Le président sortant de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali, Aboudramane Maïga a été réélu à son poste pour un mandat de trois ans lors de la 16e assemblée générale statutaire de l’organisation. C’était le samedi 18 juin dernier au Centre international de conférence de Bamako.
L’ouverture des travaux de cette 16e assemblée générale de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls du Mali a enregistré la présence du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Dr. Alou Badra Macalou assurant l’intérim de son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, du président de l’Amicale, Aboudramane Maïga et plusieurs ex-ambassadeurs du Mali, notamment le doyen Mamadou Kaba, Mme Mariko Aminata Touré, première femme ambassadeur du Mali…
Plusieurs activités ont marqué cette 16e assemblée de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls du Mali. Il s’agit de la présentation du rapport d’activités, l’état financier, la présentation du rapport du commissaire aux comptes et la discussion et l’adoption des statuts et du règlement intérieur de l’organisation.
Pour le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Dr. Alou Badra Macalou, cette assemblée générale permettra de donner des institutions nouvelles à l’Amicale pour la mise en œuvre de la politique extérieure du Mali, notamment à travers la consolidation de l’unité et de l’intégration africaine. Et d’ajouter que l’assemblée se tient à un moment où notre pays à des défis à relever. En l’occurrence, la réforme constitutionnelle et les élections de 2012.
Après s’être excusé du retard qu’a connue la tenue de la présente assemblée générale qui devrait se tenir en 2005 (car le dernière assemblée date de 2004), le président sortant de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls du Mali, Aboudramane Maïga dira que malgré cette carence, son bureau a poursuivi avec ardeur ses activités.
Selon lui, ses activités vont dans le sens de la réalisation de leurs objectifs qui visent, entre autres, à défendre les intérêts matériels et moraux de leurs membres, à donner leur avis au gouvernement chaque fois que cela s’avère nécessaire, à assurer la formation et l’encadrement des jeunes diplomates, à participer à certaines activités hors de nos frontières, notamment l’observation des élections ou toutes autres missions liées à la recherche de la paix, de la sécurité et du développement.
« Pour nous qui avons eu le privilège d’occuper de hautes fonctions au nom de ce pays, la retraite ne saurait signifier désintéressement à la vie de la Nation », a expliqué le président sortant de l’amicale, Aboudramane Maïga.
Pour le président de l’amicale, le Mali a toujours été présent aux rendez-vous de l’histoire de l’Afrique et du Tiers-Monde et continue de remporter de grands succès. En témoignent, à l’en croire, les récentes rencontres à Bamako sur les questions de sécurité sous-régionale. Aussi, a-t-il poursuivi, le Mali regorge une forte présence d’ambassadeurs et de représentations d’organisations internationales. Cela, selon lui, traduit la confiance et l’intérêt que celles-ci portent à notre pays.
Cependant, malgré des efforts déployés, le président sortant de l’amicale a rappelé que les défis posés à notre diplomatie sont grands. Pour lui, il s’agira de contribuer à la prévention et à la recherche de solutions aux crises post électorales en Afrique en générale et celle de l’Afrique de l’ouest en particulier ; d’endiguer les menaces sécuritaires dans la bande sahélo-saharienne ; et de s’impliquer pour la dynamisation de l’Union Africaine pour une meilleure coordination des politiques des Etats et des positions de la Commission de l’Union Africaine.
Oumar Camara
