L’ambassadeur de France au Mali passe la main

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Lassana Bathily aux côtés de l'ambassadeur français au Mali, Gilles Huberson, ainsi que de son père, monsieur Bathily, le 29 janvier 2015 à l'ambassade de France à Bamako. AFP / HABIBOU KOUYATE

Fin de mission au Mali pour celui qui était un personnage de Bamako. Gilles Huberson, ambassadeur de France, quitte son poste après plus de trois ans de bons et loyaux services. Nommé ambassadeur en avril 2013, trois mois après le déclenchement de l’opération militaire française Serval, il a été au coeur des événements. Mardi à Bamako, il a organisé un point de presse.

« Je ne pensais pas à avoir autant de mal à partir. » Moment d’émotion à la veille du départ de Gilles Huberson du Mali, de celui qui était appelé ici « Gilles-Gilles ».

Nommé ambassadeur de France au Mali quatre mois après le début de l’intervention militaire française de janvier 2013, Gilles Huberson passait pour l’un des hommes les plus informés de Bamako. La crise du Nord, il connaît et il est moins pessimiste que d’autres : « J’ai confiance dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Il faut avoir confiance. Ça va marcher. »

« Le terrorisme recule »

Et quand on lui rappelle que le processus de paix est quand même poussif, il réagit avec un ton un peu de gendarme, son ancien métier : « Donnez-moi un processus de paix plus rapide que celui-là. Citez-moi en un ! Vous aurez du mal. Indubitablement, le terrorisme recule dans ce pays. En revanche, les terroristes passent à des actions plus difficiles à contrôler parce que c’est tellement facile de poser une mine. »

Le désormais ex-ambassadeur a aussi eu un mot sur le cas de Kidal, la localité du Nord toujours occupée par les groupes rebelles : « Les habitants de Kidal sont des Maliens. Il n’y a pas de raison de ne pas s’entendre. Il faut avoir confiance. Moi, j’ai confiance dans l’avenir. »

Pendant plus de trois ans, l’ambassadeur de France a aussi fait du développement. Et l’une de ses fiertés est un projet financé par la France qui permettra bientôt à plus d’un million de Maliens d’avoir accès à l’eau potable.

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8 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.

    Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui vaille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.

    Nous y sommes.

    A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.

    L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

    L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

    D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

    C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

    Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.

    Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

    Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

    Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.

    D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”

    A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

    Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  2. Moi, et surtout en lisant tous les inévitables cons de service ci-dessous (Mossad, Moussa Traore, Moisiev, etc.), je propose qu’on ne le laisse pas quitter le territoire sans l’avoir au préalable FOUILLE de la tête au pied!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    En effet, à force de lire et relire des mois durant les commentaires des cons précités (et de bien d’autres de même “niveau”), j’ai acquis la certitude que l’ambassadeur de France (Pilleuse-de-ressources-Maliennes lol!) va tenter de repartir à Paris LES POCHES PLEINES DE PETROLE, D’URANIUM, DE MANGANESE, D’OR, DE PHOSPATE, DE DIAMANT, etc etc etc…. honteusement pillé dans NOTRE sous-sol sous couvert officiellement d’une vague mission diplomatique!!!!!

    MAIS NOUS NE SOMMES PAS DUPES, NOUS, LES GRANDS INTELLECTUELS DE MALIWEB (lol!)

    DONC: FOUILLEZ-LE BIEN AVANT SON DEPART!

    Françi magni dèh! Wallaye…

  3. Bon débarras!!!!!!! Tu es venu pour diviser le Mali et te voila partir sans avoir accompli ce dessein même si le mal MNLA existe encore……. Bye ……..

  4. Mission terminée:
    – Il peut rentrer tranquillement chez lui sans qu’on ne soit obligé d’afficher Lassana Bathily et son Père à ses côtés! On appelle cela de la récupération…En plus,
    – Il réprésente quoi dans l’héroisme de M Bathily au Casher? Il lui aurait éventuellement même refusé ici le visa pour se rendre en France.

    • bathily , un hero reelement….? peut etre, nous n’avons pas ete temoin, mais vraiment d’acc qu’il n’a que faire ici avec le VIEUX TRES TRES CONTENT, DOWAWOU MINE LAA… LES VIEUX PERES DU MALI AVEC LEURS ENFANTS QUI ONT EU QUELQUE CHOSE, QU’IMPORTE LA CHOSE….MAIS CA DONNE A BOUFFER, OHHHH LA BOUFFE AU MALI!!!!

  5. Donc, c’est le néo citoyen franco-malien Lassana Bathily qui a reçu la main?

    • C’était le sens du débat avec le cas de M Thiam!
      1- La personnalité de ces agitateurs chez d’autres n’intéresse personne…
      2- Il n’ y a rien à douter de ce valent intrinsèquement ces Maliens M Thiam et Bathily…!
      3- Voilà des figures de référence pour tout Malien que l’on récupère pour des fins qui ne disent jamais son nom.
      4- Parce qu’ils ont l’argent? Le pouvoir? La Kalash?….
      C’est sidérant simplement de voir des soi-disants “amis du Mali” soit au visage trop pointu, soit aux têtes émacillées sombrant sur des sourires machiavéliques…

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