Notre reporter Adama Diarra a été victime d’une grosse injustice de la part de Mme Rebekha Dramé, consul à l’ambassade des Etats-Unis et chargée de délivrer les visas aux demandeurs. Le seul reproche fait à notre reporter est son jeune âge pour lui refuser le précieux sésame. Selon Mme le consul Rebekha Dramé, Adama Diarra s’exprimant très bien en anglais, une fois aux Etats-Unis d’Amérique ne rentrerait plus au Mali. De la façon dont il maîtrise l’anglais, il a toutes les chances d’avoir du travail au pays de l’Oncle Sam.rn
Agé de 28 ans et titulaire d’une maîtrise en anglais, Adama Diarra s’est vu refuser le visa d’entrée aux USA après une première présélection.
On croyait pourtant révolues ces pratiques. C’était mal connaître l’excès de zèle de certains agents de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali. Rebekha n’a aucune preuve pour dire que le journaliste ne regagnerait pas le Mali après le séjour de six semaines à Oklahama. C’est dommage qu’à ce jour, l’on agisse de la sorte dans cette ambassade pour laquelle nous avons assez d’estime et de considérations.
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Dans le lot des personnes retenues, notre reporter est le seul qui s’exprime correctement dans la langue de Sheakespeare. Les raisons avancées (jeune âge, maîtrise de la langue et célibataire) sont-elles suffisantes pour priver quelqu’un d’un tel voyage. Jugez-en vous-même monsieurs l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali.
Ce sont des frais qui ont été engagés pour la confection de passeport. Tous ceux qui sont à leur premier voyage ont été exclus.
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En mars 2007, dans le cadre du programme d’échange académique organisé par Oklahoma State University (OSU), des professeurs de journalisme de cette grande école ont séjourné au Mali. Au cours de leur séjour, ils ont organisé des tests marqués par des interviews. Le test qui a eu lieu à l’hôtel Salam a regroupé près d’une centaine de participants (journalistes, enseignants, guides et autres).
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Sur la centaine, seize ont été retenus. Les heureux gagnants ont été informés officiellement par ceux-là même qui ont organisé le test au Mali. Plus tard, ils auront la confirmation de l’Ambassade qu’ils ont été retenus.
Le mercredi 16 mai 2007, les seize retenus avaient été conviés par le service de visas de l’ambassade des USA au Mali pour subir l’interview afin de leur délivrer le visa.
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Après l’interview, Rebekha Dramé a pris sur elle d’écarter notre confrère et l’informa qu’elle est au regret de ne pas lui accorder le visa parce qu’il est jeune et que, parlant parfaitement l’anglais, il n’est pas évident qu’il revienne au Mali, après sa formation de 6 semaines. Or, les autorités consulaires des USA au Mali pouvaient faire signer à notre confrère une déclaration sous serment (attestant de sa bonne foi) à regagner le pays, dès la fin de sa formation. C’est là que se trouve tout l’arbitraire de la mesure prise par Mme le consul que nous allons continuer à dénoncer. Ah ! Injustice quand tu nous tiens.
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La Rédaction
rnLe Pouce du 18 Mai 2007
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