Deuxième anniversaire de la CNAS : Sous le signe de victoires électorales

1

Lancée il y a deux ans sur une place publique du quartier populaire de Niamakoro, la Cnas Faso hèrè vient de célébrer son deuxième anniversaire, en présence de son candidat à la présidentielle, Soumana Sako.

 

Soumana Sacko (photo archives)
Soumana Sacko (photo archives)

Le parti Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas) a célébré, samedi 1er juin, son deuxième anniversaire. La cérémonie s’est déroulée au Cicb en présence des membres du bureau politique national (Bpn), des centaines de militants et cadres du parti, de nombreux invités issus d’autres partis et de diverses associations mais surtout du candidat du parti et du regroupement sociopolitique, l’Adps (Alliance des démocrates patriotes pour une sortie de crise), Soumana Sako.

 

En l’absence de Soumana Tangara, secrétaire général du Bpn, c’est le colonel Bakary Coulibaly, conseiller général, qui a donné le mot de bienvenue. Selon lui, le parti a bien résisté dans un paysage politique particulièrement tourmenté parce que lui et ses camarades sont restés fidèles aux idéaux du 22 septembre 1960, date symbolique qui consacre la victoire des pères fondateurs de la République du Mali contre le colonisateur. Pour lui, une autre date symbolique, c’est le 25 mai, consacrée journée de l’intégration africaine. Or, c’est le 25 mai 2011 que ses fondateurs ont choisi pour lancer la Cnas Faso Hèrè, sur une place publique du quartier populaire de Niamakoro, comme pour souligner son caractère de parti du peuple. Le colonel Coulibaly, documents à l’appui, a affirmé que chaque fois que cela a été nécessaire, son parti a eu à se prononcer sur les questions d’intérêt national. Tout comme il a eu à attirer l’attention des autorités sur les dangers et risques liés à certaines décisions gouvernementales. Notamment, depuis le 22 mars 2012, date du putsch qui a renversé le président ATT, la Cnas a pris position sur la crise politique, institutionnelle et sécuritaire que le Mali vit depuis. En effet, rappelle-t-il, son parti a été le premier, au sein d’un regroupement sociopolitique, l’Adps, a proposer un plan de sortie de crise qui, s’il avait été accepté par la Cédéao et les autorités, aurait pu empêcher la situation de dégénérer. Il a conclu en invitant les militants à aller retirer les cartes d’électeur et à voter avec lucidité et citoyenneté.

 

Ce qui veut dire en clair, d’aller voter pour Soumana Sako, leur candidat à la présidentielle du 28 juillet prochain. Ce dernier prendra la parole, à la suite de son conseiller général, pour un grand discours dans lequel tous les aspects de la vie nationale sont abordés. Mais surtout, le Dr Sako a tenu à rappeler aux citoyens maliens que ce sont eux qui décident de l’avenir du Mali, ce, par un vote responsable et utilitaire. Ce n’est pas la France, ou un quelconque pays, qui va imposer un président à un Mali souverain, uni, unitaire, laïc. Il a rappelé également aux autorités que le président français n’a pas à prendre des décisions à leur place, faisant allusion au plan de François Hollande qui prévoit de déployer à Kidal seulement l’administration malienne pour les opérations électorales, sous le contrôle du mouvement indépendantiste, le Mnla qui en interdit l’accès à l’armée. Pour le Dr Sako, pas question de laisser Kidal occupée par un groupe rebelle. Donc pas d’élection avant la libération totale de cette région et le recouvrement de l’intégrité territoriale.

Cet avis sera largement partagé pars les représentants des partis et associations invités. Ils se succéderont au micro pour dénoncer la situation actuelle à Kidal mais aussi, pour la grande majorité, louer les qualités du candidat de la Cnas et de l’Adps. Ainsi, selon Ibrahima N’Diaye dit Iba, président par intérim de l’Adema, tout ceux qui parlent de changement et de renouveau n’ont ces mots que dans la bouche et non dans le cœur, tous sauf Soumana Sako dit Zou qu’il sait sincère et patriote. L’envoyé du Pdes ne dira pas autre chose mais renchérit en disant que le destin de Zou est lié au destin du Mali parce que chaque fois que le pays s’est trouvé en grande difficulté, c’est à Zou qu’on a fait appel. D’où son admiration pour le candidat de la Cnas, l’admiration également de la représentante du Rpm qui a loué les qualités morales et intellectuelles de l’homme. « Vous êtes l’homme de la situation, actuellement, comme vous l’avez été dans le passé » a dit le représentant du syndicat des commerçants détaillants qui a rappelé qu’en 1986-1987, c’est le ministre des finances et du commerce, un certain Soumana Sako, qui a procédé à l’assainissement du climat économique, notamment en instituant l’impôt synthétique grâce auquel les commerçants échappaient aux nombreux rackets des fonctionnaires. Quant au représentant du parti Yelema dont le président est aussi candidat à la présidentielle, Soumana Sako est « l’adversaire le plus redouté) car il incarne certaines valeurs et vertus. Beaucoup d’autres intervenants viendront à la barre pour louer ces vertus et valeurs, dont les jeunes selon lesquels Zou est « le seul candidat qui n’a jamais trahi le peuple » ou le représentant de l’Us-Rda pour qui, Zou mène un «combat pour les masses laborieuse, pour relever le pays qui est tombé trop bas» C’est pourquoi l’Us-Rda a décidé de soutenir sa candidature.

Si tous ces soutiens se concrétisaient, Soumana Sacko est parti pour être le prochain président de la République.

La cérémonie s’est poursuivie par la projection d’un film retraçant le parcours du candidat de la Cnas, et s’est terminée par le discours de remerciement du Dr Sako.

Cheick Tandina

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Il n’y a rien à dire après le discourt de Zou et le témoignage épatant des invités de L’ADEMA, l’URD, RPM, PDS et autres. Merci Zou pour tout ce que tu as fais pour le Mali. Viens nous sauver Zou, viens sauver le Mali. Nous te soutenons.

Comments are closed.