A l’issue de son 1er congrès extraordinaire le week-end dernier marqué par l’élection d’une instance dirigeante pilotée par Dr. Oumar Kéita en remplacement du fondateur Yeah Samaké, le Parti de l’action civique et patriotique (PACP) s’est dit opposé à l’organisation de la concertation nationale réclamée par une bonne partie des forces vives de la nation.
Précédemment président intérimaire après la démission de Yeah Samaké, Dr. Oumar Kéita a été porté à la tête du PACP à l’issue de son 1er congrès extraordinaire.
Avant, les leaders du parti avaient passé en revue la situation socio-politique du Mali. “Les appels aux concertations nationales sont rétrogrades. Elles décrédibilisent l’ordre constitutionnel”. C’est en termes que Dr. Kéita a répondu aux partisans de la tenue des concertations nationales.
Il a également dénoncé les maux qui gangrènent l’action publique. Comme remède, le PACP a proposé l’injection d’une forte dose de leadership pour le retour de l’autorité de l’Etat. Le président entrant a reconnu le leadership politique de son prédécesseur appelé à d’autres fonctions en dehors du Mali. “Yeah Samaké a brisé le mythe du président éternel de parti politique”, a-t-il salué.
Il est à rappeler que le PACP est une formation du centre, un regroupement de huit partis politiques qui ne sont ne reconnaissent ni de l’opposition ni de la majorité présidentielle.
Oumar B. Sidibé
“……Il est à rappeler que le PACP est une formation du centre, un regroupement de huit partis politiques qui ne sont ne reconnaissent ni de l’opposition ni de la majorité présidentielle……” 🙂 hum en somme une “bitch”? ou une hermaohrodite?
C’est pas un regroupement de partis politiques, mais une association a caractere “ethnique”. Un parti qui ne fait que la culture de l’homme en lui attribuant toutes les bonnes choses du monde sur du faux. J’ai observe’ ce parti pendant un moment pensant qu’il y avait quelque chose dedans, mais helas!!!
Bonjour,
La conférence d’entente nationale n’a pas été proposée par l’opposition, ni par Tiébilé. Elle est intégrée à l’accord de paix.
Comme l’a proposé l’opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les concertations nationales étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.
Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.
C’est pourquoi, une conférence d’entente nationale a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.
UNISSONS-NOUS AUTOUR DE CET ACCORD DE PAIX ET DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
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