obscurantistes. Et pour le ministre l’hydre du terrorisme a été certes atteinte, mais elle n’est pas morte, puisque le Premier ministre a confirmé que les assaillants qui avaient traitreusement attaqué le gouvernorat étaient une horde hybride (MNLA terroristes) issue des multiples réseaux de criminalité qui écument depuis plusieurs années le Sahel et le Sahara central.
Le ministre Diop est revenu aussi sur l’ampleur des défis sécuritaires, face à la puissance de ces criminels qui ont des moyens de mobilité impressionnants et des armes de dernière génération. Aussi indique-t-il cette agression contre la République du Mali doit nous ouvrir les yeux et nous convaincre de la nécessité d’une sécurité collective. Une vigilance permanente une solidarité sans faille et une synergie au triple niveau local, régional sous régional et international.
« Ce qui est advenu le samedi 17 mai est un acte d’agression contre le Mali. Un acte ignoble qui ne peut et ne doit laisser personne indifférent. Or en la circonstance, nous n’avons pas le sentiment que la délégation du Premier ministre ait bénéficié du soutien que le Mali est en droit d’attendre en pareille circonstance dans le cadre de l’assistance que la communauté internationale apporte à notre pays. Le peu de troupes des forces armées maliennes, « peu » parce que voulu par l’Accord de Ouagadougou et respecté par la partie malienne a dû faire avec les moyens du bord face aux hordes de narcoterroristes lourdement armés », a poursuivi Abdoulaye Diop.
En tout cas pour sa part, la Mali s’assumera et respectera tous ses engagements internationaux comme elle l’a toujours fait. « Rien ni personne ne peut nous détourner de cet objectif », a encore dit le ministre, avant de demander qu’une commission internationale soit constituée pour vérifier les faits et trainer les auteurs devant la justice.
Lougaye ALMOULOUD
Trop de parler entre hommes n’est pas bon. Nous on veut des actions sur le terrain. La france a deja commence a rearme le mnla en nous voilant la facon a travers un renforce de son dispositif a Kidal.
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