Dans une correspondance en date du 22 février 2023, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a saisi les missions diplomatiques et les postes consulaires accrédités au Mali de l’annulation des passeports diplomatiques de 14 personnalités. Cette mesure frappe entre autres des anciens ministres de la première équipe gouvernementale de la transition sous le règne de Bah N’daw.
Parmi ceux-ci, l’ancien ministre Housseini Amion Guindo et l’ex-membre du CNT, Issa Kaou Djim, tous opposés au projet d’une nouvelle Constitution. La demande d’annulation des passeports diplomatiques de ces personnalités suscite beaucoup de commentaires au Mali. Il intervient moins de quelques jours après le lancement du collectif « appel du 20 février pour sauver le Mali » initié par l’ex-quatrième vice-président du conseil national de transition, Issa Kaou Djim, tombé aujourd’hui en disgrâce. Les mouvements politiques auxquels appartiennent les anciens ministres, Housseini Amion Guindo et Mohamed Salia Touré, sont tous signataires de la déclaration de ce collectif opposé au projet de la nouvelle Constitution et un éventuel report des dates des nouvelles élections. Le lancement de ce collectif a été soldé le lundi dernier par des heurts qui ont conduit au saccage de la Maison de la presse, lieu choisi par les organisateurs pour tenir leur rencontre. Les trois personnalités qui se voient leurs passeports diplomatiques annulés à la demande du Ministère des Affaires Etrangères ne cachent pas leur opposition à une nouvelle prolongation de la transition et une probable candidature du Colonel Assimi Goïta. L’ancien ministre Mohamed Salia Touré avait un passeport diplomatique en cours de validité jusqu’en 2025. Et Issa Kaou Djim et Houseini Amions Guindo, leurs passeports étaient en cours de validité en 2023 et 2024. La mesure du ministère des affaires étrangères ne concerne pas uniquement des opposants. Plusieurs anciens ministres du premier gouvernement de transition, qui n’a duré que neuf mois, sont touchés par la mesure. Il s’agit entre autre de Makan Fly Dabo, Dionké Diarra, Madame Kadidiatou Konaré, Madame Bernadette Keïta.
Issa SANTARA
Bonsoir
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La diplomatie malienne est en train de devenir une calamité , très brièvement ces histoires de passeports diplomatique avec la publication de personnalités de l’opposition citées dans la presse me paraissent totalement ridicule à côté des sanctions de voyages visent essentiellement nos représentativités diplomatique en activité , toujours la même chose : donner du grain à moudre dans les grains autour du thé (le scoup de la causette quoi !) . Aujourd’hui je suis particulièrement confus de la prise de position du Mali autour du plan de paix chinois présenté à l’assemblée des nations unies , il y’a manifestement un manque de cohérence déconcertante pour une raison simple : COMMENT EXPLIQUER. UN PAYS EN QUÊTE DE REVENDIQUER MATIN MIDI ET SOIR SA SOUVERAINETÉ PEUT SE METTRE SOUDAINEMENT À DÉNIER CELLE D’UNE AUTRE NATION ? Je trouve qu’il y a une confusion de principe et de méthode , un suivisme totalement irresponsable qui ne fait que écorner davantage l’image de notre pays , dire que cette prise de position est partagée par l’ensemble des maliens est très malhonnête , c’est une stratégie diplomatique irréfléchie . Même la diplomatie se doit un moment donné se mettre en réserve , ne pas mettre ses œufs dans le même panier , dans un monde aux contours changeants , nous devons rester toujours au bon côté de l’histoire de l’humanité , le Mali est un grand pays qui ne doit pas pervertir nos principes de justice en cautionnant l’annexion d’un pays souverain avec sont cortèges de viols et de massacres .
Il n’y a pus de diplomatie au Mali.
Mr Diop a pris la lourde responsabilité de renier toutes ses convictions et devenir marionnette au service d’un populisme ubuesque.
Pour un maroquin, il a accepter de ramper par terre, se rouler dans la boue et insulter son avenir.
Le Mali va à la dérive. Il n’a pas de ligne directrice et se laisse porter par les vociférations d’une foule immature et obscurantiste. Le Pays est tombé bas, très bas.
Ces hommes et ces femmes qui sont aujourd’hui dans les responsabilités feront face au tribunal de l’histoire.
Il se dira un jour que des irresponsables auto-désignés au sommet de l’Etat, illégales et illégitimes, ont traîner le Mali dans les bas-fond en écoutant une foule d’ignorants illuminés.
Le Mali est désormais un pays plus pauvre que jamais, isolé, menacé dans ses fondements, à la merci de mercenaires repris de justice, avec des institutions bafouées. Bref, un Etat failli. C’est désormais un pays de dictature, un pays de merde comme dirait le foutraque président Trump.
L’économie est à terre, de même que l’autorité et l’administration.
L’insécurité aidant, l’exode rurale a pris des proportions inquiétantes.
Le Mali, désormais, importe fruits et légumes en plus des céréales et tous les biens de consommation.
Nous sommes simplement incapable de parvenir à une autosuffisance alimentaire. Mais cela ne nous empêche pas de décréter un jour férié en plus pour un pseudo ” jour de souveraineté retrouvée ” le 14 janvier. Le plus inquiétant de tout cela est que la famine risque de menacer la population dans les mois à venir.
Les Maliens de la diaspora devraient commencer à faire des économies pour faire face à une énorme demande de transfert de fonds pour aider la famille restée sur place.
Quelle honte!!!!!
…Tous ces troubadours font tout ce temps la grande gueule dehors, sans avoir le simple geste patriotique de revenir remettre volontairement ces biens publics à l’État Malien après l’exercice de la leur publique…
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