Dialogue national inclusif : Sécurité, garde haute

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Le Centre international de conférences de Bamako est l’un des endroits les plus surveillés de la capitale. Le temple des grands rendez-vous affiche un dispositif sécuritaire impressionnant. Avant le périmètre immédiat du CICB, les agents de police organisent la circulation routière du mieux qu’ils peuvent pour faciliter l’accès. à l’entrée principale, un portique est installé pour détecter les objets métalliques et les armes. Pour avoir accès à l’intérieur, il faut montrer patte blanche avec un badge. L’organisation, les délégués, la sécurité et la presse : chaque catégorie a son badge.

« Nous sommes mobilisés et nous faisons en sorte que les travaux se passent dans les meilleures conditions de sécurité », confie un agent de police en uniforme noir et armé d’un pistolet accroché à sa ceinture. Ses collègues assis à l’entrée principale sont attentifs à tous les mouvements dans le hall principal où des participants devisent tranquillement entre deux séances des travaux. Les policiers ne sont pas les seuls à veiller au grain. Ils sont épaulés par des agents des sociétés privées de sécurité comme Protect Plus qui s’est vue confier le portail principal du CICB.

Ce sont eux qui régulent le mouvement des foules au niveau du scanner. « Déposez vos téléphones et les objets métalliques », recommande l’un d’entre eux, debout, tenant un récipient d’une main et une matraque de l’autre. Dans son bureau, le chef de la Cellule de coordination de la protection des hautes personnalités, au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, est attentif aux messages qui passent en rafale dans son talkie-walkie. Le commandant Idrissa Diallo est un habitué des grands événements. Il explique que le dispositif sécuritaire a été mis en place plusieurs jours avant le début des travaux.

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