Prévu pour hier, c’est finalement aujourd’hui que le Guide de la Révolution Arabe Libyenne se rend à Bamako. C’est un infatigable combattant pour la cause de l’Union africaine, un panafricaniste qui se rend au Mali, au bord du Djoliba.
Le rôle de la Libye dans le combat pour l’Union africaine n’est plus à démontrer. En effet, de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à la Jeune Union Africaine (UA), le Frère Guide Libyen croit en l’avenir de notre continent.
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LE LIVRE VERT ET LE PROJET DES ETATS UNIS D’AFRIQUE
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Pour lui, cet avenir passe nécessairement par un schéma : les Etats-Unis d’Afrique. Qui sait si l’idée des Etats Unis d’Afrique n’a pas germé à partir du “livre vert” de Kaddafi? En effet, dans ce livre, le n°1 libyen explique sa vision de la gestion du pouvoir, l’appareil d’Etat, l’économie entre autres.
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Ce qui a fait dire à certains observateurs que l’homme propose une troisième voie. Celle qui ne se confond pas avec la démocratie à l’Occidental, mais qui se démarque de l’impérialisme naissant. Il s’agit d’une voie dans laquelle l’Afrique et les Africains se retrouveront. Ce n’est donc pas étonnant si le livre vert de Kaddafi accorde un traitement fourni aux Etats Unis d’Afrique. Ce rêve sera-t-il une réalité un jour ?
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DE L’OUA A L’UA
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L’optimisme est de mise. En effet, lorsqu’il a compris, comme d’autres africains d’ailleurs, que l’OUA avait montré ses limites par rapport au devenir de notre continent, le Guide Libyen a pensé qu’il fallait trouver une alternative crédible. Cette alternative, Kaddafi l’a trouvée, en proposant la création de l’UA. Et c’est son pays qui s’est impliqué beaucoup pour que le projet se concrétise.
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Témoin, les différents sommets tenus à Syrte en Libye. L’Union africaine est devenue une réalité parce que le Frère Guide, infatigable hors pair du panafricanisme, maintient des relations privilégiées avec la presque-totalité des pays africains. Car, pour lui, la création des Etats Unis d’Afrique ne sera jamais une réalité tant que les Africains ne resteront pas en contact.
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UN GOUVERNEMENT DES ETATS UNIS D’AFRIQUE
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Alors, fidèle à son combat, Kaddafi est parvenu à l’idée qu’une fois le pari de la création de l’UA gagné, il faut avancer. D’où la volonté d’aller vers un gouvernement des Etats Unis d’Afrique. Un projet qui n’est pas mal, puisqu’il a l’adhésion d’autres chefs d’Etat africains. C’est le cas du Sénégalais Abdoulaye Wade. Et comme le projet fait partie des pistes de réflexion à soumettre à l’appréciation des chefs d’Etat lors du sommet d’Accra, au Ghana, au début de juillet prochain, Kaddafi voudrait que ce gouvernement devienne une réalité.
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A ce titre, il n’a nullement l’intention d’en imposer à ses pairs. Il veut que ses collègues soient consentants, d’accord avec lui que l’Afrique doit aller vers cette réalité au moment où l’Europe est en train de s’organiser. Le pays de Bush est fort, parce qu’il s’appelle les Etats Unis d’Amérique (USA). En attendant d’en arriver là, Kaddafi estime qu’un gouvernement des Etats Unis d’Afrique serait quelque chose d’inédit.
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Il ne se confondra pas avec les Etats Unis d’Amérique qui est une fédération, il se démarquera aussi de l’Europe dont les Etats sont en train cahin caha de s’organiser économiquement avec l’instauration d’une monnaie unique.
Donc, en se rendant à Bamako aujourd’hui, Kaddafi ne doute pas un seul instant du combat de notre pays pour réaliser l’Unité africaine.
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Autant la complicité Mali/Libye a porté fruits pour la création de l’UA, autant il compte sur cette même complicité pour parvenir au gouvernement des Etats Unis d’Afrique. Et le président ATT est un relais sûr, lui qui est écouté par ses pairs qui lui font confiance.
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Oumar SIDIBE
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SI KADAFI POUVAIT REGLER CE PETIT PROBLEME
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Depuis 1997, l’Association Mondiale de l’Appel Islamique (AMAI) qui est une association libyenne a commencée d’aider les écoles medersas au Mali ainsi que dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest en payant les salaires d’un certain nombre d’enseignants dont plus de 400 (quatre cent) enseignants au Mali, avec un salaire mensuel de 35.000 F CFA par enseignant.
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MAINTENANT, IL Y A ENTRE AUTRES PROBLEMES
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1- Les enseignants qui sont payés par (l’AMAI) ne sont plus payés par leurs medersas.
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2- Il n’y a jamais eu d’augmentation depuis le début jusqu’à aujourd’hui.
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3-Pire encore, ces salaires ne sont plus payés par mois, mais par trois mois ou quatre mois et demi, d’où le calvaire de ces enseignants.
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4-L’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) a tenté en vain de sécuriser ces enseignants qui sont devenus des pères de familles et ont plus de 10 ans dans l’enseignement.
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Nous prions le Frère Guide Kadafi de régler ce petit problème en régularisant une bonne fois la situation de ces enseignants de medersa, un chantier autant sinon plus important que des routes, des ponts ou encore des bâtiments qui sont financés à coup de dizaines de milliards de francs CFA.
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Cette régularisation est vitale pour nous. Vive les relations libyo-maliennes.
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Mamadou Salif DIALLO
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Professeur d’Arabe à Banankabougou
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