Dialogue politique inclusif: Le Premier ministre lance l’Atelier de réflexion sur la contribution de la Société civile

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Le Premier ministre, Boubou Cissé, a présidé, ce samedi matin, la cérémonie de lancement de l’Atelier national de réflexion sur la contribution de la Société civile au Dialogue politique inclusif. C’était dans la salle des 1000 places du Centre International de Conférence de Bamako (CICB).

Maliweb.net- A l’initiative du Ministère des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société civile, le Dialogue politique inclusif entre dans sa phase de consultation populaire. L’occasion pour la société civile de dire tout le mal qu’il pense de la gestion du pays. Invité à prendre la parole à l’ouverture, Bréhima Allaye Touré, président des Organisations de la Société Civile, a formulé des griefs contre la gouvernance en général, la  gestion de la sécurité, la corruption de plus en plus galopante…

Aux dires du président des OSC, la gouvernance publique reste le grand défi de l’instauration d’un climat de confiance entre gouvernés et gouvernants. «L’insécurité, dit-t-il, sévit dans 08 régions du Mali sur 10», et le gouvernement a opté pour la sous-traitance de la sécurité sur le terrain. Des situations qui mettent en mal, selon lui, le vivre-ensemble. Prenant la parole, Amadou Thiam, ministre des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société civile indique que toutes les réformes politiques nécessitent l’aval de la société civile qui est «une force de réflexion».

Concernant, l’atelier  national de réflexion sur la contribution de la Société civile au Dialogue politique inclusif, le ministre Thiam estime qu’il s’agit d’une «étape importante» du processus de consultation des forces sociales, un format qui ne «laisse personne sur le quai». «Pour ses efforts», le Premier ministre a salué le ministre des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société civile. Le gouvernement, assure-t-il, est conscient des enjeux de la crise actuelle du pays et cherche des voies et moyens pour nous sortir de cette crise.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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1 commentaire

  1. On sait nos politiciens diamétralement opposés sur comment gérer le Mali. Là autour d’une table, les volontés sont là pour concilier les points de vue.
    Reste que le diamétralement opposé, devienne une convergence de vue.

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