Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Tieman Hubert Coulibaly était face à la presse le jeudi 19 avril 2018, pour donner des explications sur le rapport du Conseil de sécurité de l’ONU, conseil tenu il y a une semaine en présence du Mali. Le ministre a profité de l’occasion pour parler de l’actualité notamment l’accord de paix et la réconciliation, de l’armée malienne, la force G5 ou encore de la lutte contre le terrorisme. La conférence de presse a eu lieu au ministère des Affaires étrangères.
Dans le but d’édifier l’opinion nationale sur le rapport du représentant spécial des Nations Unies au Mali Annadif Mahamat sur la situation du Mali au conseil de sécurité de l’ONU mais aussi d’échanger avec la presse nationale et internationale sur l’actualité de ces dernières semaines dans notre pays. Une séance de travail à laquelle le ministre Coulibaly a participé à New-York pour non seulement prendre la parole au nom du Mali mais aussi de défendre la position du Mali pour la mise en œuvre de l’accord de paix et la réconciliation et tout autre détails nécessaire dans l’analyse du conseil de sécurité.
Parlant de l’accord de paix et la réconciliation, Tieman Hubert Coulibaly, trouve que cela est un projet politique central pour le Mali dans sa démarche de sortie de crise aujourd’hui il faut féliciter les différentes parties : « A ce point je peux vous assurer que les discutions sont en bonne voies, d’ailleurs normalement le MOC de Kidal et de Tombouctou seront opérationnel d’ici le 30 avril 2018 » déclare le ministre des Affaires étrangères. Aussi, le ministre dans son intervention a brièvement parlé de la MUNISMA dont le mandant semble être incompris selon le ministre : «La MUNISMA n’est pas une force de guerre mais plutôt de maintien de l’ordre » explique M. Coulibaly. Toujours selon le ministre, le Mali a son propre dispositif sécuritaire notamment dans la lutte contre le terrorisme qui est composé de l’armée malienne, la force conjointe de G5 Sahel et la Barkhane.
En plus, le ministre a parlé sur la Commission Nationale DDR, le processus de désarmement et de réinsertion : « Le gouvernement du Mali a déployé beaucoup de moyen pour ce volet, c’est vrai nous recevons beaucoup de critique mais seulement il faut avancer. Cette commission existe depuis fin 2015, elle a été créé par décret et le Mali y a investi beaucoup d’argent », dit le ministre des Affaires étrangères
A.Kodio