L’épouse du Président américain est dans nos murs, depuis vendredi dernier. Objectif : mesurer l’impact des projets financés, par son gouvernement, sur les populations.
Accueillie, à sa descente d’avion par la première dame du Mali, Mme Touré Lobbo Traoré, Laura Bush s’est dit honorée d’être en terre malienne. Et cela, à l’issue d’une tournée africaine. Entamée, le 25 juin dernier, cette tournée l’a conduite, successivement, au Sénégal, au Mozambique, en Zambie et, enfin, au Mali où elle atterrit, quatre jours après.
rn
La tournée africaine de Laura Bush s’inscrit dans le cadre d’un plan d’urgence, lancé en 2003. En son pays a décidé de financer, à hauteur de 30 milliards de dollars, un plan d’urgence visant à juguler le paludisme. Une maladie qui fait, en Afrique, plus de victimes que le Sida.
rn
Au Mali, un plan quinquennal a été mis en œuvre. Avec un financement global de 1,2 milliard de dollars, il a pour but de lutter contre le paludisme, à travers le renforcement des capacités des ONG, opérant dans ce domaine. Ce financement porte, essentiellement, sur les mesures de prévention : pulvérisation d’insecticide, distribution de moustiquaires imprégnées, achats de médicaments antipaludéens etc… Car pour Laura Bush, le paludisme n’est pas une fatalité. Elle peut être vaincue : « Les gens ne le savent, peut –être, pas mais le paludisme était endémique aux Etats –Unis jusqu’en 1946 et nous avons été en mesure de l’éradiquer », a –t elle déclaré.
rn
Aussi, la première Dame du Mali, Mme Touré Lobbo, Présidente de la Fondation pour l’Enfance, a assuré son hôte de son adhésion à ce combat. Aussi, elle a salué l’engagement de Laura Bush pour l’émancipation de la Femme et de la Fille, à travers les projets d’éducation et de santé… financés par son gouvernement…
rn
En attendant la visite des ONG opérant dans ces domaines, la première Dame des Etats-Unis a visité le complexe scolaire Nelson Mandela. Une école qui a bénéficié de l’appui technique et financier de l’US –AID.
rn
Laura Bush est diplômée en sciences de l’Education. I bissimilla, Laura !
rn
Barou
rn
“
