Dialogue national inclusif : Chacun a pu exprimer ce qu’il avait sur le cœur

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Souvent houleux mais sincères, les échanges ont permis aux uns et aux autres de partager avec l’assemblée ce qu’ils pensent être des solutions à la crise

C’est aujourd’hui que commencent les travaux en plénière du Dialogue national inclusif au Centre international de conférences de Bamako. Au sortir des travaux en commissions qui ont duré cinq jours, certains participants donnent leurs impressions. Le président du Parti citoyen pour le renouveau (PCR), Ousmane Ben Fana Traoré, a d’abord tenu à rappeler que le dialogue est avant tout une vertu. «Chaque fois que des hommes se parlent, très souvent la lumière jaillit des échanges», a-t-il affirmé.
Lors du déroulement des travaux en commissions, notre interlocuteur a positivement noté le comportement et les propos tenus par les délégués. «Aucun Malien ne peut être insensible à ce que la CMA a dit dans la Commission paix, sécurité et cohésion sociale. Cette déclaration interpelle et montre à suffisance que le dialogue était nécessaire», a apprécié Ousmane Ben Fana Traoré.
Le dirigeant politique est d’autant plus conforté dans son optimisme qu’il confie avoir aussi observé des responsables de l’ex-rébellion présenter les excuses, la reconnaissance dans l’Accord de certaines faiblesses qu’ils acceptent de mettre en débats, pour que cela soit corrigé. Un autre point de satisfaction pour le président du PCR a trait au renforcement des liens entre la Région de Kidal et le reste de la République. «La ‘malianité’ qui ressort dans les débats qu’eux-mêmes ont prononcée a touché le cœur de beaucoup de Maliens», a-t-il insisté.

Pour Ousmane Ben Fana Traoré, le besoin de développement qui est une réalité est aussi apparu dans les interventions des représentants de la CMA. Aucun Malien, ajoutera-t-il, n’est insensible à la situation de ces zones qui ont besoin d’eau, d’écoles, d’infrastructures, d’industries. Selon le dirigeant politique, tout a été abordé aDéfinir l’image mise en avantu cours des débats : les questions de paix et de sécurité, les problèmes de gouvernance, le foncier qui touchent le cœur des Maliens, la justice et son fonctionnement, la jeunesse, les femmes.  «Les différentes propositions peuvent aider demain à aller vers une réconciliation forte entre les Maliens», a-t-il espéré. Et le patron du PCR d’affirmer que même ceux qui n’ont pas accepté de venir à la rencontre n’auraient pas proposé plus que ce qui a été dit.

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