L’ancien Président de la transition, Pr Dioncounda Traoré, est au centre de la bataille politique entre les partisans de la candidature à l’interne du parti et les adversaires. Or, tous les deux camps se disent proches de lui. Les partisans, regroupés au sein de deux mouvements à savoir SOS-ADEMA et Mouvement Pour le Mali croient dur comme fer que leur camarade président ne serait pas indifférent au cri de cœur du peuple ADEMA et pensent qu’il répondra à leur appel. Les adversaires qui se trouvent être les soutiens à la candidature d’IBK disent au contraire que Dioncounda Traoré avait affirmé haut et fort qu’il ne serait pas candidat si son frère et ami IBK le devient et ils sont persuadés qu’il respectera sa parole. Entre les deux camps, Dioncounda Traoré semble opter pour le silence radio. Au cas où sa candidature serait une réalité, voici quatre grands obstacles qui se dresseraient devant lui :
Le premier obstacle : le manque de consensus
Les plus candides croiraient aux allégations des ministres qui ont juré la main sur le cœur qu’ils démissionneraient si Dioncounda Traoré devenait candidat. Et pourtant, ce sont ces mêmes ministres et cadres auxquels on a donné des postes au sein de l’administration, qui sont en train de critiquer les actions menées sur le terrain par les deux mouvements favorables à la candidature interne. Ce message doit être bien décrypté par Dioncounda Traoré avant de se lancer dans une bataille qui pourrait être perdue d’avance.
Le deuxième obstacle : son passé politique
Le patient et sage professeur de mathématiques est loin d’être exempt de reproche. Ses détracteurs pensent que son parcours politique a été caractérisé par un manque d’autorité, de leadership et de charisme. Comme ministre de la Défense et comme celui des Affaires Etrangères, son nom n’a jamais été cité parmi ceux qui ont laissé une bonne impression à ces départements, à l’image de Boubacar Sada Sy ou de Maître Alioune Blondin Bèye. A la présidence de l’Assemblée, comme successeur d’IBK, l’Hémicycle était devenu un haut lieu d’affaires où on a connu des députés qui se sont bien enrichis, sous le regard complaisant du premier responsable. A la tête de l’ADEMA, Dioncounda bat tous les records de longévité, pas par efficacité mais par défaut, parce qu’il a toujours cherché à arrondir les angles. Rarement, il a tranché un différend entre structures ou entre militants. A la tête de la transition, malgré les assurances données par la France, à l’arrivée de l’Opération Serval, Dioncounda n’a pas daigné écarter la junte et son Premier ministre de pleins pouvoirs, d’où un exécutif à deux têtes. Ses détracteurs pensent qu’il serait un Président de la République sans autorité, qui laissera prospérer une caste d’hommes d’affaires peu scrupuleux.
Troisième obstacle : sa grande proximité avec IBK
Beaucoup de gens pensent que sa candidature serait favorable à IBK au second tour, eu égard au fait que les deux personnalités n’ont jamais caché leur amitié, voire leur complicité, et le Président IBK a toujours appelé Dioncounda son frère aîné. Après que le parti de Dioncounda ait accompagné IBK pendant quatre ans, peut-il se démarquer de son bilan ? Les électeurs ayant une mémoire, ils pourront bien sanctionner la collusion entre les deux candidats.
Quatrième obstacle : sa gestion de la Transition
Lorsque le Président IBK se rend compte que son frère aîné ne joue pas franc jeu, il fouillerait dans les archives pour trouver une virgule qui manque à un rapport ou un zéro de plus à un chèque comme cela est de coutume en Afrique, pour le vilipender et le jeter à la place publique. Nous savons tous qu’en Afrique, il est difficile de gérer une transition sans laisser des taches noires susceptibles de compromettre. Donc, sa candidature court beaucoup de risques pour lui-même.
En somme, les partisans de la candidature de Dioncounda Traoré doivent avoir un plan B pour pallier à un éventuel désistement de leur candidat pour ne pas donner un prétexte aux soutiens d’IBK au sein de la ruche qui n’attendent que ça !
Youssouf Sissoko
Pas comme ces Rob-US, robu d’Européens qui avaient le choix entre la prison ou l’éxil
Ça reste des politicards
Mon cher Youssouf ni IBK ni son parti n’ont aucun intérêt à vouloir chercher a salir qui que se soit pour sa gestion des affaires publiques. A ce jeu ils ont trop à perdre. N’oublié pas qu’IBK a été premier ministre pendent 6 ans quant il était dans le parti de Dionkounda et ils en savent beaucoup, et IBK et son parti son entrain de terminer un manda de 5 ans qui est le plus scandaleux en terme de gestion des finances publique de l’histoire du Mali. C’est vos journaux qui disent que Dionkounda a affirmé ne pas se présenté contre IBK, personne à part les proches du pouvoir qui ont attendu cette soit disant promesse de Dionkounda.
Pas comme ces Rob-US, robuts du “vieux continent” qui avaient le choix entre la prison soit l’éxil…
Ces voyoUS sont les déscendants de White Shit
Il faut pour l’ADEMA un candidat qui incarne le changement pas Dioncounda
Je rêve ou quoi? Aucun malien conscient ne va accepter Dioncounda a la tête du pays. ADEMA est l’ennemi de la nation malienne.
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