Le président français, Jacques Chirac, lors du sommet Afrique-France, tenu au Mali en 2005, avait beaucoup mis l’accent sur l’immigration clandestine. A ce sujet, il avait demandé au consul français dans notre pays de privilégier une certaine catégorie de demandeur de visa qui sont, entre autre, les intellectuels, les étudiants, les artistes et les hommes d’affaires. A ce jour, le président français ignore la pratique savamment entretenue, sous fond de racisme, par ses compatriotes en fonction au consulat de France à de Bamako.
Parmi les demandeurs de visa, les plus marginalisés sont les étudiants et les intellectuels. De l’avis d’un agent du consulat les étudiants et intellectuels célibataires partent pour ne plus revenir au bercail. Toujours selon lui, «si ces personnes sollicitent le consul français, c’est parce que il y a une histoire commune entre nous. Etant francophone, on est censé comprendre que la communication passe vite et l’intégration d’un francophone en France plus facile».
Pour cet aventurier sexagénaire, répondant du nom de M. Bathily qui a effectué son premier voyage en France en 1965, il affirme que là-bas, «les fonctionnaires de l’Etat luttent pour venir travailler chez nous afin de mieux organiser leur vie. Cela s’explique par le fait qu’en venant en Afrique, ils s’enrichissent très vite loin des siens. En fait, les Français dépendent sur nous plus qu’on l’imagine. Même, chez eux, ils ont besoin de nous. Sans nous, ils ne sont rien. Là-bas, les Maliens travaillent honnêtement pour subvenir à leurs besoins. Les Français qui résident chez nous sont prêts à vendre la tête du diable pour s’enrichir. Les temps ont vraiment changé. Car, le racisme s’accroît en France, même ici au consulat», déplore M. Bathyli qui conclut : «Après des années de va-et-vient, je suis beaucoup emmerdé au consulat de France à Bamako par ces petits Blancs qui n’avait pas encore vue le jour lorsque j’effectuais mon premier voyage chez eux».
M. DABO
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