Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali a convoqué, ce mercredi 20 décembre 2023, l’Ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire au Mali, pour élever une vive protestation du Gouvernement de la République du Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les Autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali.
A cette occasion, le Ministre a souligné que les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des Autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au Gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, ayant choisi le camp des terroristes, sont de nature à entacher les bonnes relations entre les deux pays.
A cet égard, il a souligné avec insistance que ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali et a invité la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec les Autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’Etat à Etat avec les partenaires du Mali.
Il a, par la même occasion, rappelé le contexte dans lequel le Mali, en assumant toute sa responsabilité d’État souverain, a fait appel à l’Algérie, au regard des liens historiques de fraternité et de confiance mutuelle entre les deux pays, pour assurer le rôle de leadership de la médiation internationale dans le cadre du processus de paix.
Conscient qu’aucun développement durable ne pourrait s’opérer sans la paix et la cohésion nationale, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a réaffirmé l’attachement du Gouvernement à la mise en œuvre de l’Accord ainsi que la détermination des plus hautes Autorités du Mali dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes, en vue d’asseoir la sécurité et la stabilité au bénéfice de nos populations.
Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI
Zanga ne perds pas ton temps sur yugubane et BAMBARADION les trolls de la maudite France et des gros mangeurs de PUNAISES DE LIT. Une prochaine fois que ce pays va se réunir avec des terroristes et apatrides Maliens c’est l’Ambassadeur de l’Algérie qui sera chassé dare-dare comme l’Ambassadeur de la maudite France de notre sol Africain du Mali.
yugubane, le jour tu vas parler bien du Mali les poules auront des dents.Yes, Chicken can bite.
Notre maitre de 6eme disait, il ya tres longtemps de cela, mais pas 1978, a la question de savoir si le Mali a du petrole.
Il sait, bien sur que nous avons du petrole a la frontiere Algerienne.Mais nous ne pouvons pas le toucher.L’Algerie.
A l’epoque, yugubane, je ne savait pas la theorie de la mecanique des fluides.
L’Algerie n’a pas ete solidaire avec le Mali dans la luitte contre le terrorisme.Sinon le noyau dur du terrorisme vient de l’Algerie.Les anciens fu FIS plus tard du GIS.Ils sont Algeriens.Ils sont venus au Mali pour nous nuire.L’Algerie a de gros moyens.Elle n’a pas aider le Mali comme il faut.
J’espère que ce n’est pas moi que les compagnies pétrolières ont ecouté pour être reticentes à explorer le pétrole Malien. Je ne parle pas mal ou bien du Mali, mon défaut est de dire les choses telles qu’elles sont. En ces temps qui courent, (je le sais), dire la vérité n’est pas un comportement enviable pour les Maliens car la réalité n’est pas non plus enviable.
S’il vous plait, arrêtez ces masturbations intellectuelles qui vous donnent le monopole du patriotisme et de la bonne foi. Déjà en 2003 moi et mon frère avions investi de l’argent dans la construction des maisons que les travailleurs du gaz découvert pas loin de notre village pourraient louer. Lui est décécé et moi aussi je suis sûr de mourir un jour sans jamais toucher les retombées de mon investissement.
Peut-être que moi j’aurai plus à gagner avec les hydrocarbures maliens que toi. Aimer son pays, ce n’est pas endormir ses frères avec des chimères 💡💡💡💡
YUGO TU AS TOUT A FAIT RAISON MERCI
ZANGA
IL FAUT SAVOIR, À VOUS ENTENDRE ICI, VOUS N’ARRÊTEZ PAS D’ACCUSER LA FRANCE QUE CEST ELLE QUI VOUS ENVOIE LES TERRORISTES À CAUSE DE SON INTERVENTION EN LYBIE. ET MAINTENANT CEST LA FAUTE AUX ALGÉRIENS. UNE FOIS VOUS ACCUSEZ LA MAURITANIE
IL FAUT VOUS METTRE D’ACCORD LES MALIENS.
VOUS CROYEZ SAVOIR TOUT EN RÉALITÉ, VOUS ÊTES NULS. PAUVRES MALIENS WALLAYE
ZANGA
“Quand l’Algerie pompe du brut chez lui, elle s’empare aussi d’une part du bassin Malien de Taoudeni.”
Cette fable a la vie dure mais l’Algérie n’a aucun champ pétrolier vers la frontière Malienne. Je ne sais pas quel âge tu avais en 1978 car pendant les prospections pétrolières Radio Mali donnait tous les soirs les resultats aux environs de 18 heures et tout le monde les attenait religieusement. On nous disait quel puits était à quel profondeur et qu’est-ce qu’on avait trouvé. Les seules traces de pétrole trouvés au Mali à cette époque était tellement vieilles que c’était du pétrole fossilisé à l’etat solide. C’est pour cette raison que le Mali a du mal à trouver une compagnie sérieuse pour faire de la recherche pétrolière, les compagnies pensent que même si pétrole il y en a, ce serait un pétrole si lourd qu’il serait inutile de l’extraire loin de toutes les cotes. Total qui a découvert le pétrole du Niger n’a aucune envie de perdre son temps au Mali. Pareille pour les autres geants du secteur. La seule compagnie qui a été interessée par le Mali est cette compagnie Australienne inconnue du nom de BARAKA VENTURE, la même qui a découvert le pétrole Mauritanien de CHINGETTI.
Les bassins Maliens sont très prometteurs en gaz naturel mais pas en pétrole. Seuls les Intellectuels fainéants comme FANGA le Magistrat pensent que ceux qui ont besoin de pétrole viendraient se battre pour le pétrole Malien. De la découverte du pétrole à la vente du premier barril il n’y a jamais eu moins de 15 ans et le pétrole Malien n’est pas encore trouvé. Le mieux pour les Maliens serait d’oublier l’argent du pétrole et se mettre au travail. 💡💡💡💡
Zanga, tu as raison car l’Algérie est devenue un pays delinquent, un pays terroriste, exploiteur et pariah, dommage car le Mali ne merite pas une voisine de ce genre, mais Abdoulaye Diop va régler leur compte l’Algérie et ses amis terroristes de facon superbe!
kinguiwagner
Abdoulaye Diop va régler leur compte l’Algérie, tu dis?? Avec quoi ?? vous n’avez même pas de courant ou d’eau pour votre peuple mouaahahahahahaha PAUVRE MALI WALAYE
L’Algérie doit apprendre a respecter le Mali sinon, il faut la mettre a sa place tres correctement. Organiser une reunion de terroristes, de criminels et des escrocs pour parler soi-disant des problèmes du Mali est une honte pour l’Algérie. Que l’Algérie s’occupe de ses affaires car elle en a beaucoup. En tout cas une prochaine fois alors il faut renvoyer l’Ambassadeur comme persona non grata avec 48 heures pour quitter le sol Malien. Il est temps de retirer de Mahmoud Dicko la nationalité Malienne et l’interdire d’entree au Mali. Merci Abdoulaye Diop pour ton leadership et ton patriotisme sans faille!
Le Mali a toujours été un vassal de l’Algérie. Si le pays est dans une situation de voyoucratie sans autorités légitimes, l’Algérie a le plein droit d’inviter qui est respectable ou crédible à ses yeux pour relancer le processus d’Alger. Quel pays respectable ou simplement normal inviterait un ASSIMI sur son territoire ? Soyons raisonables !
KINGUIWAGNER BLABLABLA “LE MALI VAS RENVOYER L’AMBASSADEUR” BLABLABLA ET DUCON TU CROIS QUE CA FERAS DU TORT A L’ALGÉRIE DE PERDRE UN PAYS MENDIANT COMME TON PAYS DE MERDE ???? BOUFFEUR DE CRIQUET ET DE LEZARD MBASSA ET REMPLI DE DENGUE DE MENINGITE ET DE LEPREUX
LA RUSSIE NE SACRIFIERA JAMAIS L’ALGÉRIE POUR LE MALI. L’ALGÉRIE EST UN PAYS TRÈS RICHE .
PAUVRE MALI WALLAYE
KINGUIWAGNER
TOUS LES PAYS EUROPÉENS (+LA RUSSIE+LA CHINE +L’ASIE) ONT BESOIN DE L ALGÉRIE.
ET LE MALI ? QUI A BESOIN DE LUI ? À PART LE BF ET LE NIGER??
POUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA PAUVRE MALIBA NDESSANE
Il faut aller à l’ONU et clamer qu’on à la preuve que l’Algérie orchestre le terrorisme au Mali.
Qui t’ a sonne vieille cloche, personne n’a besoin de ton conseil!
MDR
COMME LES PREUVES QUE VOUS AVEZ SUR LA FRANCE QU’ON A JAMAIS VUE MOUHAHAHAHAHAHA PAUVRE MALIBA WALLAYE
Je recommande vivement au gouvernement du Mali, après avoir convoqué à Koulouba l’ambassadeur d’Algérie, de se rendre sur le site internet de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour télécharger, imprimer et envoyer à l’adresse du gouvernement algérien un texte rédigé par le président Modibo Kéïta et ses compagnons et lu à New-York par le représentant du Mali, monsieur Aw, lors de la 876ème séance plénière de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 28 septembre 1960.
C’est à mon avis l’un des trois textes politiques les plus importants de la vie politique du Mali, avec le texte de nos Constitutions modernes et la Charte dite de Kurukan Fuga.
Ce texte politique, fondateur du Mali moderne, de sa souveraineté internationale, de son rayonnement diplomatique et de son attachement à la défense des combats panafricains de libération nationale, devrait être intégré dans le bloc de constitutionnalité à l’occasion de la prochaine révision de la Constitution du Mali.
Ce texte souligne très puissamment le rôle joué par le Mali pour la libération de l’Algérie et des Algériens de la domination coloniale de l’État français. C’est directement ce rôle important du Mali dans la libération de l’Algérie qui a déterminé les Français à pousser le président vassal Senghor du Sénégal à provoquer la dislocation de la fédération du Mali.
Il est immoral et inadmissible que l’Algérie maintenant s’allie ou fasse le jeu de cette même France coloniale pour provoquer à terme une seconde dislocation du Mali en le divisant cette fois entre le “Nord-Mali” et le “Sud-Mali”.
Voici ce texte :
Partie 1
”Nations Unies
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Quinzième session
876e
SÉANCE PLÉNIÈRE
Mardi 28 septembre 1960, à 15 heures
NEW YORK
Président : M. Frederick H. BOLAND (Irlande)
“[…]
POINT 20 DE L’ORDRE DU JOUR
Admission de nouveaux Membres à l’Organisation des Nations Unies (suite)
Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je voudrais appeler l’attention de l’Assemblée sur deux lettres du Président du Conseil de sécurité [A/4513, A/4514] transmettant le texte de deux résolutions adoptées à l’unanimité par le Conseil et qui recommandent l’admission à l’Organisation des Nations Unies, l’une de la République du Sénégal, l’autre de la République du Mali.
L’Assemblée est également saisie d’un projet de résolution présenté par la France et la Tunisie [A/L.309] qui recommande l’admission à l’Organisation des Nations Unies de la République du Sénégal, et d’un projet de résolution présenté par Ceylan, la France et la Tunisie [A/L.310] qui recommande l’admission de la République du Mali à l’Organisation des Nations Unies.
J’invite l’Assemblée à se prononcer sur le projet de résolution recommandant l’admission de la République du Sénégal comme Membre de l’Organisation des Nations Unies [A/L.309].
Le projet de résolution est adopté par acclamation.
Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je déclare la République du Sénégal Membre de l’Organisation des Nations Unies.
La délégation de la République du Sénégal est conduite à la place qui lui est réservée dans la salle de l’Assemblée générale.
Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : J’invite maintenant l’Assemblée à se prononcer sur le projet de résolution recommandant l’admission de la République du Mali comme Membre de l’Organisation des Nations Unies [A/L.310]. .
Le projet de résolution est adopté par acclamation.
Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je déclare la République du Mali Membre de l’Organisation des Nations Unies.
La délégation de la République du Mali est conduite à la place qui lui est réservée dans la salle de l’Assemblée générale.
Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Maintenant que les deux délégations ont pris place, je suis certain de répondre au désir de l’Assemblée en leur souhaitant très sincèrement, en mon nom et au nom de l’Assemblée tout entière, la bienvenue parmi nous, et en les assurant de notre certitude à tous que leurs efforts contribueront de façon très fructueuse aux travaux des Nations Unies.
Je vais maintenant donner la parole aux auteurs des deux projets de résolution que nous venons d’adopter […].”
Partie 2
”M.AW (Mali) : La délégation de la République du Mali remercie l’Assemblée de son vote unanime pour l’admission de notre pays au sein des Nations Unies. Au nom du peuple du Mali et de son gouvernement, je lui exprime notre entière gratitude et lui dis notre détermination de rester à la hauteur de nos responsabilités en méritant sa confiance. Notre gratitude va tout particulièrement aux deux nations sœurs, Ceylan et la Tunisie, qui nous ont fait l’honneur de parrainer notre candidature au Conseil de sécurité. Est-il besoin de préciser que ce choix découle naturellement de notre option pour le renforcement de la solidarité des Etats d’Asie et d’Afrique ?
Ceux qui ont suivi les événements survenus en Fédération du Mali ces derniers temps ont sans doute été surpris de voir s’ajouter à la liste des parrains que nous avons choisis, c’est-à-dire Ceylan et la Tunisie, un troisième parrain, que nous n’avons pas sollicité. Nous considérons cette initiative de la France comme un acte contre nature, que nous tenons à dénoncer solennellement à cette tribune au nom du gouvernement et du peuple du Mali. Nous tenons à dénoncer les manœuvres mesquines qui se sont poursuivies dans les couloirs de l’ONU depuis la proclamation de notre république, manœuvres recourant parfois à la propagation de fausses nouvelles, à des tentatives d’usage de faux, pour nous imposer ce parrainage malgré une mise en garde exprimée à la délégation française. Ces manœuvres, appuyées par une campagne orchestrée dans la presse parisienne, tendent à semer la confusion dans l’opinion internationale en essayant de masquer cette réalité qu’un parrainage suppose un minimum de confiance et d’amitié qui n’existe pas, en ce moment, entre la France et notre pays.
Notre première intervention à cette tribune ne saurait se limiter à rendre le juste hommage que nous devons à l’Organisation. Nous avons assisté ici, la semaine dernière, avec la même émotion que tous nos frères africains, à l’admission sans histoire de nouvelles nations africaines tandis que celle de notre pays était différée. Telle celle de l’enfant qui naît dans la douleur, notre naissance à la vie internationale n’aura pas été sans mal. Aussi me fais-je un devoir de dire à l’Assemblée que notre fierté et notre joie n’en sont pas moins grandes. Pour lever ou pour prévenir toute équivoque, il est bon qu’aujourd’hui même les peuples du monde ici réunis sachent qui nous sommes et pourquoi nous nous sommes présentés à cette entrée solennelle avec un léger retard sur l’horaire prévu.
On se doute que nous aurions préféré parler ici, aujourd’hui, au nom de la Fédération du Mali. Les raisons de notre attachement à la Fédération échappent parfois à l’observateur non averti. C’est pourquoi vous me permettrez de vous en indiquer quelques-unes. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la Fédération du Mali est plus connue de vous que les Etats qui la composaient. Voici quelques années, le prestigieux nom de Ghana couvrait la première république indépendante d’Afrique noire d’après guerre. Il y a 18 mois, avec le retentissement de ces deux syllabes : Ma-li, une deuxième page, tout aussi glorieuse, de 1’histoire de l’Afrique émergeait de l’obscurantisme colonial. En effet, il y a huit siècles, des souverains mandingues présidaient aux destinées d’un empire qui n’enviait rien aux trônes d’Europe et qui entretenait déjà des relations diplomatiques avec beaucoup de pays. Depuis 18 mois, les chancelleries du monde supputent les chances de notre génération de pouvoir réincarner en ces temps modernes les qualités d’organisation et d’administration de nos ancêtres bâtisseurs d’empire. Certains chroniqueurs n’ont pas manqué de chercher dans l’adoption du glorieux patronyme pour notre jeune fédération une secrète intention de renouer avec le militarisme conquérant qui avait marqué l’apogée de l’empire du Mali. Deux syllabes, en si peu de temps, venaient de rappeler à des millions d’Africains que l’Europe ne les a pas fait naître à la civilisation et il n’y avait pas de meilleur stimulant pour nous débarrasser de ce complexe qui est à la base de la dépersonnalisation de l’Afrique.
Le Mali, c’est tout cela, et la Fédération du Mali c’était encore plus. En effet, en 18 mois, nous avions, au prix de mille efforts, mis en place l’infrastructure administrative d’un Etat moderne. Nous avions voté des institutions et des lois sur la base desquelles nous avions contracté des engagements internationaux. Nous avions, surtout, donné une nationalité à 7 millions d’hommes et de femmes. Nous avions remis son étendard à une armée qui, aujourd’hui encore, apporte notre contribution à la lutte que mène le peuple congolais pour la consolidation de son indépendance nationale et le maintien de l’intégrité territoriale de la jeune République du Congo menacée par des forces impérialistes.
C’est tout cela qui nous attachait à la Fédération du Mali. C’est tout cela qui nous fait considérer, à nous Maliens du Soudan, la sécession de notre partenaire comme un scandale que rien ne saurait justifier, un scandale qui éclabousse tous les Africains préoccupés de la recherche de leur unité politique. Notre obstination à vouloir maintenir à tout prix la fédération trouve sa justification en cela et rien qu’en cela. Nous ne pouvons pas comprendre qu’hier Mali fût synonyme de grandeur et de personnalité africaines et qu’aujourd’hui on s’empresse de détruire tout ce qui se rapporte à ce nom. Nous ne pouvons pas comprendre que les impératifs politiques, économiques et culturels qui justifient une fédération, vrais hier, ne le soient pas aujourd’hui. Car, pour nous, il existe certaines vérités auxquelles nous continuons de croire.
Pourquoi ne pas avouer qu’après tout cela nous sommes peinés devant les tentatives de justification puérile qui se donnent libre cours depuis le 20 août ? Nous sommes peinés de voir des Africains se vanter d’avoir été dépersonnalisés par la colonisation et nous mesurons le chemin qui reste à parcourir pour l’émancipation complète de l’Afrique quand nous voyons ériger en doctrine révolutionnaire le radicalisme déliquescent et la logomachie stérile. Cependant, nous demeurons optimistes parce que persuadés que le jour n’est pas loin où tous les peuples africains se libéreront, y compris celui auquel les chantres mêmes de la négritude essaient de dénier son vieux fond africain.
Nous disons : tous les peuples africains, et singulièrement le peuple algérien. Nous dirons, le moment venu, tout ce que nous pensons de ce problème. Nous nous réservons d’en parler ici tant qu’il faudra. Mais puisque l’une des raisons capitales du complot qui a abouti à l’éclatement de la Fédération du Mali est précisément notre position sur ce problème, nous tenons à affirmer dès maintenant que cette position n’a pas varié. Notre position face à la guerre colonialiste d’Algérie, quand nous étions encore dans la Communauté française, reste celle de tous les Africains devant leur conscience : l’Algérie est une colonie française comme, hier, l’était la République soudanaise; et le peuple algérien se bat depuis plus de cinq ans pour recouvrer sa liberté. Les Etats africains dont la France vient de reconnaître l’indépendance ne peuvent pas ignorer que les sacrifices des combattants algériens, qui avaient été précédés par les sacrifices des patriotes vietnamiens, sont à l’origine du processus qui a conduit à la désagrégation de l’empire colonial français. Les Etats africains indépendants ne peuvent pas dénier au peuple algérien le droit d’être indépendant. C’est cela que nous avons dit et que nous continuons de dire. C’est le moins que les Africains puissent faire. En ce qui nous concerne, nous estimons que la guerre d’Algérie est, à elle seule, une raison suffisante de rupture entre la France et les Etats africains.
On a beaucoup parlé de génocide à propos du Congo, où des bandes, armées par les colonialistes, tentent de renverser le gouvernement légal du pays. Mais nous pensons que le crime de génocide est impunément perpétré depuis des années contre l’Algérie, où des patriotes sont massacrés parce qu’ils veulent disposer d’eux-mêmes. Voilà ce que nous avons toujours pensé et ce que nous n’avons jamais caché.
Le fait sur lequel nous nous arrêtons maintenant, c’est qu’à ce crime on voudrait associer des Etats africains. Nous espérons que nul ne s’y trompera et qu’aucun Africain, aucun Etat africain, ne se trouvera une vocation suffisamment communautaire avec la France pour accepter une complicité aussi lourde de conséquences. Nous affirmons notre solidarité complète avec le peuple algérien, dont le martyre n’a que trop duré et dont la cause, nous en sommes sûrs, triomphera parce qu’elle est juste.
Les raisons profondes qui ont amené l’Etat soudanais à défendre la fédération jusqu’au bout, c’est-à-dire jusque devant le verdict de l’Organisation des Nations Unies, sont celles que je viens de vous indiquer. Permettez-moi maintenant d’essayer d’analyser brièvement les raisons de notre échec. Le cas de l’Algérie est l’une de ces raisons, car cet échec ne saurait être minimisé par personne, étant donné son importance pour ce qui est de la construction de l’unité africaine. Je voudrais vous rappeler que la fédération s’était imposée après une année d’efforts persévérants et obstinés de la part de ses dirigeants. La Fédération du Mali apparaissait comme l’expression d’un véritable nationalisme au courant irrésistible, dont les lames de fond partaient de Bamako et qu’on a voulu endiguer à tout prix. S’il est vrai que la Guinée a ouvert, en septembre 1958, une brèche dans l’édifice colonial français, il n’est pas moins vrai que c’est le Mali qui s’est acharné durement et patiemment sur les fondations mêmes de cet édifice historiquement condamné à l’effondrement.
Ainsi, la Fédération du Mali a été considérée comme le responsable de ces indépendances en chaîne. Voilà pourquoi le Mali resta toujours au banc des accusés. Nous ne pouvions pas nous faire d’illusions parce que l’histoire ne compte pas d’exemple où le colonisateur renonce librement à ses colonies. L’émancipation d’une colonie a toujours résulté d’une pression, que cette pression soit exercée directement par celui qui se libère ou qu’elle soit exercée par d’autres mouvements révolutionnaires en d’autres points du globe. En Fédération du Mali, les événements se sont précipités lorsque les impérialistes se sont aperçus que l’aile nationaliste du Mali n’acceptait pas le contenu néo-colonialiste qu’on voulait donner aux accords franco-maliens. Il y avait au Mali des hommes qui ont voulu la réalité de leur indépendance, et dès que l’on s’est rendu à cette évidence, c’en était fait de la fédération.
La France s’est empressée de consacrer définitivement la dislocation de la Fédération du Mali en reconnaissant l’indépendance d’un des Etats fédérés. Le partenaire soudanais du Mali devait par conséquent en tirer la conséquence logique suivante : les accords franco-maliens avaient été conclus entre la France et la Fédération du Mali, et non pas avec l’un quelconque des Etats fédérés. En conséquence, la disparition de la Fédération du Mali entraînait ipso facto la caducité des accords franco-maliens. C’est ainsi que la République soudanaise devient République du Mali, libre de tous engagements et de tous liens politiques. C’est ce qu’a consacré notre Assemblée législative en votant par acclamation, le 22 septembre 1960, la loi N° 60-35/AL/RS dont je voudrais vous donner lecture :
”Art. 1er. – La République soudanaise prend, pour compter du 22 septembre 1960 à 11 h 25, la dénomination de “République du Mali”, Etat indépendant et souverain. L’Etat indépendant et souverain de la République du Mali est libre de tous engagements et liens politiques.
”Art. 2. – La présente loi sera promulguée suivant la procédure d’urgence.”
Il m’a paru essentiel d’indiquer sans équivoque la situation exacte de la nouvelle République du Mali qui vient d’être admise dans la grande famille des nations. On pourrait dire : “Le Mali est mort, vive le Mali.”
Aujourd’hui, le Mali est physiquement un territoire de 4 millions et demi d’habitants, qui va de Tombouctou, porte du Sahara, à la lisière de la forêt, et qui demeure l’un des plus riches patrimoines des noirs d’Afrique, qui y trouvent des raisons d’espérer.
Cette année 1960, a-t-on dit, est sans doute l’année africaine. De même, ce demi-siècle sera-t-il sans doute celui de l’Afrique. L’Afrique qui se cherche est l’Afrique qui sort de plusieurs siècles de domination, une Afrique consciente du fait qu’elle ne pourra assumer son destin que dans la liberté et l’unité. A cet égard, nous pensons que les regroupements ne pourront se faire de façon durable que sur des bases solides, des bases telles que l’harmonie dans la pensée politique – impliquant des structures politiques identiques, une conception identique de l’Etat et de l’économie – et la volonté réelle de donner la priorité à la communauté africaine sur toutes les autres communautés. Aucune autre formule, surtout lorsque cette formule est soufflée de l’extérieur, ne pourra réaliser entre nos peuples ce front uni indispensable.
Des tables rondes entre dirigeants politiques africains n’auront pas à décider de l’unité africaine selon l’humeur des participants, mais ceux-ci devront plutôt se conformer aux aspirations de leurs peuples. Fédération ou confédération, multinationale ou non : autant de formules désormais galvaudées dans le vocabulaire africain et qui ne sont plus que des thèmes de construction théorique. Si les regroupements à venir ne reposaient pas sur les critères que nous venons de définir, le néo-colonialisme pourrait toujours, chaque fois qu’il en a besoin, trouver quelques hommes de paille pour ruiner nos efforts. Au-dessus des regroupements qui pourront se faire dans une aire géographique donnée, il faut, selon l’esprit de Bandoung, la solidarité de tous les pays en voie de développement, de tous les peuples anticolonialistes et anti-impérialistes, pour la défense de leur indépendance menacée par ceux qui rêvent, nous ne dirons pas de la balkanisation, mais bien de la katanganisation systématique des pays africains. Il faut que se réalise ce front de tous ceux qui courent le même danger. Il faut éviter le piège des regroupements télécommandés correspondant aux zones de domination des anciennes métropoles. En face de la menace que la coalition des intérêts internationaux fait peser sur l’existence même de nos jeunes Etats, la communauté de langues étrangères a moins d’importance que notre volonté commune d’émancipation totale.
Il est aussi une autre question qui se pose aujourd’hui avec, je dirai, une certaine brutalité, pour les jeunes Etats qui naissent à la vie internationale. On nous demande, presque sans ménagement : “Allez-vous à l’Est ou à l’Ouest ?” Nous allons essayer de vous exposer le point de vue du Gouvernement de la République du Mali. Ce sont en effet des problèmes auxquels nous réfléchissons depuis longtemps déjà. Entre quoi et quoi nous demande-t-on de choisir ? Il n’est pas inutile, à notre avis, de se poser cette question élémentaire avant de parler de blocs, de guerre froide, de liberté ou de totalitarisme. S’il s’agit d’un choix entre deux idéologies – communisme ou capitalisme – nous disons que ni l’une ni l’autre, dans leur acception classique, ne correspondent à nos réalités d’aujourd’hui.
Nous sommes une société sans classe, dont nous venons d’extirper le tribalisme. Il n’existe pas de classe possédante et l’unique exploiteur de toute notre collectivité a été, jusqu’à ce jour, le colonisateur. Il n’y a pas non plus de sectarisme à base religieuse, l’immense majorité des musulmans et animistes s’entendant parfaitement avec la minorité chrétienne.
Voilà en peu de mots l’image de notre société. Il faut ajouter que, malgré 80 ans de domination coloniale, notre peuple a conservé ce sens col1ectiviste qualifié de primitif et qui, pour nous, est le fondement d’un véritable humanisme africain fait de justice et de solidarité. La fidélité à ces valeurs et leur adaptation aux exigences du monde moderne constituent la toile de fond de notre idéologie. Notre objectif est toujours l’accélération de notre développement, la condition première de ce développement étant bien entendu la liquidation complète de la domination et de l’exploitation étrangères. Aujourd’hui prend fin pour nous l’état de sujétion directe, issu du fait colonial, et nous avons parfaitement conscience de la menace des sujétions indirectes pouvant découler de l’aide extérieure assortie de conditions politiques. Mais nous sommes confiants; nous pensons être à la hauteur de nos responsabilités. Notre attachement à la solidarité des peuples et à la paix du monde nous interdit d’ignorer quelque nation ou groupe de nations que ce soit. Mais nous tenons à affirmer sans équivoque que le respect imprescriptible de notre souveraineté nationale conditionnera toutes nos alliances.
Nous ne voudrions pas entamer ici de polémique sur le neutralisme positif; mais nous sommes obligés de constater que le choix dont il est souvent question revient à ignorer délibérément l’une des deux moitiés du monde et nous nous demandons s’il est vraiment souhaitable que les nouveaux Etats fassent un tel choix. Car, en fait, de quoi s’agit-il ? D’un monde divisé en deux, de nations qui existent et d’autres qui naissent. Si les nouvelles nations se répartissaient systématiquement entre les deux blocs, la division du monde ne pourrait que s’en cristalliser davantage tandis que, si nous nous assignions un rôle de trait d’union, il y aurait une chance supplémentaire de rapprochement entre tous les peuples. Certains chefs d’Etat européens continuent de rêver d’une troisième force européenne, et là nous constatons que ce n’est plus entre l’Est et l’Ouest, mais entre l’Union soviétique et les Etats-Unis d’Amérique. Cela supposerait que le bloc occidental se scinde en deux. C’est du reste parmi les protagonistes de cette théorie de la troisième force que nous retrouvons ceux qui rappellent aux Russes qu’ils n’ont pas la même couleur de peau que les Chinois et nous constatons, là également, le désir de voir la scission à l’Est.
Nous estimons que ce sont là des vues de l’esprit. S’il est vrai que les blocs se sont constitués sur des bases idéologiques inconciliables, la troisième force – qui ne serait d’ailleurs nullement une force offensive, tant s’en faut, mais plutôt un élément d’équilibre et un facteur de paix – pourrait se trouver dans le front uni des jeunes nations, des pays sous-développés ayant besoin de paix pour l’édification d’une indépendance économique réelle. Nous sommes des partisans résolus de la coexistence pacifique.
Telles sont les conceptions du Gouvernement de la République du Mali en face des grands problèmes qui préoccupent le monde. Quant à notre conception de la méthode de gouvernement, nous voulons aussi en dire un mot. Nous ne sommes pas impressionnés par les diverses campagnes tendant à faire apparaître les nouveaux Etats africains soucieux de maintenir, pour leur construction nationale, l’ordre et la sécurité intérieurs, comme des Etats totalitaires. Nous sommes pour une démocratie forte, pour une véritable démocratie s’appuyant sur le peuple et permettant à un jeune Etat de faire face à toutes ses responsabilités.
D’aucuns pensent que les jeunes nations en voie de développement n’ont pas de rôle à jouer dans cette assemblée. Racisme, hégémonie des grands sur les petits, voilà ce que nous découvrons dans cette manière de penser qui ne peut que compromettre la paix du monde et la solidarité internationale. Nous pensons que tous les peuples ont droit au respect, car la force ne prime le droit que sur les champs de bataille. S’il était admis que, pour être écouté dans les débats internationaux, il faut disposer d’une puissance militaire qui en impose, ceux qui jouent les ténors se verraient ravalés au rang d’enfants de chœur. Il faut que nous en ayons conscience les uns et les autres et que nous restions fidèles à l’esprit de la Charte des Nations Unies. Il n’y a qu’une Afrique libre, maîtresse de son destin, qui pourra apporter une contribution efficace à la paix du monde. L’opération Mali ou l’opération Congo, peut-être d’autres encore, ne sont que des opérations à court terme sur lesquelles les impérialistes ont tort de miser.
Nous voulons aussi rappeler une chose, c’est que les stratèges de l’impérialisme ont toujours négligé le fait national dans les pays coloniaux et dépendants, et ceci est un point très important. Il ne m’est pas possible de terminer sans en faire mention. Ceux qui méconnaissent ce fait [national] se trompent lorsqu’ils pensent que nous pouvons troquer notre dignité nationale contre la promesse d’une assistance matérielle illusoire. Pour les 4 millions et demi de Maliens que nous avons l’honneur de représenter ici, la volonté d’être libres, quel qu’en soit le prix, est irrévocable. Parfaitement conscients de l’interdépendance des peuples et des impératifs de la solidarité universelle, nous ne sommes pas moins déterminés à vivre d’abord par nous-mêmes. Notre peuple préfère la privation matérielle à l’aliénation de sa dignité. Nous en avons connu d’autres au cours de 80 ans de colonisation et nous affirmons ici que la vague d’indépendance qui déferle sur l’Afrique est irrésistible. Il serait dangereux pour la paix du monde que les anciennes métropoles qui ont régné sur l’Afrique conservent le secret espoir d’un droit de préemption sur nos jeunes Etats en fomentant des complots contre leur souveraineté. Le grand espoir de l’humanité, c’est qu’à cette tribune disparaissent tous les complexes entre grands et petits pour que notre bonne volonté soit à la mesure de notre ambition commune de bâtir un monde de paix et de liberté.
Tel est le message qu’apporte la jeune République du Mali à l’Assemblée. C’est le message d’un peuple mûri dans l’épreuve, d’un peuple organisé, discipliné, avec une parfaite conscience de ses responsabilités et qui entend jouer son rôle dans l’édification d’une communauté universelle à base de justice et de paix.
[…]”
Le discours officiel du représentant du Mali se trouve dans le document rendant compte des travaux de l’AG de l’ONU du 28 septembre 1960 consacrée à l’admission dans cette organisation internationale du Mali et du Sénégal, disponible sur le site internet de l’ONU.
Taper sur Google “A/RES/1476(XV)-A/RES/1620(XV)”, puis rechercher la partie relative à l’admission du Mali du 28 septembre 1960. C’est un fichier PDF de 22 pages.
La décision du gouvernement et du ministère des affaires étrangères du Mali convoquant l’ambassadeur de la république algérienne doit être approuvée à 100%.
L’Algérie ne doit pas être considérée comme un ennemi de notre pays, puisque c’est un État africain et un voisin. Mais en termes de nuisance pour le Mali, l’Algérie vient immédiatement après la France sur la liste des pays dont l’État et les citoyens ont infligé au Mali le plus de souffrance.
Le Mali et les Maliens ont fait un sacrifice immense pour aider l’Algérie à se libérer de la domination coloniale de la France. En échange, l’État algérien et les Algériens, des ingrats sans mémoire historique envers les autres, nous filent leurs terroristes aux idées islamistes et indépendantistes pour foutre la merde chez nous.
Les Algériens et leurs politiciens/diplomates sont malheureusement devenus des gens médiocres. Un État et une population sclérosés qui n’avancent pas, comme par exemple le dynamique Maroc.
Le Mali doit désormais faire très attention à l’Algérie. Il doit construire une politique et une diplomatie solides pour contrer les ingérences et les actions de déstabilisation de l’Algérie. Et je regrette de dire cela parce que j’ai eu une certaine admiration pour ce pays et ses cadres politiques courageux, consciencieux et panafricanistes jusqu’aux années 90″.
Cela étant dit, il faut recommander au gouvernement du Mali, dans son rapport à ce nuisible voisin algérien, l’intelligence, la mesure et le dialogue dans la sincérité et la fermeté sur ses ingérences dans la vie intérieure du Mali et sur la position de notre pays concernant en particulier la question de l’intégrité du territoire national et de l’égalité de tous les Maliens violées par l’accord bidon dit d’Alger.
Il faut aussi au Mali garder à l’esprit que la France colonialiste a intérêt, surtout en ce moment, à ce que les autorités publiques et le peuple du Mali entrent en conflit et en mésentente avec l’Algérie et la Mauritanie.
Donc, attention aux campagnes de manipulation de la France et de ses amis occidentaux et leur politique traditionnelle en Afrique du ”diviser pour régner”.
Le Mali et les Maliens doivent faire de leur cible prioritaire la liquidation du lien colonial avec la France, un État extra-africain, pour tendre vers l’indépendance et la souveraineté effectives, réelles.
Entre pays voisins du même continent, on trouvera plus tard les moyens de créer une entente algéro-malienne.
Cela devrait se faire depuis très longtemps, nous ne savons pas pourquoi les maliens se comportent comme des esclaves qui se laissent battus par nos voisins en faisant comme s’ils n’ont pas de tête de réflexion. Il est temps et grand temps que nos dirigeants tapent enfin sur la table en mettant au pas ces algériens et ces mauritaniens qui sont à la base de ce terrorisme et cette rébellion depuis toujours, ils sont du côté des touaregs et non du côté des dirigeants maliens depuis toujours. Il faut rappeler à ces deux pays que le Mali s’est beaucoup préoccupé de leur indépendance en 1960, il faut moins rendre cette monnaie au Mali, quand nous voyons comment ces deux pays se comportent eu égard à ce terrorisme et à la rébellion malienne depuis toujours, nous restons abasourdis, ce sont de véritables pingouins qu’Allah le tout puissant détruira très prochainement à cause de leurs ingratitudes face au Mali.
Prions pour maudire ces deux pays et que Mali retrouve sa paix pour toujours ” Bon Jumma. Allah, nous te prions d’avoir un regard vigilant, bienveillant et protecteur sur nous, nos familles et nos pays. Garde nous unis en bonne santé en nous accordant longue vie, la tranquillité d’esprit, la quiétude de l’âme et la paix du cœur. Allah donne nous la force de rester droit, sûr de nos valeurs. Éloigne nous du mépris du prochain et l’arrogance dans les comportements. Meilleures santé à nos malades. Repos éternel à nos défunts. » .
Une premiere!
Moi je trouve que l’Algerie est pire que la france.
L’Algerie veut-elle vraiment la paix au Mali? J’en doute fort.
Un desordre au Nord du Mali profite a l’Algerie. Le petrole, au sous-sol n’a pas de frontieres.Quand l’Algerie pompe du brut chez lui, elle s’empare aussi d’une part du bassin Malien de Taoudeni.C’est pas fait volontairement, mais le petrole bouge entre les nappes selon les lois de la mecanique des fluides.
L’Algerie le fait depuis toujours et s’est habitue a exploter le brut tout seul.