* Dioncounda émettrait des réserves sur l’Accord-Cadre * Le Gouvernement peine à se donner une feuille de route * Le Conseil de sécurité de l’ONU repousse l’intervention militaire au nord

15

A Paris où il poursuit son traitement, le Président de la transition, Dioncounda Traoré, émettrait des réserves sur la viabilité de l’accord cadre, pendant que le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra peine à se donner une feuille de route et à installer dans le pays un vrai dialogue politique. Au même moment, le Conseil de sécurité des Nations unies saisi mardi par l’Union africaine,  pour l’adoption d’une résolution autorisant une intervention militaire, se montre peu pressé et joue la prolongation.

Dioncounda Traoré

Plus d’un Malien a retrouvé confiance avec la diffusion pour la première fois des images de Dioncounda Traoré, président de la transition depuis son agression le 21 mai 2012 par des manifestants en faveur de la tenue d’une convention nationale. Ces images diffusées viennent rassurer les plus sceptiques sur l’état de santé du président Dioncounda Traoré qui se porte comme un charme et garde sa sérénité habituelle.

Parmi les personnalités qu’il a rencontrées, figurent son Premier ministre, Cheik Modibo Diarra, des leaders de partis et élus maliens, des ministres de la sous-région. Puis, jeudi, c’est le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui lui a rendu visite à son hôtel. Les deux hommes se sont entretenus pendant près de 50 minutes. On voit que Paris a revu son agenda par rapport à la visite du président Dioncounda Traoré. Vue comme une visite privée, Paris avait annoncé qu’il n’y aurait aucune rencontre officielle avec le président de la transition malienne.

Selon certains de ses visiteurs, indique Rfi, « Dioncounda Traoré émettrait des réserves sur la viabilité de l’accord cadre signé le 6 avril entre la médiation burkinabè et les putschistes du 22 mars ». Mais, il n’y a eu aucune précision sur lesdites réserves. Suivi de près par les partenaires au développement, notamment l’Union européenne, qui en fait une des conditions pour reprendre pleinement leurs financements, le gouvernement de Cheick Modibo Diarra n’a encore produit aucune feuille de route et peine à jouer la plénitude de ses pouvoirs.

Sadio Lamine SOW vadrouille au Vanuatu
Tout comme l’équipe gouvernementale qui, sans feuille de route, a du mal à définir ses priorités. Sinon comment comprendre que le Ministre d’Etat ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Sadio Lamine SOW,  boude la réunion des ministres de la CEN-SAD, en Conseil exécutif extraordinaire à Rabat du 9 au 11 juin, pour se retrouver au même moment au Vanuatu pour participer à une réunion des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ? A sa place, c’est l’Ambassadeur du Mali à Tripoli et auprès de la CEN-SAD, Amadou Touré, avec à ses côtés, le Directeur adjoint à la direction Afrique du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Amadou Thierno Ndiaye et ses collègues qui devaient à cet effet se battre comme de beaux diables pour défendre le dossier du Mali, occupé dans sa partie nord par des groupes armés, avec le risque d’un élargissement du terrorisme, le trafic de drogue et du crime transnational.

Au lieu d’être à Vanuatu, qui mieux que le ministre des Affaires étrangères pouvait défendre ce dossier sécuritaire, inséparable de la situation politique interne du Mali ? Il était nettement mieux d’explorer les possibilités que peut offrir à notre pays membre, une nouvelle CEN-SAD qui va créer dans les jours à venir un Comité de paix et de sécurité et un Comité de Développement durable, et qui a en ligne de mire la lutte du terrorisme et l’activité des groupes séparatistes dans l’espace sahélo-saharien.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se donne du temps
Cependant, saisi mardi, par l’Union africaine pour l’adoption d’une résolution autorisant une intervention militaire, le Conseil de sécurité des Nations unies se montre peu disposé à donner son feu vert dans l’immédiat à une intervention militaire au Mali contre les rebelles touareg et les combattants islamistes qui contrôlent la partie Nord.

«Cela prendra du temps avant que le Conseil de sécurité soit en état d’approuver une intervention extérieure au Mali», a confié à Reuters un diplomate sous couvert d’anonymat. «Ce n’est pas que nous y sommes opposés, mais de nombreuses questions sur les modalités d’une telle intervention doivent d’abord trouver réponse», a-t-il ajouté, rapporte 20minutes.fr. Pendant ce temps, en l’absence d’une feuille de route et un dialogue politique en direction de l’ensemble de la classe politique et de la société civile, les partenaires techniques et financiers du Mali tiennent bien lié le cordon de la bourse, réduisant les activités au secours humanitaire. Cette situation plonge davantage le pays dans l’impasse, avec un gouvernement qui cherche encore ses marques, deux mois après son installation.

Quand au président de la transition, Dioncounda Traoré, opéré à deux reprises à l’hôpital du Val de Grâce à Paris, il aurait bien récupéré de ses blessures, mais devrait rester encore quelques semaines en France pour terminer les soins de cicatrisation de sa plaie au front. Selon ces visiteurs, le président de la transition serait moralement bien armé pour accomplir sa mission, même si aucune date n’a été encore fixée pour son retour à Bamako. Selon certains de ses proches, des questions de sécurité devront être réglées pour qu’il puisse exercer pleinement sa fonction. D’autres vont plus loin en exigeant l’identification et l’arrestation des auteurs de l’agression de Dioncounda.

Sécurisé la Transition
Cette agression a été assimilée à une tentative d’assassinat par l’Assemblée nationale qui a demandé l’ouverture d’enquêtes. Le Front uni pour la démocratie et la République(FDR), la famille politique de Dioncounda Traoré, a demandé l’ouverture d’une enquête internationale. Des enquêtes ouvertes sur des troubles à l’ordre public ont permis d’entendre plusieurs responsables politiques, sans pouvoir situer les responsabilités. Sous l’impulsion du ministre de la justice garde, des Sceaux, Malick Coulibaly, une autre enquête a été ouverte sur l’agression du Président de la transition pour « tentative d’assassinat, coups et blessures volontaires et non assistance à personne en danger ».

B. Daou

Commentaires via Facebook :

15 COMMENTAIRES

  1. dion-con-da a deposé une demande d’asile pour fuir ce guepier malo-mêl-liens..
    le cheik diara voudra bien refiler la patate chaude à son sanguinaire beau père de general..
    sanogo fait le dos rond en pensant sauver son nouvel statut d” ex president”…ridicule lorsque tu nous tiens..
    Le gouvernement tatillon fait du “laisse guidon”..comme on dit aux grins..
    Le peuple n’a plus de larmes pour pleurer..
    Les arrestations et crimes de la junte continue..
    Le cndre-machin dissout et vomit par la planète entière et l’onu se retrouve booster et dilluer dans l'”executif”somnanbule bamakoi..
    un proverbe touareg dit”le mensonge est une lance courbé dont les deux extremités mettent doublement en danger son utilisateur ”

  2. Seul, le FDR constitue la classe politique qui déstabilise ce gouvernement.
    Au lieu de faire le problème du nord une priorité, ils sont en train de jeter des discrédits sur le gouvernement. Pour eux la sécurité des institutions et le remaniement du gouvernement doivent être imminents. Ils n’ont pas encore compris que les destinées du peuple sont dans ses propres mains, les mains du premier Ministre de plein pouvoir. Dioncounda doit demander pardon au peuple pour avoir confisquer le pouvoir par le biais de la CEDEAO.
    Nous savons qu’il y a des journalistes apatrides qui sont payés pour faire le jeu du FDR. On ne les pardonnera jamais en ces moments difficiles dans l’histoire de notre pays.

    • Dites-moi comment est-ce que le FDR destabilise le gouvernement du DR Cheick Modibo Diarra? Vous ne faites qu’accuser le FDR mais honnetement dites-moi un peu au moins ce que vous leur reprochez depuis le 22mars2012. Convainquez-moi et je serai contre le FDR a l’avenir. Bonne comprehension a vous.

    • figuira komo, i boda, dioncounda ne demande aucun pardon. Toi le maudit de sanogo, c’est toi qui doit aller te faire foutre, toi le griot de sanogo.
      Bande de maudits, le peuple vous retirera tout ce que les armes vous ont donné

  3. FORT DE LA FEUILLE DE ROUTE A TRAVERS LE MESSAGE UNIFICATEUR ET D’ESPOIR DU PRÉSIDENT, LES MALIENS DOIVENT EMPRUNTER, ENSEMBLE, LA ROUTE DU PARDON, DE L’UNION, DE LA RÉUNIFICATION, DE LA RÉCONCILIATION ET DE LA RECONSTRUCTION DU MALI

    Bonjour,
    Un message fraternel fort de sens, en cette période difficile, a envoyé à tous les Maliens par le Président de la transition au Mali, Dioncounda Traoré. Malgré ses souffrances et l’épreuve dure qu’il a traversée suite à l’agression du 21 mai 2012 à Bamako, il dépasse son cas personnel, pardonne à ses agresseurs, souhaite un avenir radieux au Mali, demande au tout puissant d’aider les Maliens et à tous les Maliens d’agir comme un seul homme pour que le peuple Malien retrouve son équilibre et pour sauver le Mali.

    Pour ce faire, il invite les Maliens à s’unir, à se pardonner, à se réconcilier, à soutenir, à accompagner et à aider le PM, Cheick Modibo Diarra, dans sa mission difficile qui est de réunifier le Mali et d’organiser des élections propres.

    Tout en souhaitant bon rétablissement au Président Dioncounda Traoré, je suis heureux de constater qu’il a envoyé aux Maliens, à travers son message responsable, la FEUILLE DE ROUTE LA PLUS UTILE AUJOURD’HUI, à savoir un message d’espoir, d’union, de pardon et de réconciliation et une invitation à travailler ensemble en leur demandant d’agir comme un seul homme pour que le peuple Malien retrouve son équilibre et pour un avenir radieux au Mali. Il souhaite la réunification du Mali.

    Cette feuille de route du président, permettra-t-elle à celle du gouvernement de transition d’être relevé au grand jour ?

    Avec un tel message du Président Dioncounda Traoré, les Maliens doivent emprunter, ensemble, la route de l’union, de la réunification, de la réconciliation et de la reconstruction d’un Mali nouveau, uni et plein d’espoirs pour tous, où régnera une paix et une sécurité durables pour la quiétude de tous.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-amil : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
    TEL 00336 15 39 67 79

  4. Mon frere,faites appel a un agrege de grammaire française,si vous voulez….”Entre manque d’anticipations et bonne foi: le pilotage à vue, marque de fabrique du Gouvernement Cheick Modibo Diarra”
    Votre titre est sans ambiguite,encore une fois monsieur se met entre entre les deux…Assumez vous au moins!!! 👿

  5. Entre manque d’anticipations et bonne foi: le pilotage à vue, marque de fabrique du Gouvernement Cheick Modibo Diarra.

    Mis sur orbite en avril 2012 dans les moments les plus sombres de l’histoire du Mali indépendant, le Gouvernement Cheick Modibo Diarra, même si il n’est pas “d’union nationale” a reçu un large soutien des milieux politique, civile et militaire.

    Ainsi, il est l’une des rares choses qui ont fédéré autant de maliens depuis le 22 mars 2012 à cause notamment de l’estime, de la confiance et même de la sympathie de nombreux maliens à la majorité des hommes et des femmes qui la composent.

    Mais depuis les événements du 30 avril 2012 (qui ont vu l’arrivée en force du Cnrdre au devant de la scène après la guerre des bérets), et les chaudes négociations entre la junte et la Cedeao sur la conduite du pays au terme des 40 jours de l’intérim du Président Dioncounda, jusqu’aux événements du 21 mai 2012 (attaques inédites du président dans son bureau par des manifestants), de plus en plus de maliens se posent la question si toutefois le gouvernement Cheick Modibo Diarra est à la hauteur de la crise que traverse le pays.

    Ces interrogations sont confortées, non seulement, sur la gestion sécuritaire au sud avec l’omniprésence d’une junte qui lui fait de l’ombre, au grand désarroi des chancelleries occidentales et des partenaires techniques et financiers qui ne cachent pas leur hostilité à un régime d’exception et militaire, mais aussi et surtout à l’absence d’options claires dans la gestion du dossier du nord.

    Négociations ou guerre ouverte, intervention militaire étrangère ou non aux troupes étrangères pour récupérer le nord, la position du Gouvernement peine à se dessiner au détour de déclarations ambigües et de démarches confuses.

    C’est vrai, il n’est pas facile de reprendre en vol autant de dossiers brulants et de les traiter avec doigté surtout quand on a pas une très grande expérience de gouvernance, dans un pays où la puissance publique tend vers zéro, les acteurs politiques faussent le jeu des pouvoirs, le patriotisme et le respect de la chose publique sont à redéfinir.

    Mais gouverner c’est prévoir, et la première grosse erreur du Gouvernement Cheick Modibo est de ne pas d’entrée de jeu marquer son territoire (malgré le “plein pouvoir”) et de dégager ses objectifs stratégiques et ses grandes orientations tout en faisant l’inventaire des rapports de forces et des moyens humains, financiers, matériels, diplomatiques, socio-politiques et militaires dans le but de tenir très tôt un langage de vérité envers toutes les parties prenantes, une volonté ferme de réconcilier tous les maliens qui tiennent à la patrie, sans exclusive aucune, et d’aller de l’avant dans la normalisation politique et dans la récupération du nord du pays.

    Cet exercice aurait pu empêcher les événements malheureux du 30 avril et du 21 mai et faire l’économie de deux procédures judiciaires pour le pays.

    Dans une moindre mesure, les mêmes failles de gouvernance, permettent aujourd’hui aux hommes armés de s’adonner à un exercice parallèle et grave de pouvoirs exécutif et judiciaire, comme cela fut le cas lors de l’incursion dans les locaux d’Africable d’individus non identifiés le 12/06/2012, et de l’arrestation d’un certain Daou réputé proche d’ATT, pour ne citer que c’est deux.

    Et à chaque fois, le constat est le même, un aveu criant d’impuissance du gouvernement, et comme par magie à chaque fois il ne savait rien et il n’a rien vu venir.

    En tout cas c’est l’impression donnée à travers ses communiqués radiotélévisés tardifs qui laissent plus d’un malien sur leur faim.

    Trop facile comme alibi et mode de gouvernance, sinon les écoliers de l’école Mamadou Konaté, au quartier du Fleuve à Bamako ou ceux de l’école de la République à Bagadaji, pourront aisément et légitimement réclamé le poste de premier ministre du Mali.

    Alors les mathématiciens et astrophysiciens à la tête actuellement du pays, doivent vite nous calculer la limite, lorsque la puissance publique tend vers zéro, de la fonction du pouvoir transitoire dans un domaine de définition restreint et fermé à gauche par la fausseté du jeu politique par les principaux acteurs et fermé à droite par le manque de civisme.
    Sachant que toute démission est une indétermination.

    Mes chers amis, l’état n’est pas un organe immatériel ou volatile, il est composé d’institutions, de services centraux et déconcentrés de l’administration, de l’armée et de la justice dont tous les acteurs sont connus qu’ils soient en haut ou en bas de la hiérarchie et de la chaîne décisionnelle, comme disent les anglo-saxons ” Staff and line”.

    Compte tenu de cette situation, il est difficilement concevable de comprendre les tergiversations, les hésitations et les sentiments de “pris au dépourvu” donnés par notre gouvernement à chaque “réplique du tremblement de terre” dans l’exercice du pouvoir transitoire au Mali, si jamais l’autorité et les décisions publiques suivent la chaîne hiérarchique.

    Il est grand temps pour Cheick Modibo Diarra et son gouvernement de sécher “les larmes” je ne dirai pas de crocodile mais d’hippopotame (à cause d’une mention “bonne foi” que jusqu’à preuve du contraire je leur laisse, volontiers, le bénéfice du doute) et gouverner avec anticipation tout en se fixant une ligne de conduite claire avec la communauté internationale et avec nos partenaires techniques et financiers.

    Cela n’est pas une option politique dont on peut s’offrir le luxe de le prendre ou de le laisser, c’est plutôt une obligation naturelle, car le pilotage à vue, marche seulement pendant un temps, et celui-ci est malheureusement très court, tant que la “météo financière” fait que les finances de l’état peuvent encore soutenir la prime de l’échec, sinon ce seront l’implosion et la banqueroute garanties.

    Ce que personne ne souhaite et que Dieu nous en préserve.

    • “Entre manque d’anticipations et bonne foi: le pilotage à vue, marque de fabrique du Gouvernement Cheick Modibo Diarra.”
      =================================================================[1]-Si manque d’anticipations ,il y en a ??? Alors il est certainement du cote de ceux qui ont laisses le cancer s’installer dans le nord du Mali.
      [2]-Le manque de bonne foi est certainement du cote des memes qui voulaient des elections presidentielles malgre la situation chaotique du nord…
      ===================================================================
      “Alors à tous les énergumènes au QI inférieur à -100, errant sur Internet comme des chiens enragés, je leur dis,
      “Hören sie gut zu”! ( Écoutez moi très bien!), avec la rigueur allemande,….dixit Kassin.
      Votre desequilibre ethique semble incurable,vu que mr se prenne pour le plus intelligent du monde….Heureux que le createur de l’intelligence “Allah” ne la definit pas en fonction du QI.
      Quel manque de DISCERNEMENT ❗ … 😳 😳 😳

      • Qui a parlé de “manque de bonne foi” ici? Lis bien les billets avant d’amuser la galerie avec tes salades du Bronx!!

        • Ne conjectures sur la ou je vis mon cher….!!!
          😆 😆 😆
          “”Entre manque d’anticipations et bonne foi””,mr se met entre les deux…..J’ai rarement vu un malhonnete de ta pointure… 😈 😈 😈

          • Vous avez le droit de ne pas comprendre le français. Mais ayez l’honnêteté et le courage de le dire pour avoir l’assistance dont vous avez besoin pour avoir une lecture claire d’une opinion émise.
            Mon cher, j’ai écris qu'”entre manque d’anticipations” et “bonne foi” pour signifier que le gouvernement CMD n’anticipe pas quoi que de bonne foi. Ouf!!! Comment l’aurai je su que c’était difficile?

          • En grammaire française le mot “et” est une conjonction de coordination. Ici il coordonne les expressions ” manque d’anticipations” d’une part ET “bonne foi” de l’autre part. Suis je assez CLAIR ou bien faut-il que j’appelle un agrégé de grammaire française?

Comments are closed.