Les rapports entre nations aujourd’hui exigent des échanges plus étroits que ceux des domaines prioritaires sur le plan diplomatique et politique. Parmi ces domaines d’échanges, les rapports humains et commerciaux doivent occuper en priori la place. Mais, ‘’certains amis’’ du Mali ne semblent pas partager cette réalité des rapports entre ‘’amis’’.
En effet, si une amitié, comme nous avons l’habitude d’entendre sur les ondes des medias, met rapports humains au dernier plan, elle n’est vraiment pas complète et les autorités Maliennes devaient réfléchir davantage à ce que veut cet ‘’ami’’ qui ne veut pas de Maliens chez lui, et peu importe les raisons. Le Mali est un pays pauvre, mais hospitalier et accueillant.
Le Mali reçoit tout le monde et peut importe leur provenance et la couleur de leur peau, même les ‘’plus pauvres’’ des pays pauvres. Cette valeur n’est pas du tout partagé par certains pays dont les représentations diplomatiques sont pressentes a Bamako depuis des décennies.
Il s’agit entre autre des pays de l’espace Schengen, notamment de la France, de l’Espagne et surtout les Etats-Unis d’Amérique. Ces pays, pourtant des amis du Mali, n’ont aucune confiance aux Maliens demandeurs de visas et pire maintenant aux cadres et autres fonctionnaires de l’Etat. Alors que les ressortissants de ces différents pays rentrent et sortent du Mali comme une arrière cour de leur propre pays.
Après avoir financé des programmes et des campagnes médiatiques pour donner une image extraordinaire de leurs pays et invité les gans à s’y rendre, les mêmes les ambassades, refusent simplement de donner le visa aux demandeurs malgré les sommes faramineuses investies dans la composition des dits dossiers. Est-ce que tout le monde est émigrant ? Nous répondons NON !
Par ce que tout simplement, certains demandeurs sont des cadres de l’Etat qui vont pour des vacances, d’autres pour des raisons sanitaires, voire touristiques. Et sans chercher à comprendre, le consul ou des simples agents consulaires rejettent comme des moins que rien et cela malgré toutes les garanties (familles, salaires importants, responsabilités reconnues…).
Au même moment, des jeunes Américains, Français, Espagnols…de tout acabit voyagent entre les quatre coins du monde sans qu’on ne leur exige de visas ou de documents de séjours. Ce sont ces phénomènes qui poussent des honnêtes personnes à passer par des réseaux mafieux qui ont leurs complices dans les ambassades pour avoir des visas et à des prix chers.
En somme l’Etat exigé dans ses rapports avec ces pays de tenir compte de ce fait, aussi de revoir à la baisse les frais de visas qui sont exorbitants malgré les nombreux documents exigés qui sont aussi payés.
Moussa KONDO