Discours par l’Ambassadeur des Etats-Unis en République du Mali : Mary Beth Leonard à l’occasion de la journée commémoratrice de l’Indépendance

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L’Ambassadeur des Etats-Unis en République du Mali : Mary Beth Leonard
L’Ambassadeur des Etats-Unis en République du Mali :
Mary Beth Leonard

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et les Représentants des Organisations Internationales accréditées en République du Mali,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Chers Compatriotes,
Je suis heureuse de vous souhaiter la bienvenue pour la célébration de la 237ème fête de l’anniversaire de la déclaration de l’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.

Célébrer ce jour ici au Mali, après autant d’agitations que le pays a connues au cours de l’année dernière, me fait songer à cette idée d’indépendance pour nos deux pays, et le sens d’identité et d’unité qu’elle accorde à chacun.  Sans aucun doute, le Mali se trouve dans une position nettement meilleure qu’il ne l’était il y a un an.  La souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali en tant que pays démocratique et unifié étaient mises en péril en ce moment là.  Mais quelle différence fait le passage d’une année! A la suite des événements de janvier, on constate une unité renouvelée entre les Maliens et une détermination claire à restaurer le gouvernement démocratique du Mali à travers des élections vers la fin de ce mois.  Le Gouvernement des Etats-Unis est fier de faire partie d’un engagement fort de la part de la communauté internationale pour aider le Mali à résoudre la crise politico-sécuritaire qui a accablé la nation et menacé la sous-région.

Mais ces acquis ont aussi pesé lourd sur le cœur de chaque patriote Malien et le tissu de la société Malienne.  Il reste du travail à faire pour reconstruire ensemble un Mali fort, démocratique, unifié, paisible et prospère.

J’aimerais partager avec vous les paroles de l’un des plus grands hommes d’état de l’Amérique au moment où ma nation aussi faisait face à l’épreuve difficile de creuser son chemin au delà d’un conflit traumatique – la fameuse guerre civile américaine qui a duré quatre longues années.  Lors de sa deuxième investiture, notre Président Abraham Lincoln nous a laissé des conseils importants, des conseils qui durent jusqu’aujourd’hui.  Je cite:

“Nous espérons du fond du cœur, nous prions avec ferveur, que ce terrible fléau de la guerre s’achève rapidement …  sans malveillance envers quiconque, avec charité pour tous, efforçons-nous d’achever l’ouvrage dans lequel nous sommes engagés, de panser les plaies de la nation, …  de faire tout notre possible pour instaurer et chérir une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations “.

Même en se référant de façon émouvante à cette période hautement traumatisante et destructive de notre histoire, il a cherché à voir au-delà.  Il a tourné son regard vers un avenir plus radieux et un rétablissement de l’Amérique, qu’il croyait fermement ne pouvait être réalisé qu’à travers une réconciliation véritable et paisible entre nos états du nord et du sud.  L’Amérique qui a émergé dans les décennies après la Guerre Civile était en fait une Amérique plus forte et plus unie qu’elle ne l’a été auparavant.

Au moment où le Mali émerge de sa profonde crise nationale, il rencontre des défis comme ceux de la paix et de la réconciliation.   Le succès de l’avenir du Mali dépend de la manière dont les Maliens les géreront.  L’élection constitue l’un des premiers pas cruciaux de ce processus de rétablissement.  Sa réussite est d’une importance vitale, non pas seulement pour la restauration de la démocratie, mais aussi pour la paix et la stabilité du Mali.  A cet égard, c’est une étape critique, dans les paroles de Lincoln « pour panser les plaies de la nation » et « instaurer et chérir une paix juste et durable » entre tous les Maliens sans distinction d’ethnie, de race et de religion.

Je voudrais accentuer que le Mali n’est pas seul sur la voie de ces défis.  Les Etats-Unis et la communauté internationale sont ici et seront ici pour vous aider dans cette transition, mais c’est le Mali, pour sa stabilité et sa paix dans l’avenir, qui doit être à l’avant de cette transformation historique.

Je crois fermement à l’engagement du peuple Malien d’agir dans l’intérêt de leur pays et de son avenir.  Comme vous tous, nous voudrions que ces élections jouissent de la confiance de tous les maliens, des partis politiques et de la société civile.  Notre objectif commun est que ces élections aient lieu dans un environnement paisible, avec un accent sur les priorités des citoyens, suscitant un débat sérieux sur les problèmes, provocant une large participation des Maliens de partout dans le pays.  Ce n’est que de cette manière que le public Malien aura confiance à la crédibilité des résultats.

Au-delà des élections, l’objectif majeur pour le Mali est de former un gouvernement dans l’intérêt de tous les Maliens, un gouvernement qui répond à leurs besoins et désirs et qui leur procure une gouvernance qui est juste, qui est libre, et qui inspire de la confiance. Cependant cette renaissance de la démocratie Malienne ne prendra pas fin avec les élections.  Afin qu’elle reste durable et développée, elle aura besoin de la participation constante, active et enthousiaste de tous les citoyens du Mali, de chaque village, ville et région.

Aujourd’hui, lors de ce 237ème anniversaire de la déclaration de l’Indépendance, je souhaiterais réaffirmer l’attention spéciale et l’appui que le Gouvernement des Etats-Unis compte octroyer aux efforts des Maliens pour conduire cette élection dans une manière transparente et crédible et de placer le Mali fermement sur la voie d’un avenir prospère et radieux.

Si vous me permettez un instant, je vais prendre un petit moment pour m’adresser en anglais à mes compatriotes américains.

Dear colleagues and fellow citizens, a Happy July 4 to you all.
My remarks in French have reflected on the difficult period that Malians have lived, as well as how far Mali has come since we last gathered for the fourth of July. As you know, the U.S. mission and American community in Mali have lived these tribulations along with them, which affected us all in sometimes different, sometimes similar ways. I salute you for your fortitude and enthusiasm. A large part of my message to our Malian and other international guests has been to cite the example of one of our great leaders, President Lincoln, whose wisdom has great currency not only as a habitual star in the firmament of great U.S. statesmen, but given renewed attention following the Oscar-nominated film that chronicled some of his most difficult moments as President.  I know that we all share Lincoln’s sentiment on the occasion of his second inaugural address in 1865 as we look today at Mali’s immediate future:  “Fondly do we hope, fervently do we pray, that this mighty scourge of war may speedily pass away … with malice toward none, with charity for all, … let us strive on to finish the work we are in, to bind up the nation’s wounds … to do all which may achieve and cherish a just and lasting peace among ourselves and with all nations.”

Happy July 4, et je vous remercie tous de votre aimable attention.

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3 COMMENTAIRES

  1. Ambassador Mary Beth Leonard elle est raciste il faut la fair quitte au mali white american sont raciste eux l’aime pas les africans sont raciste

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