A quelques mois de l’élection présidentielle, l’opposant Tièbilé Dramé rencontre différents chefs de partis politiques et des leaders de la société civile insatisfaits du bilan du 1e mandat du Président Ibrahim Boubacar KEITA. Dans sa démarche, ces concertations visent à préparer une alternance crédible au Mali.
Si ces échanges entre Tièbilé DRAME et ces leaders ont permis de s’accorder sur la nécessité d’améliorer la conjoncture socioéconomique, politique et sécuritaire du Mali, il n y a aucune évidence que ces acteurs se mettent ensemble dans le cadre d’un projet commun de société pour le Mali. Le contenu conféré au concept de l’alternance, la manière dont elle s’opérera et la question des hommes et femmes capables de la conduire, constituent autant de divergences qui rendent très incertaines une mutualisation de leurs efforts.
Dans le lot des leaders rencontrés par Tièbilé DRAME, figurent Oumar Mariko du parti SADI, le chroniqueur Ras Bath, KalfaSanogo le maire de la commune urbaine de Sikasso, l’ex Premier ministre Soumana SAKO du parti CNAS Faso Hèrè, du Général Moussa Sinko Coulibaly de la plateforme pour le changement, l’ex Premier ministre Moussa Mara du parti YELEMA, le jeune chef religieux ChoualaBayayaHaidara et Soumaila CISSE de l’URD.
Dans ce groupe, nous pouvons recenser deux tendances. La première concernede jeunes loups de la scène politique nationale et de la société civile malienne (Moussa Mara, Ras Bath, ChoualaBayayaHaidara, …) qui veulent rompre avec un mode de gouvernance dont les échecs sont connus de tous. Quant à la seconde tendance, elle se rapporte à certains vieux « briscards » de la politique malienne depuis les années 90 (TièbiléDramé lui-même, Soumana SAKO, Oumar Mariko, Kalfa SANOGO, Soumaila CISSE, etc).
Le dénominateur commun de tous ces leaders est le changement. En d’autres termes, ils réclament le départ du Président de la République dont ils n’apprécient pas le bilan pour plusieurs insuffisances. Ils revendiquentde meilleures alternatives pour les maliens.
A voir de très près, ce groupe de leaders souffre d’homogénéité pour constituer un bloc pour le changement. Les jeunes leaders qui le composent ont fondé leur combat pour rejeter les dernières décennies de gestion des affaires nationales dont les dirigeants n’ont pas su mobiliser le Peuple autour des priorités (éducation, sécurité, défense, justice, …).
Ils sont relativement neufs sur la scène politique nationale. Ils n’ont pas assumé de « responsabilités » pendant la période ci-dessus indiquée pour en être comptables. De ce fait, ils sont plus en phase avec le Peuple qui insiste sur le renouveau politique désormais incarné par la nouvelle génération.
S’agissant des vétérans sur la scène politique, ils sont de plus en plus désavoués. Au sein de l’opinion publique, il est aisé de se rendre à l’évidence que ces anciens perdent progressivement leur légitimité pour porter un quelconque projet de changement au Mali.
Ils sont nombreux, les citoyens maliens qui sont convaincus que ces derniers ont une grande responsabilité dans les faits qui imposent de nos jours, la voie du changement. Ils ne méritent plus la confiance du Peuple. Ils ont eu leur temps et des opportunités pour prouver leurs capacités sans y arriver.
Beaucoup de citoyens maliens semblent désormais comprendre la nécessité d’une transition générationnelle dans la gestion des affaires publiques.
Au-delà de ces considérations, les orientations politiques de bon nombre de ces leaders acquis tous à l’idée de changement, sont logiquement difficiles à concilier. C’est le cas par exemple entre Ras Bath et tous ces anciens à commencer par Tièbilé Dramé, Soumaila Cissé. Le chroniqueur (Ras Bath) ne cesse de réclamer leur retrait de la compétition électorale pour des raisons que nous avons déjà évoquées ci-dessus.
Dès lors, pouvons-nous prévoir que Ras Bath mobilise en faveur d’une de ces figures lors de la présidentielle ? La cohérence entre les idées et les actions peut nous conduire à dire non.
Cependant, rien n’est à exclure du moment où il s’agit de la politique à la malienne. On y observe des incohérences des plus saugrenues.
D’autres jeunes leaders politiques à l’image de Moussa Mara et Moussa Sinko Coulibaly ne commettront pas l’erreur politique de sacrifier leurs candidatures au profit d’un Soumaila CISSE qui ne vit plus que pour devenir Président de la République du Mali.
Qui ignore la proximité entre l’initiateur de ce dialogue politique Tiebilé DRAME et Soumaila CISSE pour qui, il semble baliser le terrain ?
Ces deux hommes politiques (Moussa MARA et Moussa Sinko COULIBALAY,…) ont leurs cartes à jouer lors de cette élection présidentielle et doivent se démarquer de tout symbole des échecs de l’ère démocratique aux positions qu’ils ont défendues jusqu’ici.
De manière générale, ces jeunes leaders ne devraient-ils pas oser l’opposition pendant tout le temps que cela exigera au lieu d’associer leurs images à un certain mode de gestion des affaires publiques qui vont sans nul doute affaiblir leur légitimité au sein du Peuple ?
En état de cause, après ce dialogue entre le Président du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) et plusieurs leaders, les dés sont loin d’être jetés pour la création de ce bloc politique pour l’alternance au regard des frontières idéologiques qui s’érigent entre eux.
La Rédaction
Comme chien qui aboye ne mord pas, une personne qui dialogue sans cesse ne sera jamais productive!
le mali n’a plus droit a l’erreur. il faut avoir le bon casting…..! la jeunes qui sont actuellement au devant de la scène politique et les leaders ont religieux represent les vrais dangers pour votre avenir…..
Des escrocs a la structure mentale complexe et aux ambitions égoïstes doivent etre evites par tous les moyens, un second yabe signera la fin du mali…
regardez des jeunes comme koita, racine, mara et sinko….. franchement le mali et les maliens se doivent d’etre tres vigilants.
IBK n’aurait pas pu etre leu sans la jeunesse dont les jeunes sabati je ne sais quoi encore….. et maintenant ils se plaignent de lui, bien sur a juste titre, car ibk incarne la calamite meme pour ce pays… rien qu’a y penser j’ai envie de réclamer un autre 26 mars, rien que pour lui et sa famille…. beaux frères, neuveux, cousins beau frères ….
La présidence du mali n’est pas une question de génération. Le debat ne peut pas être a ce niveau. Nous voulons des individus vraiment compétents et ayant une forte experience au plan national ou international, de reelles visions pas des chimères et grande gueules comme I.B.K.
Je ne vois que deux candidats qui en valent la peine: il s’agit de Soumeila CISSE et Zoumana Sacko, et dans une certaine mesure Tatam Ly.
Je voudrai rappeler que Moussa Trore a pris le pouvoir a 32 ans, Alpha a 35 ans, IBK en tant PM en tant que jeune, ATT n’etait pas vieux quand il parvenait auy pouvoir, Moussa Mara a ete le plus jeune PM, on a tous vu ou il nous a conduit a cause de ambitions politiques aussi immatures que demesurees.
Nous n’allons prendre aucun risque encore avec des imcompetents, bavards et pathologiquement ambiteiux comme mara, sinko et consorts comme Bath un garcon manifestent efficace pour éveiller les consciences, mais mal eduque, immature et en rupture avec la societe qu’il veut diriger… diriger un pays ce n’est pas manger des pasteques…..
Seules les valeurs intrinseques doivent peser a l’heure du choix.
Nous n’allons pas nous suprendre par une jeunesse dépravée qui n’a que les viols collectifs a nous offrir. La jeunesse actuelle dans sa grande majorite est un veritable danger pour le pays.
Ces salopards d’apatrides assoiffés de pouvoir ce sont fait à l’évidence qu’aucun d’eux n’arrive à la cheville du président IBK et veulent s’unir pour espérer détrôner le Mande Massa. Ce que ces journaleux ne disent pas aux gens c’est que toutes les démarches dans ce sens ont échoué. L’alternance ne sera pas pour cette année mais pour 2023 mais beaucoup de ces assoiffés de pouvoir seront hors circuit. Tant mieux pour le Mali. Le président IBK est sûr de sa force. Que les diables s’unissent ou pas les élections de cette années sont d’ores et déjà gagnées par le président IBK en un seul tour.
En démocratie,seul le peuple a la légitimité de choisir parmi les générations d’hommes politiques,de les écarter ou de les plébisciter.
Les jeunes qui viennent de s’engager en politique doivent prouver leurs capacités à diriger ce pays sur le terrain politique avant de prétendre conduire L’ÉTAT malien .
Sont ils réellement aimés par le peuple?
Seules les élections peuvent le prouver.
L’histoire de l’ère démocratique est jalonnée de trop de jeunes qui ont crû être capable de POUSSER les vieux dehors.
Si ce qu’ on appelle vieux,que moi j’appelle les sages,ont su maintenir leurs influences sur la scène politique pendant plus de deux décennies,c’est qu’ ils ont des qualités reconnues par le peuple.
ILS SONT L’ALTERNANCE À LA POLITIQUE D’IBK PUISQU’ILS N’ONT JAMAIS ÉTÉ D’ACCORD AVEC IBK,MÊME PENDANT QUE CERTAINS EXERÇAIENT AVEC LUI PENDANT LA DÉCENNIE ADEMA-PASJ .
Ce que fait TIEBILE DRAME est une stratégie politique de conquête du pouvoir.
Si les “jeunes “pensent qu’ ils peuvent conquérir le pouvoir sans les “vieux “,ils sont libres de rejeter l’ option proposée par TIEBILE DRAME .
De toute façon,les élections montreront leurs assises réelles.
L’ intelligence politique recommande un rassemblement pour faire face au pouvoir en place.
Que les jeunes jouent à part,est plus handicapant pour eux que pour les “vieux”qui ont des partis politiques bien installés sur tout le territoire national.
Si on a en commun le DEVENIR DU MALI,ce que propose TIEBILE DRAME est tout à fait louable compte tenu de l’incapacité du pouvoir à faire face aux défis de l’ heure.
La rejeter sans raison convainquante,c’est FAIRE le jeu du pouvoir en place.
Ni DEGAUL,ni MITTERRAND ne devraient DIRIGER la FRANCE,si on adoptait l’ option automatique de rejet des “vieux “.
Et pourtant,les deux ont donné un élan formidable à leur pays.
Ils sont des références régulièrement citées par leurs compatriotes.
Aux États-Unis des vieux qui ont fait le bonheur du pays jalonnent l’histoire politique de ce pays.
C’est un faux débat d’opposer les vieux et les jeunes.
Il faut plutôt opposer les idées,les méthodes,les personnalités.
C’est elles qui font bouger le pays.
parfaitement d’accord avec vous sangare….. ce debat jeune , vieux est faux et dangereux…. dans tous les cas la plupart de nos presidents excepte ibk ont pris le pouvoir etant jeune, quand jeunesse rimait encore dévouement et patriotisme…..
cette campagne que veut initier l’activiste bathily est dangereux et l’on doit tout faire pour limiter ce discours. le debat doit se situer a un autre niveau plus logique et intelligent….
Personnellement je trouve meme la jeunesse actuelle active dans la politique comme une veritable calamite. ils veulent avoir tout et tout de suite….. ils sont majoritairement corrompus.
dans un rayon d’un kilometre j’ai une dizaine de buildings appartenant a de jeunes fonctionnaires ayant a peine 40 ans……! Diantre comment peut on expliquer cela….?
Faisons l’effort de chercher des cadres competents et serieux sans distinction d’âge, de sexe, de religion, ou de région .
Que faire quand KOROW refusent d’aller a’ la retraite?
Tieble’ a 64 ans. Il etait member du gouvernement en 1991!
Zou 69 ans. Il etait minister de Moussa Traore’ en 1987!
Soumaila Cisse’ a 69. Il etait minister d’Alpha en 1993
Oumar Mariko a 60 ans. Candidat a’ l’election presidentielle a’ trois reprises!!!
Ils ont vieilli mais ils refusent de laisser la place aux jeunes!!! QUE FAIRE AVEC DES VIEUX ANCRE’S DANS LA MENTALITE’ DE LA GUERRE FROIDE!!!
NI INDONNA AW GASSI LA AW KA YAFA M’MA! Ce que je constate n’est pas bien pour le Mali!!!
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