Dialogue Politique Inclusif: Yéléma maintient sa participation, mais exprime ses craintes

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Dans une correspondance adressée ce lundi à l’équipe et au Comité d’organisation du Dialogue politique inclusif, le Parti de l’ancien Premier ministre Moussa MARA fait siennes les observations formulées par l’URD. Tout en maintenant sa participation, YELEMA exprime ses craintes sur les chances de réussite du processus du Dialogue inclusif.

Excellences ; Mesdames et Messieurs ;
Le parti YELEMA, le changement a l’honneur de vous faire part de ses craintes quant à la réussite du processus du dialogue inclusif, considéré unanimement comme incontournable à la sortie de crise pour notre pays. Certaines situations illustrent ces craintes et le parti YELEMA le changement souhaite attirer votre attention dessus :
1. La multiplicité de positions et d’appréciations au sein de l’exécutif (Présidence, Gouvernement) sur la portée du dialogue, ses objectifs, sa mise en œuvre se traduit par une communication inefficace et des initiatives éparses comme celle de plusieurs ministres en rapport avec l’organisation du dialogue et la collecte des opinions des forces vives ;
2. La préparation du processus ne semble plus aussi inclusive qu’annoncé dans les intentions, certains acteurs politiques majeurs commencent à manifester leurs réticences et d’autres ont annoncé la suspension de leur participation au processus et de nombreux autres restent fermement sur leur position de rejet du processus ;
3. Les actes posés, notamment l’organisation les 3 et 4 septembre 2019, de rencontres de groupes de travail très mal préparées ayant débouché sur une mauvaise impression des participants quant à la prise en compte de leurs opinions en raison de l’opposition faite à tout débat et à toute discussion pendant ces rencontres ;
4. L’organisation annoncée de l’atelier de validation qui risque d’être précipité, avec peu de temps donné aux participants pour la préparer et surtout peu de temps donné aux débats et discussions, fait planer une impression générale de validation des termes de références sans échanges de fond ; ce qui augure de dialogue orienté et finalement vidé de son sens.
Le Parti YELEMA, le changement, qui maintient, jusqu’à preuve du contraire, sa participation dans le processus du dialogue inclusif, souhaite attirer de manière insistante votre attention sur ces situations. Il vous demande de vous employer afin d’apporter les améliorations souhaitables au processus pour accroître ses chances de succès.
Il s’agit notamment d’agir pour convaincre le maximum d’acteurs politiques et de la société civile de participer au processus. Vous ne devez pas hésiter à convaincre les autorités, notamment le Chef de l’État, à vous appuyer dans ces actions.
Il s’agit également de donner tous les gages aux forces vives quant à la profondeur des débats, à la possibilité d’aborder tous les sujets et au temps suffisant pour ce faire. À ce titre, il faut impérativement que l’atelier de validation annoncé dure le temps nécessaire à des discussions sur les projets de termes de références. Une semaine de discussion paraît indispensable à cela.
Le parti YELEMA vous encourage à travailler dans ces directions afin de relever ce défi majeur pour notre pays.
Je vous prie de croire, Excellences Madame et Messieurs, en ma considération distinguée.

Bamako, le 9 septembre 2019
Le Président
Moussa MARA
Commandeur de l’ordre
national

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2 COMMENTAIRES

  1. M. Moussa MARA est toujours dans la confusion . Cet jeune homme politique que beaucoup de maliens comptaient sur son destin politique meilleur , se sont rendus compte , qu’a cause de ses ambitions démesurées pour l’exercice du pouvoir . Il était durant des années opposé à IBK dans sa commune IV du District de Bamako, qu’il a toujours battu dans les urnes . Malheureusement , IBK l’a eu en le nommant Ministre puis Premier Ministre pour l’abattre définitivement . Cet homme Moussa MARA est toujours confus, il n’est avec personne et est avec tout le monde. En politique soit tu es pour ou contre. Il se croit le plus malin alors que c’est le contraire .

  2. Dialogue inclusif,dans un pays où l’état est privé,dirigé par des politiques qui ne pensent qu’à eux mêmes et leurs familles.L’excellence n’a plus aucune valeur,la médiocrité,l’incompétence ont surgis de toutes parts par une corruption à ciel ouvert.Un nouvel ordre de gouvernance s’impose au Mali,pour cela il faut impérativement casser ce système où la minorité détient tout.Moussa Mara a raison de faire des resserves quand à la réussite du Dialogue.Un dialogue doit être compris comme étant un échange entre deux ou plusieurs personne,afin de trouver des solutions à des problèmes posés.Tout le monde sans exception a participer de près ou de loin à cette crise que nous traversons;elle a plusieurs causes:familles,éducation,droits, devoirs gouvernance, etc….Le but rechercher est trouver une issue de secours,pour un nouveau démarrage après 51 ans de gâchis et d’inertie.

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