Le Secrétaire général de la section syndicale des Affaires étrangères, Mahamadou Kémenta, que nous avons rencontré hier, a affirmé que des démarches ont été entamées pour régler cette situation. Selon lui, étant un département important et sensible, le ministère des Affaires étrangères a besoin d’un climat d’entente, d’un confort et d’une sérénité pour mieux atteindre ses objectifs. D’après lui, avec une dualité syndicale, cet objectif sera difficile à atteindre.
Au-delà des informations partielles et des commentaires partisans, nous avons voulu connaître la réalité syndicale du ministère des affaires étrangères. En effet, au sein de ce département, il y a une dualité syndicale qui semble diviser les travailleurs. Selon le Secrétaire général de la section syndicale des Affaires étrangères, Mahamadou Kémenta, au cours des dernières négociations initiées entre le gouvernement et l’UNTM en décembre 2010, plusieurs préoccupations travailleurs ont été prises en compte. En plus, dira-t-il, il faut noter que le ministère a entamé plusieurs reformes, entre autres, la réorganisation des services du ministère, l’amélioration des relations entre les services centraux et les missions diplomatiques, le renforcement des services de l’information et de communication, la redéfinition du cadre organique des ambassades et des consulats, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de formation du personnel, l’accroissement des moyens matériels et humains des missions diplomatiques, la sécurisation de la carrière et la revalorisation des conditions de vie et de travail des fonctionnaires conformément aux recommandations et aux impulsions données par le président de la République.
"Surtout que le gouvernement a fait passer en Conseil des ministres, il n’y a pas longtemps, un texte sur la réforme du ministère et des engagements ont été pris pour régler les autres questions en mars 2011. Depuis quelques années, le syndicat et le ministère des Affaires étrangères ont entamé des négociations pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires des Affaires étrangères. On se rappelle, il y a de cela quelques années, qu’il y a eu l’amélioration des indices des diplomates à l’extérieur et, récemment, les textes sur la réorganisation du ministère " a-t-il laissé entendre.
Poursuivant son intervention, Mahamadou Kémenta a déclaré que les revendications pour accorder des avantages aux fonctionnaires du ministère sont en bonne voie. "On remarque également une meilleure gestion des nominations des ambassadeurs à l’extérieur du Mali" a-t-il ajouté.
Il a conclu que le ministère des Affaires étrangères est un département important et sensible qui a besoin d’un certain confort et d’une certaine sérénité pour mieux atteindre ses objectifs. Cela n’est possible, a-t-il souligné, que dans l’unité syndicale, gage d’entente et de succès.
Bandiougou DIABATE
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