Le nouvel ambassadeur américain dans notre pays, Mme Mary Beth Léonard, a présenté hier ses lettres de créance au président de la République Amadou Toumani Touré.
La diplomate ne se retrouve pas en terrain inconnu puisque dans un passé récent, l’originaire du Massachusetts avait déjà servi à Bamako à l’ambassade de son pays comme chef de mission adjoint. Avant de remettre ses documents d’accréditation, la diplomate américaine a prononcé la formule protocolaire d’usage : « Monsieur le président… J’ai l’honneur de vous remettre la lettre par laquelle, son excellence Barack Obama, président des Etats-Unis d’Amérique, m’accrédite auprès du Mali, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire ». Entouré pour la circonstance du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Soumeylou Boubèye Maïga, et de ses proches collaborateurs dont le secrétaire général de la présidence, Baba Berthé, Amadou Toumani Touré s’est ensuite entretenu pendant plus d’une demi-heure avec la nouvelle diplomate accompagnée du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis dans notre pays, Peter H. Barlerin. La coopération entre les deux Etats a été largement abordée au cours de cet entretien. Au regard de sa bonne connaissance du continent et de notre pays, Mme Mary Beth Léonard va s’attacher à intensifier les relations exemplaires entre les peuples américain et malien. Diplomate chevronnée, elle a déjà occupé plusieurs hautes fonctions en Afrique. Ainsi après avoir rejoint le Département d’Etat en 1988, Mme Mary Beth Léonard a servi comme conseiller économique et consulaire à Yaoundé au Cameroun, Windhoek en Namibie et Lomé au Togo. Elle a également travaillé au Centre des opérations et au bureau des Affaires centrafricaines. Elle a ensuite été conseiller politique et économique à Cape Town en Afrique du Sud et, par la suite, chef de mission adjoint à Paramaribo au Surinam. Diplômée en économie et en français de l’université de Boston, elle est aussi titulaire d’une maitrise en relations internationales et sur les civilisations africaines de l’Ecole des études supérieures en relations internationales de l’Université de Johns Hopkins et diplômée avec distinction du Collège américain de guerre nationale.