Après les concertations dans les communes, les cercles, les régions, les ambassades et consulats, il ne reste plus que la phase finale du Dialogue national inclusif dont la tenue est prévue pour bientôt. Le Rassemblement pour le Mali (RPM), qui a participé à tout le processus de ce dialogue, se prépare activement à prendre part au débat au niveau national.
C’est dans cette perspective que le parti présidentiel a organisé, samedi dernier, une conférence des cadres au Centre international de conférence de Bamako. «Réflexion sur le Dialogue national inclusif» était le thème central de cette rencontre. Ont échangé sur le thème les membres du bureau politique national du RPM, plusieurs ministres «Tisserands», et de nombreux cadres de la formation politique.
Il convient de préciser que lors de la rencontre, les participants ont échangé sur six thématiques. Il s’agit des thématiques «Paix, Sécurité et Cohésion sociale» ; «Politique et Institutionnel» ; «Gouvernance» ; «Économie et Finance» ; «Social» et «Femmes, jeunes, culture et sport».
À l’ouverture des travaux, le président du RPM, Dr Bokary Tréta, a indiqué que la conférence des cadres vise à préparer au mieux les leaders du parti qui prendront part au Dialogue national inclusif. «Nous voulons apporter les solutions, à notre avis, les mieux partagées, les plus acceptées qui, fondamentalement, feront avancer le pays», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Bokary Tréta est revenu sur l’adresse à la Nation du président de la République, le 4 novembre dernier au cours de laquelle Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé des mesures fort intéressantes sur l’Armée et pour notre pays. De même, le dirigeant politique n’a pas manqué de saluer les initiatives en cours pour lutter contre la corruption au Mali.
«Moi, je me réjouis que le président de la République et sa majorité ont eu le courage d’engager cette lutte contre la corruption. Nous avons eu le courage que nous, nous allons monter sur l’arbre de la transparence… Au Dialogue national inclusif, il n’y aura aucun cadeau, nous avons réussi à étendre la période sous examen, au lieu de 2012 à maintenant, que ça soit donc de 1991 ou 1992 à maintenant, ce qui peut, peut-être, expliquer les réticences de certains à venir monter sur l’arbre de la transparence », a martelé le président du parti du Tisserand.