La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) de l’ancien Premier ministre Soumana SAKO décide de ne pas participer au soi-disant ‘’dialogue national inclusif et appelle avec ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS à la tenue d’un Congrès extraordinaire du Peuple malien. C’est ce qui ressort d’un communiqué du Bureau politique dudit Parti, signé de son secrétaire général, Soumana TANGARA, en date du 5 juillet 2019.Â
Selon le communiqué, le dialogue national inclusif ou dialogue politique et social inclusif tel qu’envisagé est un cheval de Troie pour faire entériner le projet ‘‘démocraticide’’ de «révision constitutionnelle’’ comme moyen devant faciliter la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.
Signé de son secrétaire général, Soumana TANGARA, ledit communiqué rappelle que le bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè s’est réuni en session extraordinaire le samedi 15 juin 2019, à son Siège sis à Hamdallaye,  à Bamako. Au terme d’une analyse approfondie des récents développements et des enjeux de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali depuis l’année 2012, et ce, à la lumière du projet dit de « dialogue national inclusif » ou «dialogue politique et social inclusif » a abouti aux principales conclusions suivantes.
D’abord, tel que proposé, ledit « dialogue national inclusif/dialogue politique et social inclusif » n’a pour seules motivation et finalité que de chercher les voies et moyens d’une illusoire « légitimation » ex post de l’Accord antinational d’Alger, lequel, faut-il le souligner, n’a fait l’objet d’aucune délibération ni, à plus forte raison, d’aucune approbation par aucune des institutions républicaines compétentes.
De même, pour la CNAS, ledit ‘’dialogue national inclusif’’ découle du soi-disant Accord politique pour la Gouvernance signé entre le Gouvernement et une frange minoritaire de partis politiques et d’associations. Ledit Accord politique pour la Gouvernance n’a aucune valeur juridique et ne saurait, en tout état de cause, s’imposer à la Constitution. Par ailleurs, la CNAS-Faso Hèrè n’en est pas signataire et ne lui reconnaît ni légitimité populaire, ni utilité républicaine, ni validité démocratique.
D’ailleurs, ce dialogue national apparaît aux yeux des responsables de la CNAS comme un cheval de Troie pour faire entériner le projet démocraticide de ‘’révision constitutionnelle’’ comme moyen devant faciliter la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. Certes, a dit communiqué, la Constitution n’est pas un livre saint au sens religieux du terme, mais elle n’est pas un chiffon de papier non plus. Le respect scrupuleux et la défense de la Constitution sont un devoir constitutionnel et patriotique de tout citoyen à commencer par le Président de la République.
Autres griefs du Parti CNAS-Faso-Hèrè, parmi les participants annoncés audit dialogue figurent de soi-disant ‘’légitimités traditionnelles’’. Or, il se trouve, explique le communiqué, qu’au nombre de celles-ci, plutôt rares sont celles qui peuvent se prévaloir d’une ‘’légitimité historique’’ certaine, intrinsèque et incontestée/incontestable. Pour la CNAS, aujourd’hui tout comme hier, ces soi-disant ‘’légitimités traditionnelles’’ font partie du problème et non de la solution à la crise multidimensionnelle qui perdure.
Dans la même logique, la CNAS trouve que les personnalités choisies pour conduire le processus ne sont pas aussi consensuelles comme le dit le gouvernement. Car, certaines d’entre elles sont soit trempées dans la conjuration qui a abouti au coup d’État du 19 novembre 1968, ou ont soutenu politiquement le coup de force antidémocratique du 22 mars 2012.
Enfin, tel qu’envisagé, le soi-disant ‘’dialogue national inclusif’’ ne saurait être autre chose que de la poudre aux yeux sans avoir ne serait-ce que valeur d’exutoire ou de catharsis collective. Pire, la CNAS trouve qu’il ne servirait qu’à en rajouter à la confusion et à la diffusion ou dilution des responsabilités, couverture trop facile pour masquer et occulter l’échec avéré des pouvoirs publics actuels à résoudre la crise multidimensionnelle dans laquelle notre pays continue à s’enliser.
Au regard de tout ce qui précède, le bureau politique national du Parti décide de ne pas participer au soi-disant ‘’dialogue national inclusif’’ et appelle avec ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS à la tenue d’un Congrès extraordinaire du Peuple malien.
En attendant, avec ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS, la CNAS-Faso Hèrè lancera bientôt le quatrième round du processus de Table-Rondes des Forces Vives de la Nation en vue d’une mise à jour du Manifeste de la Nation, véritable charte pour une sortie réelle et durable de la crise actuelle.
Par Abdoulaye OUATTARA
Pitoyable et pathétique comme ligne de défense, décidément pour Mr SACKO il n’y a rien qui vaille la peine de consacrer son temps. Il n’est d’accord sur rien ni avec l’opposition ni avec le parti au pouvoir. Pour lui s’il n’est pas au pouvoir rien n’est bon. Sinon comment comprendre que ni lui ni son parti ne trouvent leur compte dans aucune démarche ni de l’opposition, ni de la société civile encore moins avec le regime. Il a intérêt à comprendre que nous 18 millions de personnes qui ne pensent pas de la même façon et qu’il faut accepter nos différences pour avancer. Ça coûte que de participer à un dialogue, dire ses solutions pour une sortie de crise? Non mais lui en éternel insatisfait depuis 1991, il préfère bouder à toutes les occasions. Heureusement qu’il n’est que l’ombre de lui derrière un certain Tangara inconsistant.
Vive Soumana Sacko. L’homme véridique. Le malien n’aime pas les travailleurs honnêtes. Il aime ceux qui les mentent, les pillent et détruisent l’avenir de tout un pays.
“….dilution des responsabilités, couverture trop facile pour masquer et occulter l’échec avéré des pouvoirs publics actuels à résoudre la crise multidimensionnelle dans laquelle notre pays continue à s’enliser.” OUI ZOU, IBK A ECHOUE ET TOUT LE BROUHAHA (DIALOGUE) N’EST QUE L’EXPRESSION DE CE FAIT. POUR LE MALI, IL FAUT CE QUE VOUS APPELLEZ “Congrès extraordinaire du Peuple malien” QUE D’AUCUN APPELLE “DIALOGUE NATIONAL”.
LE TEMPS PRESSE ET IL FAUT SAUVER LE MALI EN S’ACCORDANT SUR UN “MINIMUM” (PAS AVEC IBK, MAIS ENTRE LES PATRIOTES MALIENS…. DE TOUS BORDS)
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