Dialogue national inclusif : YELEMA propose des thématiques

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Le président du parti YELEMA, Moussa Mara, l’Honorable Bafotigui Diallo ainsi que Hamidou Doumbia étaient face à la presse ce samedi 12 octobre à la maison de la presse. Pour présenter leurs propositions de thématiques concernant le Dialogue National Inclusif (DNI).

« La paix et la sécurité; la politique et l’institution; la gouvernance; le social; l’économie et les finances, et enfin la culture, la jeunesse et le sport » sont les thématiques proposées par le parti Yèlèma, selon Moussa Mara, président du parti.

Le parti YELEMA a ressorti  des sujets à débattre concernant chaque thématique. Il a ensuite fait des propositions à travers ces sujets.

Concernant la première thématique, qui est la paix et la sécurité, les sujets ressortis sont l’Accord pour la paix; l’armée et la défense; la justice et la réconciliation. Pour la deuxième thématique, son sujet est l’institutions; les partis politiques et le système électoral. Le sujet  de la troisième thématique, est la corruption. Celui de la  quatrième est le dialogue social. La cinquième problématique, a pour sujet à débattre, la gouvernance économique et financière; l’inclusion de la Diaspora; revenus des maliens. Enfin ceux de la sixième thématique sont la jeunesse et la citoyenneté; le sport; la culture; la religion et le culte.

Le parti YELEMA a proposé au niveau de l’Accord pour la paix, d’identifier éventuellement ses points négatifs à rediscuter, de faire ressortir les points positifs à mettre en œuvre rapidement et d’organiser le dispositif pour l’améliorer. Sur le sujet de l’armée et la défense, YELEMA propose que l’état-major général de l’armée au centre de notre pays réunisse tous les officiers généraux et supérieurs et recueillir leurs opinions sur la direction des forces depuis l’état-major général jusqu’aux commandements de terrain, les nommer et les maintenir sur une durée d’au moins deux ans en leur laissant carte blanche pour agir sans aucune interférence politique, etc. Quant à la justice, le parti propose que la loi d’entente nationale soit corrigée.

Sur les questions institutionnelles, il propose de diminuer les pouvoirs du Président de la République, en supprimant la possibilité de dissolution de l’assemblée nationale par le Président de la République, mettre en place la validation obligatoire par l’assemblée nationale des principales nominations gouvernementales et aux postes sensibles de l’État( ministère régaliens, direction de la sécurité, direction du trésor…) afin qu’on ne mettent pas n’importe qui n’importe où, a dit Moussa Mara, le président du parti.

Pour la question de la corruption, il propose d’institutionnaliser le soutien aux lanceurs d’alerte, les rémunérer et  de les protéger; doubler le budget de la justice; supprimer la direction du conseil de la magistrature par le président; vider tous les dossiers en instance au pôle économique dans un délai de deux ans; bannir à vie de toute responsabilité pour tout citoyen condamné pour infraction financière, etc…

Sur le sujet de la religion, YELEMA propose de formaliser la laïcité à la malienne, de donner un statut aux leaders religieux, de mieux organiser et donner des moyens aux structures faîtières, préciser les rapports entre l’État et la religion, la politique et la religion.

Pour conclure, le parti YELEMA rappelle à l’État que pour la crédibilité des réformes consécutives au dialogue, qu’il est indispensable que l’Assemblée Nationale soit renouvelée au préalable.

 

Aminata SANOU 

Stagiaire 

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