Toutes nos forces et toutes nos intelligences doivent être mises en commun pour maintenir notre train national sur les rails et le conduire à la gare de la sortie de crise
Nous voilà à l’ultime phase du Dialogue national inclusif (DNI). Demain, les Maliens de toutes sensibilités sont conviés au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ pour la cérémonie d’ouverture du Dialogue national inclusif, présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Quoi de plus normal. En effet, le DNI est une initiative du chef de l’état qui, dans son adresse à la nation, le 16 avril 2019, a annoncé l’organisation d’un dialogue inclusif qu’il a voulu comme «un grand moment d’évaluation et de propositions». Le processus, conformément à la volonté du président Keïta, a été conduit par un Triumvirat composé de trois personnalités : Pr Baba Akhib Haïdara, Médiateur de la République, Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre et Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre de la Culture et du Tourisme.
Le 2 mai 2019, le nouveau Premier ministre, Dr Boubou Cissé et des partis politiques ainsi que des groupements de partis politiques ont signé un Accord politique de gouvernance dont l’article 5 du chapitre III stipule : «Les parties signataires dans l’intérêt de la stabilité nationale, conviennent de la tenue d’un Dialogue politique inclusif sous la haute autorité du président de la République».
Dans cette perspective, le chef de l’état a, dans un discours à la nation en mai 2019, demandé aux partis politiques, mouvements et groupements politiques, société civile, autorités religieuses et coutumières, centrales syndicales et syndicats autonomes de faire des propositions quant au format et au contenu du Dialogue.
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