Le Mali s’est efforcé de sortir de l’aberration en organisant une présidentielle à l’allure de nomination en 2013. L’issue de celle-ci a été favorable à Ibrahim Boubacar Kéïta. Qui, depuis 2 ans est en location dans la maison du Mali. Afin de permettre au peuple d’aspirer à des lendemains meilleurs. Depuis, qu’est-ce qui a été fait ? Que pense le peuple ?
Point de doute que le Mali est un pays béni qui vient de très loin. A la suite de nombreux événements qui ont failli l’emporter.
Le 4 septembre est la nouvelle date avec un nouveau pouvoir. Ce pouvoir est détenu par un septuagénaire ayant depuis le putsch de 1991 occupé de très hautes fonctions. Il est alors censé connaître les hommes, l’administration et ses rouages, pour restaurer au Mali son honneur presque perdu, pour le bonheur des Maliens. La tâche s’annonçait ardue, compliquée et surtout pleine d’embûches. Au préalable, il fallait le langage de la vérité. Ensuite, une gestion plus technique et concertée que politique. IBK l’a vu avec un jeune technocrate (Premier ministre) Oumar Tatam Ly aux commandes. Malheureusement, il n’a pas su le protéger des querelles et furias politiques. Dès cet instant, le pouvoir a basculé. Il devient un pouvoir d’extravagance, d’arrogance, de corruption, de scandales financiers, de gabegie, familial jusqu’à se détourner des aspirations du peuple. Pour autant, l’homme qui a la charge des affaires, semble lui-même un patriote.
Mais, il s’est fait avoir à travers ses choix depuis son cabinet jusque dans les départements ministériels. Le Mali va tanguer mais ce qui est sûr le Mali ne va jamais chavirer.
Conscient de la confiance placée en lui, IBK va nommer trois Premiers ministres en moins de 2 ans. Ce qui prouve à suffisance les difficultés qu’il a rencontrées, malgré lui. Alors, aucune des multiples promesses n’est tenue et l’incertitude semble s’installer.
Cependant, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’abattre. Le président IBK a, semble-t-il, compris. Depuis, après Moussa Mara, il a fait confiance à son grand frère Modibo Kéïta comme Premier ministre. Celui-ci sans agenda caché entend sortir par la grande porte avec une gestion rigoureuse et certainement sans parti pris. Il veut que ses enfants et petits enfants puissent regarder en face chaque Malien, qui qu’il soit. Ensuite, le président a procédé à un nettoyage de son cabinet. Depuis, il faut le reconnaître, le pays se reprend. Même si c’est timidement. Mieux vaut tard que jamais ! Alors, IBK a décidé de prendre du poil de la bête afin de se remettre sur la voie du succès.
QU’EST-CE QUI A ETE FAIT ?
Visiblement, le citoyen lambda répondra par le négatif. Il te dira qu’il n’y a que des scandales financiers avec une véritable chasse à la sorcière au niveau de tous les secteurs économiques. Sans lui donner tort, le pays se Rpmiste, se familiarise. En outre, si de nombreux scandales ont été enregistrés, il faut signaler que grâce à la vigilance de la presse et de l’opposition constructive, IBK est revenu à de meilleurs sentiments. Il est en train de prendre à bras le corps les aspirations du peuple. De nombreux fossoyeurs croupissent aujourd’hui dans les prisons, d’autres sont poursuivis et il ne va pas tarder à procéder à la mise en place d’un vrai gouvernement de développement. Puisqu’il a renouvelé sa confiance au PM qui aujourd’hui est en train de procéder à une véritable enquête de moralité. Et de sources bien introduites, le nouveau gouvernement risque d’être connu avant la fin de ce mois. Il sera un véritable gouvernement qui va s’adonner à l’amélioration des conditions de vie du peuple. C’est en tout cas ce que nous souhaitons.
QUE PENSE LE PEUPLE ?
Pour le peuple, dans sa majorité, le choix d’IBK fut une grosse erreur. Puisqu’il n’a montré rien de bon ni de potable. Sa location a abouti à dilapider les maigres ressources du pays et à faire la part belle à sa famille, ses amis, ses copains et alliés politiques. IBK au pouvoir, pour le peuple a été un forcing de Amadou Haya Sanogo et des leaders religieux. Et aujourd’hui ? Si certains pensent que l’arrestation de Sanogo est de la poudre aux yeux, d’autres soulignent que c’est pour sauver son régime. Aussi, beaucoup pensent aujourd’hui que le torchon brûle entre IBK et des leaders religieux à cause de la grande déception de la gestion du pauvre.
LES PERSPECTIVES
Il faut aujourd’hui faire confiance à IBK en le soutenant. Puisque son problème réside au sein de son parti, au niveau de son environnement immédiat. Alors, pour qu’il relève le défi, il doit accepter le dialogue, les critiques, les consultations et de mettre fin à la chasse aux sorcières. Déjà, avec un PM engagé et dévoué, il doit parvenir à former un véritable gouvernement où la solidarité et l’entraide seront les maîtres mots. Il doit éviter les dépenses inutiles, seulement mettre les uns et les autres dans leur vraie assiette pour qu’ils répondent favorablement dans leur lieu de travail. Aujourd’hui, il est plus qu’aisé de procéder à un contrôle de routine dans les services, de mettre fin à l’impunité et de restaurer l’autorité de l’Etat. L’AUTORITE DE L’ETAT oui. Puisque le Mali est à la croisée des chemins. Il est devenu un pays de jihadistes, de délinquance, de prostitution, de vol planifié, de trafic des genres. Alors, Monsieur le président, impossible n’est pas malien, il ne doit pas être SOUDANAIS. Vous êtes nos pères et nos mères, il y a combien de Maliens dans votre gouvernement, que les Soudanais les incitent à l’utilisation judicieuse des biens de l’Etat, qu’ils leur lèguent les bons comportements et le bon réflexe pour un Mali de paix, de justice et de bonheur. Le Mali, notre fierté !
Boubacar DABO
IBK est loin de satisfaire les attentes des Maliens….
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