Dialogue politique au Mali: Soumaïla Cissé refuse de rencontrer Boubèye Maïga

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Conférence de presse de Soumaïla Cissé, le 17 août 2018 à Bamako. © Michele CATTANI / AFP

Des concertations politiques se tiennent au Mali, notamment autour des problèmes sociaux, politiques, et du nouveau projet de découpage administratif. Après une rencontre en début de semaine avec des partis de la majorité, ce samedi 10 novembre, le Premier ministre a rencontré deux opposants, candidats à la dernière présidentielle. Mais le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, lui, a décliné la proposition.

En déclinant la rencontre avec le Premier ministre malien, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et candidat malheureux au second tour de la dernière présidentielle, avance une principale raison.

Pour lui, tout dialogue politique au Mali doit être d’abord focalisé sur la question de la légitimité des institutions, notamment la première, c’est-à-dire le président de la République. En clair, Soumaïla Cissé ne reconnaît toujours pas la réélection du président Keïta.

En revanche, outre les partis de la majorité, c’est avec chaleur que d’autres opposants maliens, ex-candidats à la présidentielle, ont reçu le Premier ministre. C’est le cas de Choguel Maïga, du général Moussa Sinko Coulibaly ou encore de Maître Mountaga Tall. Ce dernier explique : « Nous l’avons reçu pour faire passer un message. Il faut sortir de la crise, un dialogue inclusif où tout le monde aura sa place. »

De son côté, à ses interlocuteurs, Soumeylou Boubèye Maïga a livré plusieurs messages. « Après l’élection présidentielle, il faut se tourner vers l’avenir », estime-t-il. Le Premier ministre entreprend donc une démarche d’écoute sur plusieurs sujets. Telle que la conférence sociale prévue au mois de janvier à Bamako, ou la réorganisation administrative encore appelée le « nouveau découpage territorial ».

Par RFI Publié le 11-11-2018

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3 COMMENTAIRES

  1. “En clair, Soumaïla Cissé ne reconnaît toujours pas la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta.”, c’est comme au Gabon de Ali Oumar Bongo dont l’opposant historique, Jean Ping, ne reconnait pas la réélection et mène la galère depuis 3 ans.

    Comme AOB du Gabon, IBK du Mali voudrait bien accéder aux revendications de l’ opposition mais cela ne fait pas l’affaire affaire de son PM Wangrin SBM qui a des velléités d’accéder au pouvoir de la même façon qu’ a fait IBK depuis 2013.Il sait que le pouvoir incarné par IBK va perdre de plus en plus tout le peu de crédibilité qui lui reste d’ici la fin du deuxième quinquennat.

    Il reste à voir si, comme AOB du Gabon est en chute libre en santé (AVC en Saoudie), IBK-Walker Whisky, le Tirailleur Sénégalais Gaulois ne va pas s’évanouir avant 2023 et que la stratégie de SBM, Luc-Luc le Lièvre gandakoïen gaois serait pris de vitesse par Soumi Champion de Niafunké qui, s’il reste intransigeant, pourrait profiter du cafouillage politique en cours.

  2. La stratégie de SBM ,à travers ces rencontres,consiste à mettre les questions électorales dans les calanques grecs.
    BOUBEYE est un animal politique qui place ses pions avec précision.Il n’est pas entrain de dialoguer,mais de laminer l’opposition
    Du côté de l’ URD,des stratèges ont certainement compris son jeu.
    C’est compris qu’ il est entrain de consolider sa position dans la majorité présidentielle.
    S’il arrivait à dialoguer avec l’opposition réelle sans permettre une organisation transparente et sincère des prochaines élections ,il aura permis de neutraliser son prochain vrai concurrent en 2023 SOUMAILA CISSE .
    IL SAIT QU’ IL NE PEUT ÊTRE AU SOMMET DE L’ÉTAT QU’ EN RÉÉDITANT CE QU’ IL A FAIT LE 29 JUILLET ET LE 12 AOÛT 2018.
    Il est entrain de former un grand parti pour faire face à l’URD,mais sans être sûr que ça soit réellement suffisant.
    Il sait que le pouvoir incarné par IBK va perdre de plus en plus tout le peu de crédibilité qui lui reste d’ici la fin du deuxième quinquennat.
    Que le pouvoir accède aux revendications de l’ opposition ne fait pas son affaire.
    SBM veut accéder au pouvoir de la même façon qu’ a fait IBK depuis 2013.
    Ce que fait l’opposition dirigée par SOUMAILA CISSE va dans le sens de la sauvegarde de la démocratie malienne.
    Elle doit être encouragée à rester intransigeant dans sa position :UN RÈGLEMENT PRÉALABLE DES QUESTIONS ÉLECTORALES AVANT TOUTES AUTRES CHOSES.
    On veut occuper le haut sommet sans souveraineté populaire.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

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