Du 14 au 22 décembre, les Maliens ont posé un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels le pays est confronté pour tracer les contours d’une nouvelle ère. Les résolutions et recommandations, issues des discussions, serviront de ressorts pour surmonter les difficultés qui entravent la stabilité et le développement de notre pays
Sans conteste, le Dialogue national inclusif aura tenu toutes ses promesses. «Oui, je suis fier des rapports qui m’ont été faits de vos travaux», s’est réjoui le président de la République qui a présidé, hier au Palais de la culture, la clôture des travaux. C’est à 10 heures 20 minutes que le président Ibrahim Boubacar Keïta a fait son entrée dans la salle, précédé quelques minutes plutôt par l’ancien président Amadou Toumani Touré et le Premier ministre Dr Boubou Cissé. Dans la salle Bazoumana Sissoko, il y avait également des chefs d’institutions de la République, des membres du gouvernement, des diplomates… Tous ont tenu d’être présents à cet événement de haute portée.
L’assistance a d’abord pris connaissance des quatre résolutions qui ont sanctionné la rencontre. Des résolutions issues d’âpres discussions sur les questions relatives à la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la politique et institutionnelle, la gouvernance, l’économie et les finances, la culture, la jeunesse et le sport. «Au cours des débats, les interventions ont été souvent passionnées, parfois mêmes rudes ; mais elles ont été toujours empreintes d’un attachement viscéral au pays», a témoigné, au nom des facilitateurs, Baba Akhib Haïdara.
Les participants au Dialogue ont, en effet, dégagé des recommandations articulées suivant ce chronogramme : le court terme (immédiat), le moyen terme (3 à 5ans) et le long terme (5 à 10 ans et plus). Au sortir de cette rencontre, les facilitateurs sont persuadés que le peuple malien fonde un grand espoir dans les conclusions qui en sont sorties. «La Nation et ses dirigeants se doivent de transformer l’essai», exhortera Cheick Sidi Diarra, président du Comité national d’organisation.
Un Mécanisme indépendant de suivi-évaluation sera mis en place pour la mise en œuvre des conclusions de ce Dialogue. Il s’agira, selon l’expert Nouhoum Sankaré, d’une structure légère placée auprès du président de la République pour l’assister dans l’orientation, la coordination et le pilotage de l’exécution des résolutions et recommandations. «La durée de vie de ce Mécanisme, qui pourrait prendre la forme d’un comité indépendant, va au-delà des mandats politiques électifs actuels», a-t-il précisé.
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