Malversations financières de tous genres : surfacturations, fausses facturations, recrutements fictifs, indiscipline budgétaire… Telles sont les pratiques mafieuses auxquelles s’adonnent certains Ambassadeurs et Consuls dans des Missions du Mali à l’étranger. Parmi ceux-ci, ce serait l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, cadre influent du parti Parena et actuellement Consul du Mali au Cameroun, qui s’illustre tristement mieux.
Selon nos informations dignes de foi, plusieurs Missions diplomatiques et consulaires seraient en cessation de paiement à cause de la gestion catastrophique des fonds alloués à certains Ambassadeurs et Consuls. Les mêmes sources indiquent que certains d’entre eux se comportent face aux ressources financières comme «des vautours», en s’adonnant à cœur joie à toutes sortes de malversations financières. De ce fait, selon nos sources, certains Conseillers et agents d’Ambassades se voient simplement privés de leurs droits et avantages par la seule volonté des Ambassadeurs et Consuls qui sont prêts à tout pour s’enrichir sur le dos du contribuable malien.
Il nous est aussi revenu que certains Ambassadeurs se seraient tout bonnement substitués aux gestionnaires que sont les Agents comptables avec lesquels les relations deviennent tendues à cause de leur envie permanente des «boss» de se faire la poche. A titre illustratif, nous apprend-on, «les Ambassades et Consulats du Mali en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun, au Congo et en France seraient dans des difficultés financières sans précédent, à cause des malversations financières entretenues par les Ambassadeurs et Consuls».
Et de nous révéler : «L’exemple le plus palpable nous a été rapporté par des sources qui font état de la surprise du personnel du Consulat du Mali au Cameroun face à l’attitude du Consul Moussa Balla Diakité qui, de façon unilatérale et sans l’aval de son Département de tutelle, a procédé illégalement à la suspension du pouvoir de signature de l’Agent comptable et même sur le compte bancaire dudit Consulat. Une situation qui est une très grande faute administrative lourde de conséquences.
Pire, Moussa Balla Diakité, ancien ministre, bailleur du parti Parena, ancien membre de l’Aeem, aurait même juré de tout mettre en œuvre pour que l’agent comptable soit renvoyée de ses fonctions. Menaces ou intimidations pour mieux détourner les fonds de la Mission diplomatique ? Il se comporte ici en véritable monarque du 11ème siècle et nos droits sont tout le temps foulés aux pieds. Cela est inadmissible, surtout dans un Mali où on parle aujourd’hui de changement».
Comme on le voit, les grands prédateurs qui abusent des deniers publics ne sont autres que de hauts cadres de l’Etat et d’anciens ministres qui ont été souvent relevés pour incompétence ou à cause de graves actes de corruption constatés. Malheureusement, les vaillants cadres du département des Affaires étrangères ne peuvent que constater avec impuissance et amertume les Missions diplomatiques devenir des lieux de recasement d’une catégorie de cadres retraités qui, incapables de se trouver un autre travail ailleurs, bénéficient d’appuis politiques solides au niveau des hautes autorités.
En outre, beaucoup de Missions diplomatiques sont incapables d’offrir un service adéquat aux milliers de Maliens qui les sollicitent, à cause des querelles intestines qui empêchent une collaboration réelle et franche entre les diplomates qui se livreraient à une guerre sans merci. «Certains ne s’adressent même plus la parole au sein de leurs Missions diplomatiques», nous confie-t-on.
Cet état de faits interpelle donc nos plus hautes autorités qui doivent prendre des dispositions pour extirper des rangs de l’administration les cadres qui n’œuvrent que pour leurs propres comptes, pendant que les ressortissants maliens continuent de souffrir du manque d’assistance.
Précisons que plusieurs missions d’inspection qui sont organisées dans le but de mettre fin à ces malversations financières et autres comportements indignes, n’ont pas abouti aux résultats escomptés, car les missionnaires sont généralement pris en charge par «ces vautours» et reviennent très souvent avec des enveloppes bien garnies. Cette situation est la preuve que l’hémorragie financière dont souffre le Mali, est loin de finir et gangrène toutes les sphères de l’administration.
En tout cas, l’implication du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, est vivement sollicitée pour trouver une solution idoine à ce problème crucial qui règne au niveau de nos Missions diplomatiques et consulaires et qui peuvent ternir l’image du Mali encore convalescent de la crise multidimensionnelle qu’il a connue.
Bruno LOMA
Les Amassades et Consulats sont les vrais échantillons du Mali. Les pourries de l’armée,de la justice, des impots, des douanes, des adminstrateurs civils, des privés, des mecaniciens des tailleurs, des menuisiers, des retraités, des éleveurs, des enseignants, des chassurs sont nommés dans les ambassades et qui n’ont de compte à rendre qu’au Président de la République. Il ne faut pas compter à un changement ça sera pire avec IBK. Le passage de Boubeye et Tiéman a été la plus grandes catastrophe pour ce Ministère. Il se sont manifesté par le népotisme, le clientellisme,le favoritisme , l’ehnicisme,le clanisme, le despotisme,l’égocentrisme,le pouriturisme,le satanisme. Ils ont transmformés notre dilomatie en GIE et SARL. Mais comment vous pouvez comprendre une dame chassée à l’aéroport pour son caractère hautin et inqualifiable se retrouve comme Ambassadeur? si ce n’est au Mali.Les maliens de l’extérieur il ne faut même pas expérer à un changement. Il y aura pas de changement au Mali.
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