Diplomatie : Le sort des Maliens d’Angola préoccupe toujours les autorités

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Les Maliens d’Angola

Après les dernières informations fournies par le ministre en charge des Maliens de l’extérieur, Yaya Sangaré, sur les différentes stratégies adoptées par les autorités sur la  situation des Maliens d’Angola, le secrétaire général de son département, Mamadou Diaby, s’est à son tour présenté aux hommes de médias ce jeudi 15 novembre dans le but d’apporter d’autres clarifications, notamment la situation des détenus maliens dans les prisons angolaises.

Accompagné par certains de ses collègues du département dans la salle de réunion du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, le secrétaire général Mamadou Diaby, a tout d’abord affirmé qu’il s’agit de rassurer les uns et les autres sur l’engagement et les stratégies des plus hautes autorités pour la protection des Maliens et leurs biens.

Le secrétaire général a ensuite souligné que l’ambassade du Mali a dépêché une mission à Trinta (prison pour étrangers de Luanda) le 17 octobre dernier afin de s’enquérir de la situation de nos compatriotes. Il est ressorti de cette mission un effectif de 32 Maliens arrêtés. A la date du 31 octobre 2018, l’effectif des personnes arrêtées dans les zones minières et transférées à Luanda était de 63 Maliens, dont une vingtaine a regagné le pays par leurs propres moyens. Pour tous ceux qui sont rentrés, l’ambassade a délivré les sauf-conduits nécessaires comme document de voyage.

Avec 80% de Maliens vivant en situation irrégulière en Angola, la deuxième opération du gouvernement angolais, baptisée « RESGATE», qui a été lancée le 06 dernier novembre dernier, a suscité des frustrations et inquiétudes au Mali. En effet, cette dernière opération vise à réprimer le commerce informel, les comportements criminels, les ventes de médicaments sur la voie publique, l’exercice illégal d’activités religieuses, le stockage illégale des combustibles et autres. A en croire au Segal, à la date du 7 novembre,  sur les 44 Maliens détenus à Trinta, l’ambassade a délivré les sauf-conduits à 31 personnes dans le processus de regagner le Mali du 18 au 21 novembre. La situation des 13 personnes restantes est à l’examen pour abréger leur séjour en prison, a affirmé Mamadou Diaby.

Le secrétaire général a tenu à rassurer que l’ambassade, conformément à sa mission, est en train de prendre en charge la ration alimentaire des détenus en attendant leur libération. Et pour terminer, il a ajouté qu’un comité national de crise composé de 14 membres travaille d’arrache-pied afin de mieux faciliter le travail de l’ambassade dans cette situation. Et enfin, le conférencier a conclu que les plus hautes autorités sont également à pieds d’œuvres afin de trouver un compromis avec celles angolaises.

Adama TRAORE

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3 COMMENTAIRES

  1. Kinguimahin croit que l’Angola est une région du Mali. Ils ne foutent rien, ils ne foutent Rien. Si tu peux quelque chose, qu’attends tu, toi le très très très grand patriote ?

  2. Les déportations des masses qui commencent a accroitre a travers le monde est l’une des plus grandes menaces socio-économiques qui planent sur la tête du Mali depuis quelques années. L’émigration des millions des maliens vers des pays prospèrent est extrêmement important dans la stabilité l’économie malienne: c’est a la fois une décharge et un revenu…c’est a dire non seulement des millions des citoyens épargnent l’état des charges sociales ( demande d’emplois, assistance sociale etc.., explosion démographique etc..) mais aussi injectent des centaines des milliards annuels dans l’économie du pays, une bouffée d’oxygène qui sert a éviter a l’état d’énormes casse-têtes socioéconomiques (extrême pauvreté de familles etc..). Mais comme les ressources minières, c’est juste pour une durée avant que les choses ne changent. La question est que sommes prêts a faire face a ce changement anti-migratoire de plus en plus imposé par des pays hôtes comme l’Angola, Libye, les USA, l’Algérie etc.. ? Pourrons nous absorber les cout économiques passifs/actifs ( rapatriement, accueil et orientation des revenants, pertes des revenus )? Avions-nous anticipé ces déportations des masses vers notre pays?

    En tout une chose est sure, ces problèmes ne pouvaient pas survenir a un pire moment que maintenant, le pays ayant milles autres problèmes! Que Dieu nous en sauve!

  3. Les autorities Maliennes a Bamako comme a Luanda ne foutent absolument rien du tout pour les Maliens arretes/emprisonnes en Angola, elles sont plutot preoccupees par leur salon frais, leurs voitures climatisees et leurs petites copines. A luta continue e a vitoria e certa.

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