IBK à Tunis : acte de solidarité envers le Peuple tunisien

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Le Président Ibrahim Boubacar KEITA à Tunis
L’arrivée du Président IBK à Tunis – le 06 février 2014

Tunis, le 7 février 2014. A l’invitation de son homologue tunisien, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, accompagné par Monsieur Zahabi Ould Sidi Mohamed, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, s’est rendu en Tunisie du 6 au 8 février 2014, où il a assisté aux célébrations de l’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne.

Accueilli à l’Aéroport de Tunis Carthage par Moncef Marzouki, Président de la Tunisie, dans la soirée du 6 février, le président de la République a qualifié sa présence d’acte de solidarité envers le Peuple tunisien, éprouvé par trois (3) ans de crise dont le dénouement heureux est l’avènement d’une nouvelle constitution.

 

Dans la matinée du 7 février, tous les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les chefs de délégations invités se sont retrouvés à l’Assemblée Nationale Constituante pour la session extraordinaire dédiée à la célébration de l’adoption de la nouvelle constitution. De nombreux chefs d’Etat avaient fait le déplacement, notamment le français François Hollande, Macky Sall du Sénégal, Alpha Condé de la Guinée, Mohamed Ould Abdelaziz de la Mauritanie, Idriss Deby Itno du Tchad, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Michel Sleiman du Liban.
Le Maroc était lui représenté par Son Altesse Royale le Prince Moulaye Rachid, frère de Sa Majesté Mohamed VI, l’Algérie par son Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’Espagne par Son Altesse Royale Félipé de Bourbon et de Grèce, Prince des Asturies, Héritier du Trône du Royaume d’Espagne, le Koweït par Son Altesse Royale Cheick Jaber Moubarek Al Hamed, Président du Conseil des Ministres, le Qatar, par Son Altesse Cheick Jassen Ben Hamed El Thani, les Etats unies d’Amérique par SEM William Roebuk, secrétaire d’Etat aux affaires maghrbiennes, l’Union européen par SEM Herman Van Rompuy, Président du Conseil de l’Europe…
Au cours de son intervention devant l’Assemblée Nationale Constituante, le Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta a chaleureusement félicité le Peuple tunisien pour l’acte historique qu’il venait de poser, à travers « l’adoption d’une Constitution qui préserve les traditions et ancre définitivement la Tunisie dans le camp des démocraties modernes ».

 

Cette visite à Tunis a aussi été l’occasion pour Ibrahim Boubacar Keïta d’avoir des entretiens avec certains de ses homologues, notamment sur la sécurité dans le Sahel et les préoccupations par rapport à la situation en Libye.

 

En marge de cette visite, le Président Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré la communauté malienne de Tunisie. Essentiellement composée d’étudiants, la colonie malienne a pu s’enquérir de l’évolution de la situation au Mali, et s’est montrée rassurée par le discours du Chef de l’Etat. Quant aux cadres maliens travaillant à la Banque africaine de développement (BAD), le président Ibrahim Boubacar Keïta les a exhortés à redoubler d’efforts pour porter haut le drapeau malien, et les a informés de la mise en place à la Présidence d’une cellule en charge du placement des hauts cadres maliens dans les institutions internationales.
Le Président de la République a quitté Tunis ce samedi 8 février en fin de matinée pour une visite privée de 48 heures à Paris.

 

Présidence de la République du Mali

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5 COMMENTAIRES

  1. Je m’inscris en faux contre le dernier paragraphe de cet article.Le president n’a rien dit de tel a Tunis . Arrive avec 2h de retard, Il a parle de lui meme pendant 1h30 min.

    **Son fils est un bon depute elu avec le meuilleur score a Bamako c’est un vieu qui l’a convaincu de laisser son fils etre depute.

    **Son neveu est le meilleur ministre de l’investissement (On le lui a dit dans l’avion aux Qatar)

    **lui meme etait major de sa promotion a la sorbone et meme si il etait cancre cest lui le President ( ah ah :mrgreen: )

    ** Le mali ne va pas se laisser faire pour Kidal.

    ** Francois Hollande est son frere bien avant quil sauve le Mali

    **et j’allais oublie on a meme eu droit a du Latin tres applaudit du reste par les etudiants presents je crois que le prochain casting de case saramaya sera en latin.
    PS: Continue a te Balader cest ca que nous meritons 24jours sans conseil des ministre ca “fait le plaisir les gens ” comme le disait ta niece Keita Nassiran

  2. Qui veut affaiblir le Mali?

    Loin de moi l’idée d’un chauvinisme malsain, je ne suis ni altermondialiste ni afro égocentrique, je vis à l’occident depuis bien longtemps par choix de vie personnel non imposé ni par les hommes ni par leur environnement.

    Mais en tant qu’africain ayant des attaches en Afrique, je me dois de dire la vérité sur les affaires du continent noir.

    Aujourd’hui empêtré dans une crise multiforme le Mali semble subir des dictats et des pressions d’une intensité monstre qui rongent sa souveraineté et son intégrité comme jamais un État africain en a connu au Sahel.

    Nous avons fait confiance à deux régimes qu’on voulait démocratiques pendant deux décennies.

    Ils ont failli et alors on a fait confiance à la France et à la communauté internationale, elles sont en train de faillir à leur tour.

    Comment?

    Eh bien en érigeant des malfrats sans scrupule de la trame des spadassins du Mnla à la hauteur de l’État souverain du Mali alors qu’ils ne représentent que leur ombre et non les communautés du nord du Mali.

    Si Alpha et ATT ont foulé au sol la république du Mali qu’on les a confiée (ce que la Haute cour de la justice doit nous prouver) l’ONU est en train de nous traîner dans la bout.

    Oui, permettre aux spécimens comme Djeri Maïga et Ag Bibi de venir faire la gueule grande ouverte à Bamako est un affront pour tous les peuples épris de paix et de justice en Afrique.

    Car ces personnages de la pègre terroriste ont leur place d’abord devant les juges maliens pour expliquer au peuple malien pourquoi ils attaquent à intervalle régulier une république qui les nourrit tout frais compris depuis des générations.

    L’ONU doit être un antre de la paix et non un laboratoire de la discrimination raciale soupape d’admission d’un conflit à connotation raciale.

    Le droit international ne doit pas s’accommoder à la couleur de la peau sinon l’ONU va vite se rendre compte qu’elle fait plus de mal à elle-même qu’au Mali.

    Les grandes nations ne meurent jamais et le Mali ne faiblira pas malgré sa position inconfortable d’aujourd’hui.

    Nous trouverons les ressources nécessaires pour bâtir cette nation avec ou sans la communauté internationale.

  3. La belle et la bête: le Mali la nouvelle terre promise de l’expérimentation de la bêtise humaine

    Au commencement il y avait de la mauvaise gouvernance qui a travestit un système démocratique en un champ de ruine où école, administration, justice, armée, police, ou autres institutions de la république broient du noir de la médiocrité et du laisser aller.

    Il y a eu de l’indignation, du désespoir, de la résignation, du soulèvement qui ont conduit à l’effondrement de l’État malien en 2012.

    Nous avons gentiment mais fermement et longuement expliqué aux mutins putschistes que les maux du pays sont connus et partagés mais que nous n’étions pas d’accord avec les remèdes.

    Ce n’est pas en sortant du cadre de l’état de droit instauré en 1992 que nous allons guérir le Mali de ses travers rien qu’avec les agitations de quelques officiers, sous officiers et hommes de rang d’une garnison militaire.

    Nous avons déjà fait 23 ans de régimes militaires et nous savons ce que c’est.

    De la même manière nous avons dit et redit aux irrédentistes ayant pignon sur rue au nord du Mali que ce n’est pas la violence gratuite qui amènera quoi que ce soit à qui que ce soit dans un pays de droit.

    La loi est implacable et elle triomphera toujours dans une république.

    Et que ce n’est pas parce que les dirigeants et la justice ne font pas leur travail correctement que nos textes doivent être jetés aux orties et que l’essence même de l’État et de sa forme républicaine deviennent l’opprobre de la nation.

    Non, nos textes et la forme républicaine de l’État ne sont pas à incriminer dans ce marrais de l’incompétence notaire de nos dirigeants à octroyer le bon vivre au peuple millénaire du Mali.

    Donc l’armée doit exister, l’école de la république doit exister, la justice républicaine doit exister, la loi doit exister sur les 1241238 km2 du pays.

    Et elles doivent y exister pour tout le monde et de manière équitable sans discrimination aucune de quelle que forme que soit.

    Voilà notre conception de l’État républicain au delà de la gouvernance chaotique du pays qui est le fait des hommes et non pas du système démocratique lui même.

    Si crise il y a dans les rapports entre les hommes c’est au système de le régler par nos textes et par nos institutions.

    Et le meilleur garant du système démocratique et républicain c’est le peuple.

    De ce postulat de base, l’ONU et son conseil de sécurité n’ont aucune place dans l’essence de l’État républicain du Mali souverain.

    C’est vrai que des forces étrangères ont aidé le pays à se relever mais cela ne donne pas un droit d’ingérence éternel à qui que ce soit.

    A cet titre, ils ne peuvent et ne doivent chercher à privilégier un groupe ethnique ou armé au détriment des autres populations du Mali au risque de créer plus de problèmes que de solutions à la crise du Mali.

    Les souffrances des populations maliennes quelles qu’elles soient sont des souffrances de la république du Mali et c’est à la république d’y remédier.

    C’est un devoir régalien de l’État du Mali qui ne peut être saucissonné par qui que ce soit.

    C’est pour cela il nous faut une armée et une justice en plus d’une bonne gouvernance.

    Toute autre gesticulation n’est que pure spéculation.

    Ceux qui véhiculent l’idée comme quoi le “Mali ne peut pas, le Mali ne pourra pas”, sont des marchands de désespoirs qui pêchent dans l’anarchie voulue et entretenue dans notre pays pour assouvir à d’autres desseins totalement étrangers aux destinées du peuple malien.

    Il faut que chacun de nous s’assume, mais courir de gauche à droite à la recherche du médiateur le plus beau n’est pas la solution d’une crise de société.

    Il faut revigorer les institutions du pays et quel qu’en soit le prix et les sacrifices pour qu’enfin la république s’assume, que la gouvernance s’améliore et que nos populations vivent en paix dans la quiétude et dans la prospérité.

    Aucun agitateur de circonstance, ni aucune institution paternaliste ne doit nous détourner de nos objectifs d’unité et de progrès.

  4. le president baladeur qui ne rate aucune occasion pour prendre le large….Ce monsieur a fait plus de temps hors du mali qu’au Mali depuis son election….quand il en aura marre de se balader, peut-etre qu’il finira par faire au moins nos conseils des ministres pour nommer ausi (un peu) nos parents. car jusqu’il qu’ici, c’est la famille, la famille elargie, les beau-frères, les belles soeurs, les amis, les copains et les copines qui ont droit à des postes juteux de la republique…

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