Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2013 prévue pour le mois de juillet prochain, les héritiers d’Amadou Toumani Touré (ATT) semblent avoir du pain sur la planche, par rapport au choix d’un candidat pour défendre les couleurs du parti. Si auparavant ce parti de dinosaures économiquement servis avait décidé de ne pas présenter de candidat en 2013, tel n’est pas le cas pour 2013. Car ils sont 7 à postuler pour la candidature du parti.
En attendant, quelles sont les chances du PDES pour les élections avenir? Quelle serait la stratégie de Séméga, après l’échec sur le choix d’un candidat pour défendre les couleurs quand on sait qu’ils ont promis de se revoir encore ?
Sous le climat d’un optimisme prudent, les héritiers d’ATT n’ont pas hésité de se déclarer partant pour le scrutin présidentiel en soutenant un candidat bon teint. Pour y parvenir, une conférence nationale avait été provoquée pour non seulement procéder à la revue des troupes mais aussi cerner les contours de cet engagement de taille. Sous l’intérim du Dr Bocar Bah au poste de président du parti, les résultats de cette démarche prouvaient à juste titre que le parti est en baisse considérable de performance politique suite au départ du mentor ATT et les évènements qui s’en sont suivis. Afin de palier à ses insuffisances et autres zones d’ombre, Ahmed Diane Séméga a regagné Bamako, après un long repos au Sénégal pour mieux contrôler les choses. C’est ainsi que la liste des 7 postulants y compris lui-même, a été rendue public et qui devraient être départagés par une commission à l’interne du parti en la faveur d’une rencontre des cadres du parti. Pour cette rencontre relative au choix consensuel d’un candidat, la commission ad hoc avait au départ analysé tous les critères retenus afin de convenir sur la candidature d’Ahmed Diane Séméga, président du parti. À l’annonce de cette information dans la salle, on a eu l’impression que la goutte d’eau débordait le vase, car la position des cadres du parti s’était enflammée. Simple prise de bec ou règlement de compte ? En tout état de cause, cette attitude frustrant des cadres du parti en dit long sur leur volonté de vouloir gouverner ce pays. Durant plus de cinq heures d’horloge soit de 17h à 22h, point de consensus autour de cette question de candidature. Au même moment dans les coulisses, certains se posaient la question de savoir s’il y a un candidat au-delà du président Séméga qui serait à même de représenter valablement le parti PDES aux yeux du peuple malien. Fort de cette vision, la candidature féminine n’est que figuration. Après l’échec du plan A, à quoi peut-on s’attendre du plan B de Séméga, susceptible de convaincre ses éléments ou même anticiper des divisions séparatistes ? Voilà entre autre situation qui pousse à savoir si le PDES mérite t-il la confiance des maliens ? Et pourquoi Séméga tient tant à être candidat ? Dans tous les cas, l’investiture de Chatto comme candidate du PDES serait mieux comprise et acceptée. Parce que celle là, contrairement à certains, à vraiment mouiller le maillot pour le Mali.
Affaire à suivre
Mah Traoré
VIVE LE MALI VIVE SEMEGA VIVE LE pdes
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