Plusieurs Missions Diplomatiques et Consulaires seraient en cessation de paiement à cause de la gestion catastrophique des fonds alloués à certains Ambassadeurs et Consuls. Pis, certains d’entre eux se comporteraient face aux ressources comme « des enfants dans le champ de gombo de leur mère » en s’adonnant à cœur joie à toutes sortes de malversations (surfacturations, fausses facturations, recrutements fictifs, indiscipline budgétaire etc.).
Décidément le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed a du pain sur la planche ces derniers temps-ci, car la situation chaotique qu’il a héritée de la transition lui donne beaucoup de fils à tordre. Le Ministre ne dormirait désormais que d’un seul œil à cause de la gravité des problèmes de gestion rencontrés au niveau des Missions Diplomatiques et Consulaires. Cette situation qui n’honore pas notre diplomatie continue encore à faire couler beaucoup d’encre.
En effet, ces grands prédateurs qui abusent des deniers publics ne sont autres que des anciens ministres et hauts cadres de l’Etat qui ont été souvent relevés de leurs fonctions pour incompétence ou à cause de graves actes de corruptions constatés. Malheureusement les vaillants cadres du Département des Affaires Etrangères ne peuvent que constater avec impuissance et amertume les missions diplomatiques devenir des lieux de recasement pour cette catégorie de cadres incapables de se trouver un autre travail ailleurs, mais bénéficient d’appuis politiques solides au niveau des Hautes autorités.
Beaucoup d’Ambassadeurs et Consuls seraient des retraités de la fonction publique qui auraient bénéficié de contrats taillés sur mesure en plus de leurs pensions de retraite et cela, au détriment du contribuable. Ce Département passe pour être le Département qui emploie plus de retraités contractuels, une situation incompréhensible dans un pays qui prône le changement.
D’après des informations dignes de foi, plusieurs Missions Diplomatiques et Consulaires seraient en cessation de paiement à cause de la gestion catastrophique des fonds alloués à certains Ambassadeurs et Consuls. Les mêmes sources indiquent que certains d’entre eux se comporteraient face aux ressources comme « des enfants dans le champ de gombo de leur mère » en s’adonnant à cœur joie à toutes sortes de malversations (surfacturations, fausses facturations, recrutements fictifs, indiscipline budgétaire etc.).
Selon des sources concordantes, certains Conseillers d’Ambassades se voient simplement priver de leurs droits et avantages par la seule volonté des Ambassadeurs et Consuls qui sont prêts à tout pour s’enrichir sur le dos du contribuable, car ils ne craignent rien.
Il nous est aussi revenu de constater que certains Ambassadeurs se seraient tout simplement substitués aux gestionnaires que sont les agents comptables avec lesquels les relations deviennent tendues à cause de leur envie permanente de se faire des millions en ignorant purement et simplement les consignes et autres instructions des autorités de Bamako.
Par exemple les Ambassades et Consulats du Mali en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun, au Congo et Paris seraient dans des difficultés financières sans précédents à cause des malversations entretenues par les Consuls et Ambassadeurs.
Cet état de fait interpelle urgemment les hautes autorités maliennes qui doivent prendre des dispositions pour extirper des rangs ces cadres qui n’œuvrent que pour leurs propres comptes pendant que des ressortissants maliens continuent de souffrir du manque d’assistance.
Plusieurs missions d’inspection qui sont organisées dans le but de mettre fin à cette saignée financière n’ont pas produit les résultats attendus, car les missionnaires sont généralement pris en charge par ces vautours et reviennent très souvent avec des enveloppes bien garnies. Cette situation est la preuve que l’hémorragie financière dont souffre le Mali est loin de finir et se retrouve dans toutes les sphères de l’Administration.
Beaucoup de missions sont incapables d’offrir un service adéquat aux milliers de maliens qui les sollicitent à cause des querelles intestines qui empêchent une collaboration réelle et franche entre les diplomates qui se livreraient souvent à une guerre sans merci. Certains ne s’adressent plus la parole au sein de plusieurs missions.
L’exemple le plus tangible nous a été rapporté par des sources concordantes qui font état de la surprise du personnel du Consulat du Mali au Cameroun face à l’attitude du Consul Moussa Balla Diakité qui, de façon unilatérale et sans l’aval de son département de tutelle a procédé illégalement à la suspension du pouvoir de signature de l’Agent Comptable et même sur le compte bancaire dudit Consulat. Une situation comparable à une indiscipline budgétaire caractérisée qui est non seulement une très grande faute administrative mais très lourde de conséquences.
Pire que çà, Moussa Balla Diakité, ancien ministre, Bailleur du parti Parena, ancien membre de l’Aeem aurait même juré de tout mettre en œuvre pour que l’agent comptable soit renvoyée de ces fonctions comme s’il avait le pouvoir de décision.
On se rappelle encore qu’il y a quelques années, le Consul et le Vice- Consul en Arabie Saoudite se sont retrouvés dans une situation similaire et ont transformé le Consulat en ring de boxe et malheureusement le Vice – Consul s’est retrouvé avec un bras cassé. Toutes ces situations sont dues à cette catégorie de diplomates qui voient en une nomination, un moyen de s’enrichir sans partage même s’il faut écarter de la gestion des ressources les agents commis à cet effet.
Une situation que le Ministre aurait lui-même reconnue lors de la cérémonie de présentation des vœux organisée au sein de son Département au mois de janvier 2014.
En tout cas, l’implication du Ministre des Affaires Etrangères est vivement attendue pour trouver une fois pour toute une solution à cette situation difficile qui règne encore au niveau des Missions Diplomatiques et Consulaires qui peuvent ternir l’image de marque du Mali qui souffre encore du venin de ces cadres malhonnêtes.
Hachi Cissé
En compta publique l’Ordonnateur et le Comptable font marcher la boutique.
Avec les moyens de communication actuels le comptable pourrait à tous moments être en relation avec une cellule du ministère des Affaires étrangères.
Pourquoi ne pas créer une institution auprès de chaque ambassade composée de citoyens élus qui serait un observatoire.Le président de cette institution pourrait être en relation directe avec le ministère des affaires étrangères.
En vrai Malien, nous devons tous savoir que nous sommes à la renaissance du Mali nouveau donc certaines pratiques ne doivent plus être tolérées. Prenons le cas de l’Ambassade du Mali en France ou l’ambassadeur vide les caisses et le chef de protocole de 13 ans à son poste fait de l’ambassade son Entreprise familiale ( les véhicules de l’Ambassade font les courses de la famille l’ancien chef d’Etat et il interdit certain diplomate de travailler pour la seule raison qu’avec l’Etat d’ATT, les décisions ministérielles ne valaient rien. Avec le vrai Président, le Vrai Mali resterait un vrai pays ou la justice serait équitable.
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