Le Dialogue national inclusif se fera sans le FSD (Front pour la sauvegarde de la démocratie). Il « déclare, solennellement, ne pas participer au reste du processus du Dialogue tel que mis en œuvre ».
-Maliweb.net- Le Dialogue national inclusif connait de nouvelles défections. Après la plateforme « An Ko Mali », c’est autour du FSD (Front pour la sauvegarde de la démocratie) de se retirer du reste du processus, tel que mise en œuvre. Soumaïla Cissé et ses amis l’ont fait savoir à travers un communiqué en date du 21 septembre.
Les frontistes reprochent au processus son manque inclusivité. Ils affirment avoir senti la ferme intention du gouvernement de « ne pas intégrer les questions de fond constituant les paramètres fondamentaux de la crise multidimensionnelle malienne ».Il s’agit des « raisons du blocage dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger en vue de sa nécessaire relecture, à la question de l’opportunité et la pertinence de la révision constitutionnelle en ce moment crucial d’aggravation de l’insécurité, mais aussi et surtout en l’absence de l’Etat à Kidal et sur des pans entiers du territoire national ».
Aussi, pour ne pas subir le même sort réservé aux conclusions de la « Conférence d’entente nationale » de 2017, le FSD souhaite que les propositions adoptées au cours du DNI aient un caractère exécutoire et contraignant et suivi par un Comité paritaire indépendant. Celles-ci ont essuyé « un refus catégorique à travers une fronde injustifiée », indique le communiqué du FSD.
Face à cette situation, le FSD affirme constater avec regret que « les espoirs d’un véritable « Dialogue national inclusif », franc, sincère, démocratique et participatif, s’amenuisent de jour en jour (…) ». Ainsi, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) « déclare, solennellement, ne pas participer au reste du processus du Dialogue tel que mis en œuvre ».
Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net