Depuis le coup de farce du Capitaine Amadou Haya Sanogo, le Mali ne fait que sombrer du jour au jour. Après l’arrêt de plusieurs activités des Ong internationales et la fermeture de plusieurs unités industrielles, la compagnie Air Mali, l’un des symboles de notre pays vient d’être mis en sommeil pour ne pas dire fermée.
Aujourd’hui, excepté les proches collaborateurs du Capitaine putschiste, tous les Maliens sont déboussolés et désemparés. Pour cause, les bailleurs de fonds qui contribuent beaucoup au renflouement des caisses de l’Etat se son retirés et laissé le Mali pour compte. Ce qui a aussi bien du point de vue économique que social semé la désolation et l’indignation au sein de la société. Toutes les activités génératrices du pays sont au ralenti, voire aux arrêts. Les chefs de familles sont quotidiennement déversés dans la nature, pardon dans les rues. La crise économique notamment à Bamako, n’épargne personne. Selon l’Institut national des statistiques (Instat), le taux de chômage est de 17,3%, à Bamako.
La récession du secteur tertiaire est sans précédent en 2012 (-8,8%, selon l’Instat).
A cette fin d’année 2012 du putsch, les licenciements économiques sont alarmants, particulièrement dans l’hôtellerie. Car selon plusieurs hôteliers, les hommes d’affaires et les touristes ne viennent plus à Bamako. Par peur de l’insécurité et l’instabilité politique créées par Sanogo et ses compagnons militaires.
Ce qui a eu des répercutions sur le domaine des transports routiers, terrestres et aériens. La compagnie nationale Air Mali, un des symboles du pays n’a pas pu résister à la situation. Après la mise en chômage de certains de ses employés dès le premier trimestre de la farce des militaires, elle a suspendu ses activités pour neuf mois a-ton appris. Selon les confrères de l’Afp, Souleymane Sylla, Directeur administratif et financier de ladite compagnie, a laissé entendre que la société prévoyait l’équilibre pour 2013, mais le coup d’Etat a changé la donne. Ce phénomène d’Air Mali laisse croire que des employeurs sont dépassés par la tournure des évènements. Ils sont nombreux à mettre en congé anticipé ou, chômage technique leurs employés. Selon d’autres indiscrétions, plusieurs employés se verront licencier dans les jours à venir si les choses n’évoluent pas.
L’industrie n’est pas restée en marge des effets collatéraux du coup d’Etat. Selon le directeur régional à l’inspection de travail, Salif Bagayogo, 20% des usines de la capitale ont fermé et 60% ont recours au chômage technique.
Comme une malédiction qui s’abat sur le Mali, en dépit de ces désagréments les prix des denrées et de produits de premières nécessités ne cessent de grimper. Le Kilo du mil varie entre 125 et 130 Fcfa dans les zones rurales à cette période de récolte. Or d’habitude, à pareil moment, le kilo du mil se vend à 55F.
S’agissant des hydrocarbures les prix gravissent à la vitesse de la lumière. Le gaz, l’essence, gasoil et autres sont hors de portée de la bourse d’achat du citoyen lambda. Beaucoup ont garé leurs voitures pour essayer les motos. D’autres envisagent d’acheter des vélos en attendant de voir clair.
En ce qui concerne l’artisanat, ce secteur est devenu orphelin. Sur les antennes de Tv5 monde certains artisans du marché de N’golonina ont indiqué qu’ils peuvent passer trois, voire quatre jours sans voir un client. «Depuis ce matin, un seul client a fait un tour chez nous sans acheter quoi que ce soit » ont-ils soutenu. « Les consignes données aux rares étrangers d’éviter de sortir ont eu raison de l’artisanat local. Certains artisans sont découragés, ils restent à la maison, ou alors ils sont partis travailler dans les mines d’or », affirme l’artisan. Selon lui, ce sont environ 120 de ses collègues, soit plus de la moitié, qui ont quitté le marché ces derniers mois.
Le plus aberrant dans cette histoire, c’est l’immobilisme de ces militaires de Kati face à l’occupation du nord du pays, la principale cause de leur coup d’état. Cette occupation a et continue de perturber la production agricole et le commerce. Cette insécurité qui a tendance à se généraliser provoque la chute des voyages d’affaires au Mali.
A en croire les analystes, le Mali est loin du bout du tunnel, car ni Bamako, ni la Cédéao et l’Union africaine pourront faire face aux occupants du septentrion de notre pays. Pire, le FMI prévoit un recul du produit intérieur brut (PIB) malien de 1,5% cette année.
Oumar KONATE
capi Sanogo je vous en prie ,si vous visite cite Maliwb il faut avoir le courage meme si une journé d’aller au Nor.
quelle malheur quelle otage par militaire de kati 👿 👿 👿
Pauvre journaliste, nous ne sommes plus au stade de raconter des conneries sur le netpour nous equeurer encore.
Donne plus top des articles aboutissant àla résolution dela crise.
Des journalistes malintentionnés comme toine fait qu’allumer lefeu.
D’après toi, quel est le rôle de ton article là dans la résolution de la crise au Nord? Donc vous les journalistes, vous n’avez pas de respect pour votre propre personne et votre métier aussi.
“N’est pas journaliste qui veut”.
Echouer au BT2 pour venir s’assoir à raconter n’importe quoi, pas normal.
Révise un peu ton programme, et j’espère que tu en tireras profit.
A+
sanogo ta mere et la femme la plus mal propre du mali. et a meme baise avec des chiens c estpour ca tu es dans ce monde fils de pute
les soldats de kati…….des grandes gueules et des fuyards réunis…..
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