Difficile début du second mandat d’IBK : Le pouvoir va-t-il finir par composer avec ses opposants ?

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Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali

A l’allure où se déroule la gouvernance IBK en ce début plus calamiteux de son second mandat, le pouvoir a plus que jamais besoin de lâcher du lest en concrétisant son discours d’offre de dialogue. Le duo IBK-SBM a, visiblement besoin d’asseoir la classe politique en particulier l’opposition pour obtenir une sorte de pacte de non-agression et de relance. Mais, IBK aura-t-il l’humilité nécessaire pour se faire ainsi « trimballer » ?

Maliweb.net-Si une formule revient désormais régulièrement dans le discours politique au Mali, depuis plusieurs mois, c’est bien « concertations nationales », « dialogue de refondation » et des expressions similaires. Mais comment envisager de telles assises nationales sur la gouvernance politique, sécuritaire et sociale du pays sans au préalable rassurer la clé de voute de toutes les institutions de la République ?

Ces dernières semaines, par rapport au report des élections législatives, entre autres, ont été aussi marquées par des plaidoyers politiques pour un forum national de concertations entre Maliens. Des partis et regroupements politiques comme le FSD, la CFP, les FARE, la CODEM, l’APM-Maliko, YELEMA… sont vent debout sur ce terrain. Même des partis de la majorité sont favorables à ces concertations.

Plus aucun jour ne passe sans que l’on ne parle dans notre pays de dialogue, de concertations ou de « besoin pour les Maliens de s’asseoir autour d’une table pour se parler »… Cette demande ne date pas d’aujourd’hui, mais depuis la période du coup d’Etat 2012. Elle s’est intensifiée un moment avant l’élection présidentielle 2013. Cette réclamation est devenue encore plus insistante, ces derniers mois, surtout après la tenue de la récente élection présidentielle.

La plupart des observateurs de tout bord appelle à cette « rencontre des forces vives du pays » afin de diagnostiquer ensemble, en fils du même pays, les maux auxquels la patrie est confrontée pour en proposer des pistes de solutions consensuelles.

Et la conférence d’entente nationale (du 27 mars au 2 avril 2017) aurait pu servir à atteindre cet objectif. Mais, l’on a noté que ce forum a été plutôt concentré sur la problématique de la crise sécuritaire. Sans un résultat probant…

Dans ces conditions et avec la détérioration du climat sécuritaire (affrontements intercommunautaires) le besoin de rassembler dans un dialogue inclusif les forces vives du pays s’est toujours fait ressentir. Au point que même des leaders religieux sont souvent montés au créneau pour réclamer ce dialogue de renaissance. Cela n’a pas empêché la tenue de l’élection présidentielle 2018 dans un climat plutôt teinté de doute et de crainte. Cette élection, qui a conduit à la réélection d’IBK, s’est déroulée vaille que vaille et a fini par réveiller encore des tensions politiques. Dès lors, de nombreux acteurs politiques ne cessent de réitérer la nécessité de tenir ces assises nationales pour s’entendre sur ce que Serge Daniel de RFI appelle souvent un « smig politique »… Sauf qu’il doit s’agir désormais d’un « smig national » devant couvrir les défis politiques, sécuritaire, social, administratif, institutionnel, bref d’existence même de la nation malienne. Ce dialogue doit avoir un prérequis : affirmer l’intégrité du pouvoir du président de la République, le garant même du fonctionnement normal des institutions.

Or, en toute vraisemblance, soulignent les observateurs, le duo IBK-SBM a, à bon droit, la hantise d’un forum s’arrogeant des prérogatives d’une souveraineté sournoisement usurpée ! Un genre de conférence nationale souveraine bis pouvant étalé des velléités de remise en cause de la normalité institutionnelle du pays. Les acteurs politiques doivent s’éloigner d’une telle lecture du climat sociopolitique actuel. Même s’il est vrai que le pays traverse actuellement des moments difficiles, cette mauvaise passe doit être mise au compte de débuts tumultueux de tout mandat électif. Et des initiatives républicaines doivent se mettre en branle du côté de la classe politique, des organisations de la société civile pour l’ébauche de concertations salvatrices pour le pays. Des leaders moins affichés doivent jouer leur partition par exemple en passant par le Premier ministre pour déblayer le terrain à ce que Modibo Sidibé des FARE appelle « le dialogue national refondateur »

Ces initiatives devraient rassurer le chef de l’Etat sur le dialogue politique que ne cessent de réclamer presque tous les acteurs majeurs de la vie sociopolitique nationale. Ces assises permettront par exemple de poser les jalons des prochaines réformes constitutionnelles, des axes d’application de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger et d’autres défis de la gouvernance actuelle. Même si ces assises peuvent aboutir à une gestion consensuelle du pays, ce serait la pilule de traitement accepté de tous.

Boubou SIDIBE/Maliweb.net

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5 COMMENTAIRES

  1. Le dialogue ne peut s’établir que si la démocratie fonctionne normalement.
    Ceux qui ont la réalité du pouvoir ont confisqué le pouvoir expliquant leurs mépris pour ceux qui animent l’opposition.
    Ils ne sont pas prêts à lâcher le pouvoir car leurs seules préoccupations consistent à se servir des deniers publics .Ils ne veulent pas le dialogue car ils pensent que l’opposition aussi n’est intéressée que par les deniers publics .
    ILS NE VEULENT PAS PARTAGER LE POUVOIR ,MÊME SI L’OPPOSITION RECONNAISSE QUE LEUR CANDIDAT A GAGNÉ.
    Ils n’ont pas seulement confisqué le pouvoir,ils ont également confisqué le déroulement normal de la démocratie.
    Il suffit que le régime rentre dans le rang de la normalité démocratique pour que le fonctionnement normal de la vie politique s’établisse.avec comme conséquence l’instauration rapide de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national .
    La nation a besoin de tous ses fils pour faire face aux défis actuels.
    Ce n’est visiblement pas l’avis du pouvoir qui pense qu’ il peut venir à bout des défis majeurs sans la participation de l’ opposition.
    Il ne veut,en réalité,pas convier à la gestion concertée du pouvoir sans être sûr de profiter frauduleusement des deniers publics .
    Ils savent que celui qui anime l’opposition est foncièrement contre leurs banditismes caractérisés.
    Ils ne veulent pas se consacrer entièrement à la satisfaction de L’INTÉRÊT GÉNÉRAL alors le chef de l’opposition a pour principe le privilège de la sauvegarde de L’INTÉRÊT GÉNÉRAL .
    C’est pourquoi,ils ne sont pas seulement opposés politiquement à ses idées ,mais ils nourrissent une haine tenace envers L’HOMME.
    Ils se voient en prison,s’il est au sommet de L’ÉTAT.
    C’est pourquoi leurs inquiétudes ne sont pas l’instauration de la sécurité,mais empêcher SOUMAILA CISSE d’accéder au sommet de L’ÉTAT.
    Il s’agit là de leurs seules préoccupations.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

  2. L’opposition ferait-elle tout pour être aux affaires qu’elle ne se prendra pas autrement. Après avoir tout essayé pour empêcher la candidature d’Ibk? Aujourd’hui, elle tente de s’inviter à la t-able. Inutile, elle n’y viendra jamais et elle a intèrêt a attendre 2023 pour tenter de prendre le pouvoir démocratiquement, ce qui se serait difficile car, au lieu de travailler à informer sainement l’opinion, elle amuse la galerie avec l’intoxication et les vaines manoeuvres de destabilisation. Elle ne tire finalement aucune lecon de tout ce qu’elle a fait durant le premier mandat puisque c’est bien ce qu’elle encore entrain de faire à l’entame de ce second mandat. Mais ca ne marchera pas.

  3. comrades communique from Julu Mandingo to Julu Ubuntu. IBK will best deal with opposition by effectively managing numerous complaints by Malian people that are relevant to living conditions plus security in Mali. We all realize that numerous problems of Mali are not solely of IBK doing however, when IBK signed on to become president he knowingly inherited all problems created by all leaders that led Mali before him plus therefore is now responsible for those problems existence plus timely effective solution to those problems. If this is to much for IBK he should retire plus allow someone to lead who may more quickly solve all to long in existence many many problems living conditions in Mali possess. There is nothing complicated or excessive in requesting IBK do his job. Foregoing is IBK job as president of citizens of Mali. For foregoing reasons we will continue to encourage that IBK plus all other leaders of Mali receive In Kind treatment.
    Very much sincere,
    Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

  4. Combien de meeting et de marche soumy le voleur et sa bande d’idiots ont fait dans ce pays pour arriver à koulouba? Et quel a été le résultat?

    Le président IBK est resté à koulouba serein aujourd’hui plus qu’hier. Ces politiciens créent des fronts ici et là sans aucune conviction. Ceux qui étaient opposés il y’a de cela deux mois sont amis de circonstances aujourd’hui. Et ceux qui étaient ensemble pour la bataille de koulouba sont dos à dos aujourd’hui.

    Qu’est-ce que des gens comme ces vermines de politiciens peuvent bien changer dans ce pays? Ils cherchent tous des postes nominatifs. Mais c’est peine perdue. Le président IBK n’a pas de gestion consensuelle lors de son premier quinquennat et il la fera pas pendant ce second mandat.

    Qu’ils piaillent donc et fassent le nombre de meeting dans leur possibilité. Koulouba est à sa place et le seul chef est IBK. Les maliens font tranquillement leur vie. Ce sont eux qui souffrent de haine et de jalousie.

    • IBK le presiddent illegitime serein a Koulouba? Il faut voir ce qu’il fait depuis qu’il a vole les elections, voyages sur voyages c’est tout, il fuit le Mali et les Maliens pour aller ddormir dans les hotels 5 etoiles, mais a Paris comme a Washington et a New York ton illegitime President IBK a ete rejette et hue par des milliers de Maliens qui ont dit Boua voleur, Boua fraudeur, Boua ka bla

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