Bamako s’active trois mois à peine avant le premier tour des élections présidentielles de 2012. Semaine après semaine, l’observateur averti du paysage politique malien, se rend compte des alliances qui sont pour la plupart des alliances pour composer avec la réalité. Faire de la ‘’real politik’’. Tout près de nous, le Parti de l’Indépendance, de la démocratie et de la Solidarité(PIDS) qui, au terme de son deuxième Comité Directeur national, dimanche 22 janvier au CICB, n’est pas allé par quatre chemins pour que son Président Daba Diawara martelât, le regard humide, devant les cameras de la télévision nationale, le soutien du PIDS au candidat Ibrahim Boubacar Keïta.
La vie politique malienne est, en ce moment, en pleine effervescence. La marmite politique bouillonne malgré la vie chère et la situation sécuritaire très difficile au nord du Mali. Partout, nous avons à faire face à des jeux d’alliances, à des retournements de veste, à des mariages de raison, à des assises, à des congrès et à des comités directeurs. Bref, la vie politique demeure plus que jamais rythmée. Pour une belle histoire politique qui donnera à notre pays un troisième Président de la République, issu de l’ère démocratique. Celui qui succèdera à ATT.
Et, la semaine dernière au CICB, l’honneur est revenu au Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et la Solidarité(P.I.D.S) que dirige avec l’élégance politique digne des héros des Indépendances, le Docteur Daba Diawara, de tenir son deuxième comité directeur. Une enquête rapide nous a permis de connaître ce parti, porté sur les fonts baptismaux en septembre 2001 dont la devise rythme avec trois mots : Liberté, Justice, Solidarité .Un petit parti qui, depuis sa création ne revendique qu’un seul député en la personne de Sambou Sangaré qui fut d’ailleurs Président de la commission d’Agriculture de l’Assemblée Nationale. Les performances communales, sont du reste, satisfaisantes à la loupe de M. Amara Coulibaly, Secrétaire Général du Bureau Politique National. La moisson ? «3 maires principaux, 114 Conseillers Communaux avec une centaine qui vient de rallier le parti. » Ce petit parti n’est pas cependant petit dans la mesure où, il est celui du père fondateur du Mali moderne. Un intellectuel de haut vol pour reformer l’Etat. Daba Diawara, puisqu’il s’agit de lui, a donc, le mérite de se porter à la hauteur des enjeux politiques de notre pays.
Pourquoi soutenir IBK ?
Notons que plusieurs lectures de Motions ont cadencé ce deuxième comité directeur du PIDS qui n’est autre que l’instance entre deux congrès pour la prise des décisions concernant le positionnement du parti en vue de faire face à la vie de la nation :les élections et la désignation du candidat. Celle des femmes, des jeunes et des délégués qui ont rendu, tour à tour, une fière chandelle au Président Daba Diawara, grâce à ses multiples services rendus à la nation.
La peinture que fait Daba Diawara fait est sombre. Elle est noire. Pas question que cela continue. Le Mali connait aujourd’hui une situation très difficile. Situation critique imposée par une bande qui tarde à se remettre en cause, qui ne veut pas admettre un seul instant que notre pays est et restera indivisible. « L’hymne national est le connu de tous les Mali,» martèle-il dans le feu de l’action.
La paix et l’engagement patriotiques sont les solutions proposées. Encore, le front social en agitation est un autre problème : l’école et l’Assurance Maladie Obligatoire que le PIDS soutient avec la dernière énergie. Que faut-il maintenant ? Sans nul doute un pouvoir fort pour freiner l’expression de toutes les dérives sociales.
Pour que la situation change en République du Mali, le PIDS du Docteur Daba Diawara, n’a pas mégoté un seul instant. Après une analyse de la situation politique nationale, le Comité Directeur a décidé de soutenir la candidature d’Ibrahim Boubacar Keita, le leader du RPM et ancien Premier Ministre du Président Konaré, aux élections du 29 avril 2012. Selon le DR. Daba Diawara, le PIDS aurait plus de chance avec IBK pour mieux faire connaitre les idéaux pour les quels les pionniers des indépendances se sont longtemps battus. Preuve qu’ils ont rêvé de créer un Mali moderne. Quelle assurance ! Wait and see.
En tout état de cause, le Mali a besoin de cadres rigoureux, compétents et patriotes. Comme l’affirmait Amilcar Cabral : « Nous avons besoin d’être consciencieux, car dans la mesure où un homme prend conscience d’une réalité, il s’efforce de la changer pour qu’elle devienne meilleure. »
Par Moussa Wélé Diallo