Désignation des autorités intérimaires : L’opposition craint une partition du pays

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opposition malienne (photo archives)

L’accord d’Alger aux yeux de l’opposition est venu compliquer l’existence même du Mali. Il a émis des réserves par rapport à la désignation des autoritaires intérimaires par le gouvernement, la CMA et la Plateforme.

Pour l’opposition républicaine cette désignation par ces acteurs des autorités intérimaires ouvre la brèche vers une éventuelle partition du Mali. Ils l’ont fait savoir au cours d’une conférence de Presse Marathon à la Maison de la Presse hier Mercredi 30 Mars 2016.

 Si le projet est voté le Mali connaîtra la partition à long terme a prévenu Me Hamidou DIABATE. Pour le leader du PARENA, le projet de loi consacrera le partage du pouvoir entre le gouvernement, les autorités traditionnelles, la CMA et la Plateforme. Pour éviter que le bateau ne chavire, l’opposition a pris les devants. Et elle critiquera sans ménagement le gouvernement pour que le Mali ne soit pas victime des accords bidons qui l’ont enfoncé dans l’abîme .La loi passera au Palais de Bagadadji ce Jeudi 31 Mars 2016. L’ooposition de prévenir au cas où cette loi passerait, elle usera de moyens légaux pour la contester en saisissant la Cour Constitutionnelle a encore souligné Me Hamidou DIABATE.

Selon l’honorable Soumaïla CISSE,  les maires en exercice à Gao, Tombouctou, Kidal, Taoudéni, et Ménaka seront remplacés par des personnes issues de la CMA et de la Plateforme. Aux dires de l’honorable Soumaïla CISSE,  la CMA va désigner cinq conseillers, la Plateforme cinq, le gouvernement cinq, les autorités traditionnelles deux ; au total 17 conseillers.

Pour le chef de fil de l’opposition, le gouvernement prend des décisions suicidaires et s’en prend à l’opposition quand cette dernière dénonce. Alors que les partenaires du Mali consultent l’opposition par rapport à toutes les grandes décisions qui concernent la vie de la nation.

A en croire le natif de Niafounké, le gouvernement se croit trop intelligent pour ne pas consulter l’opposition. Et l’honorable Soumaïla demande au gouvernement de renoncer à cette décision et de prendre attache avec les forces vives de la Nation.

Seydou DIARRA

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39 COMMENTAIRES

  1. Je crois que le comité de suivi de l’accord et le comité local mis en place doivent sensibiliser sur les dispositions des accords de paix. L’accord d’Alger prévoit des dispositions particulières et très spéciales pour la mise en œuvre de cet accord et comme mentionné dans l’accord; le gouvernement doit prendre les mesures à tous les niveaux pour mettre en œuvre cet accord. Il faut donc qu’on lève les points d’amalgames pour ne pas remettre en cause l’accord.

  2. Chaque situation a sa manière d’être résolu alors ils doivent comprendre que nous devons impérativement passer par là pour retrouver un état normal.
    Je pense que Soumi comprenait la langue de Molière pour savoir qu’on disait ”autorités intérimaires”

  3. L’accord de paix doit être beaucoup vulgarisé et les dispositions doivent être expliquées aux uns et aux autres car il apparait de plus en plus que les acteurs même souvent n’en maitrise pas les clauses. Ce qui peut constituer un obstacle à sa mise en application. Il y a trop de flou autour de la période intérimaire et de ses dispositions. Il faut donc que cela soit expliqué aux uns et aux autres.

  4. ce projet de loi est sensé d’unir le peuple malien afin de parler le même langage et nous irons au développement tranquillement. il faut saluer le président de la république qui fait des efforts pour le retour de la paix au pays

  5. Toutes ses tractations montrent qu’au plan national nous devons prendre nos responsabilités. Cette communauté dite internationale ne fera absolument rien pour dénouer cette situation. C’est pourquoi le comité national de suivi des accords doit se faire de plus en plus actif et prendre des initiatives pour organiser des travaux au plan national sur les points de blocages des accords de paix pour faciliter son application sinon cela prendra trop de temps. Il convient d’élucider les zones d’ombres au fur et mesure de la mise en application des accords.

  6. le règlement définitif du conflit nécessite une
    gouvernance qui tienne compte des spécificités locales et qui s’articule autour des
    éléments suivants :
    – la mise en place d’une architecture institutionnelle fondée sur des Collectivités
    territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel et de pouvoirs
    étendus ;
    – la gestion par les populations des régions concernées de leurs propres affaires
    sur la base du principe de la libre administration ;
    – une plus grande représentation des populations du Nord au sein des
    institutions nationales ;
    – le renforcement de l’État de droit en rapprochant la justice des justiciables ;
    – la mise en place d’un système de défense et de sécurité basé sur les principes
    d’unicité, d’inclusivité et de représentativité ;
    Que l’opposition nous dise ce qui est incohérent dans les textes.

  7. Cette loi sur la mise en place des autorités intérimaires peut connaitre des insuffisances mais elle ne consiste en rien une violation de la constitution. Dans le cadre de la mise en application des accords de paix; l’état a tous les moyens à tous les niveaux que ce soit constitutionnels, juridiques, politiques pour créer les conditions en vue de la mise en œuvre de cet accord c’est pourquoi la clause de non fonctionnalité des collectivités locales n’est pas prise en compte. C’est une disposition particulière et les élus locaux, les opposants et tous les acteurs doivent comprendre.

  8. Le président de la république ne s’engagerait pas dans un accord qui mettrait en mal l’intégrité de notre pays à quelques niveau que ce soit. Ces personnes comme Soumaïla et autres qui rejettent du revers de la main les accords de paix. Ils veulent donc trouver toutes les voies et moyens pour y faire obstructions mais ils seront surpris par la paix dans notre pays. On verra ce qu’ils diront en ce moment pour se défendre.

  9. Les autorités transitoires sont nécessaires dans la mise en œuvre des accords de paix. Mais puisqu’il s’avère qu’il y a des insuffisances de part et d’autres; il faut que le comité de suivi avec les différents acteurs puissent se concerter pour aplanir les angles afin que nous puissions aller résolument à la paix.

  10. Le président de la république ne s’engagerait pas dans un accord qui mettrait en mal l’intégrité de notre pays à quelques niveau que ce soit. Ces personnes comme Soumaïla et autres qui rejettent du revers de la main les accords de paix seront surpris par la paix dans notre pays. On verra ce qu’ils diront en ce moment pour se défendre.

  11. L’accord de paix ne peut pas satisfaire tous nos désirs il faut que le comité national de suivi qui a été mis en place il y a quelques semaines; puissent trouver des solutions pour ne pas retarder de plus la mise en œuvre de l’accord qui pourrait le rendre vulnérable.

  12. La révision de la constitution devait se faire avant de voter ces lois sur les autorités intérimaires mais cela a été signifié dans l’annexe de l’accord.
    Ce sont les mêmes qui accusent le président sur le retard de la mise en place de l’accord mais pourquoi vouloir se saisir de la cour constitutionnelle si nous voulons la paix.

  13. la mise en place des autorités intermédiaires n’est pas une partition du pays mais de la représentation de l’administration malien afin de conquérir tout le nord. le drapeau malien sera vu de tous dans la partie occupée par les ex-rebelles.

  14. Ces opposants voient le mal partout. Le gouvernement appliquera tout ce qui est prescrit dans les accords de paix. La société civile et les partis politiques ont pris part à cette signature. Je pense que chacun a une copie de ces accords.
    Les sieurs ont accusé le gouvernement sur la lenteur de la mise en place des accords de paix alors pourquoi vouloir boycotter un projet de loi portant nomination des autorités intérimaires. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

  15. L’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger n’a jamais parler de la répartition du Mali alors ce n’est la nomination des autorités transitoire qui peuvent le faire. La population malienne ne doit prendre en compte les balivernes de l’opposition, car elle critiques même les actions les plus raisonnable du gouvernement. 😮 😮 😮 😮

  16. L’opposition n’est à craindre ce qu’elle craint, la partition du pays. Les autorités intérimaires n’auront pas de pouvoirs pouvant conduire à la partition surtout même que c’est par le consentement du gouvernement que ces autorités seront mise en place. Les trois parties signataires de l’accord vont toutes y prendre part.

  17. Soumaïla et sa bande d’incapables d’opposants ne sont que des malhonnêtes, ennemis de la nation. Actuellement ce pays a besoin de tous ces fils pour sauver l’honneur de ceux qui ont été des grandes personnalités du Mali et de tout le monde entier, à savoir : Modibo Keïta (l’un des initiateurs de l’OUA), Soundiata Keïta, Fily Dabo Sissoko, Babemba Traoré, j’en passe. Au lieu qu’il se met à critiquer la gestion d’IBK durant l’année 2015, qu’est-ce qu’il a fait pour ce pays durant la même année, en tant que chef de file de l’opposition politique? D’ailleurs quel opposant de ce pays n’a soutenu l’accord de paix ? Donc ils ne peuvent pas se rebeller contre le projet de loi qui doit instituer les autorités transitoires.

  18. L’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger n’a jamais parler de la répartition du Mali alors ce n’est la nomination des autorités transitoire qui peuvent le faire. La population malienne ne doit prendre en compte les balivernes de l’opposition, car elle critiques même les actions les plus raisonnable du gouvernement.

  19. Ces opposants voient le mal partout. Le gouvernement appliquera tout ce qui est prescrit dans les accords de paix. La société civile et les partis politiques ont pris part à cette signature. Je pense que chacun a une copie de ces accords.
    Les sieurs ont accusé le gouvernement sur la lenteur de la mise en place des accords de paix alors pourquoi vouloir boycotter un projet de loi portant nomination des autorités intérimaires.

  20. Toutes les actions gouvernementales sont toujours sabotées par l’opposition. L’opposition peut dire ce qu’elle veut, le projet de loi portant sur la mise en place et en fonction des autorités intérimaires est salutaire et même favorise l’accord de paix et de réconciliation.

  21. Je pense que c’est une bonne idée que les autorités de transitions soient nommées dans le septentrion malien. Le gouvernement de Mali ne fera jamais une chose qui ne va pas dans les intérêts de notre pays. Tout risque de répartition du pays a été écarté, alors le Mali ne peut se diviser à cause de cela.

  22. Pour la mise en pratique de l’accord de paix et de réconciliation, je pense que ce projet de loi sur les autorités intérimaires est salutaire pour la crise du septentrion malien. L’opposition doit ouvrir les yeux et regarder la réalité en face. 😮

  23. Les autorités intérimaires seront choisies avec des prérogatives mais le gouvernement aura un droit de regard. Ce ne seront pas seulement les membres des groupes armés. Que les fuyards apprennent leur leçon sur la gestion des affaires d’état au lieu de crier dans le vide

  24. Si c’est une exigence pour que la paix puisse revenir dans ce pays que ces autorités transitoires seront déployées, nous sommes pour. La constitution malienne n’a pas été violée et ne le sera pas sous Ibrahim Boubacar Keïta. L’opposition peut aller au diable avec sa menace de saisir la cour constitutionnelle pour anti constitutionnalité du projet de loi instituant les autorités intérimaires.

  25. Pour la mise en pratique de l’accord de paix et de réconciliation, je pense que ce projet de loi sur les autorités intérimaires est salutaire pour la crise du septentrion malien. L’opposition doit ouvrir les yeux et regarder la réalité en face.

  26. Le boycott de l’opposition montre leur immaturité dans la gestion du processus de paix. D’ailleurs c’est un faux boycott sinon que représente les 26 pauvres députés contre 103 députés de la majorité. Ils veulent se donner de l’importance.

  27. Si l'opposition voit en la mise en place des autorités intérimaires une partition du Mali, elle n'a pas compris l'accord de paix. Ces autorités ne seront pas investies de plein pouvoir. Elles vont assurer les transitions et organiser les élections après l'application de l'accord de paix.

  28. A La mise en place des autorités intérimaires il n’a y aucune risque de répartition du pays. L’accord de paix est sensé unir le Mali et non la repartir, l’opposition raconte du n’importe quoi, ce sont deux chose qui ne se concernent pas.

  29. La constitution du 25 février 1992 devrait être révisée pour que l’accord de paix d’Alger ne soit pas violateur d’un texte fondamental. Mais les choses ont fait que cette révision ne pouvait pas avoir lieu au temps voulu, voilà pourquoi l’accord a été adopté malgré la présence de cette constitution. Mais une fois que les choses seront mises en place, on procédera à cette révision. Donc les autorités transitoires seront mise en place dans les régions du nord pour faciliter l’application de l’accord de paix.

  30. Je pense que l’opposition se trompe se toute la ligne, la nomination des autorités transitoires des membres de la CMA et de la plateforme est loin d’une répartition possible du Mali. Au contraire, le gouvernement malien ne poussera point le Mali vers la dégringolade, mais plutôt trouver une suite favorable aux maux dont traverse le Mali.

  31. On ne doit pas faire confiance aux opposants maliens. Ils cherchent juste des places. Apparemment ils font comme s’ils sont prêts à sacrifier leur vie pour la cause de la nation. Une fois à une poste, ils cherchent à remplir d’abord leur poche.

  32. Les opposants de cette nation n’ont absolument aucun sens de l’État. Au lieu d’aider et accompagner, en cette période exceptionnelle, les teneurs du pouvoir, ils préfèrent s’isoler dans leur camp d’opposition véreuse et affameuse du pouvoir. Peu importe les conséquences de leurs actes, la seule chose que ces opposants veulent, c’est le pouvoir.

  33. Il n’y aura pas de partition de cette nation. En tout cas pas avec l’institution des autorité transitoires qui conduiront le processus de paix et de réconciliation nationale qui consacre l’intégrité territoriale de notre État. Donc que ces affamés du pouvoirs, opposants je voulais dire, nous laisse respirer.

  34. Le projet de loi instituant les autorités intérimaires n’est pas ce que les opposants e pensent. La constitution malienne n’est pas contre la mise en œuvre de l’accord de paix issu du processus d’Alger. La cour constitutionnelle ne peut pas être saisie pour anti-constitutionnalité dudit projet une fois adoptée. Car l’accord de paix n’a pas été sanctionné comme étant anticonstitutionnel.

  35. Les autorités transitoires auront pour fonctions de conduire le processus de paix pour une bonne application de l’accord de paix. La constitution ne sera pas violée par ce projet de loi. La cour constitutionnelle du Mali ne peut pas être saisie par les opposants pour adoption d’une loi qui vise à faciliter le retour de la paix dans notre pays.

  36. La mise en place des autorités transitoires est une obligation pour le gouvernement malien qui veut du retour de la paix et de réconciliation nationale et qui est fidèle à ses engagements contenus dans l’accord qu’il a signé avec les groupes armés. Ces autorités transitoires représentent une disposition de l’accord de paix.

  37. Les autorités transitoires conduiront le processus de paix et prépareront le terrain pour l’organisation des élections locales. J’invite Soumaïla Cissé à être réaliste. Le pays est dans une situation de crise. Donc une période exceptionnelle dans laquelle toutes les dispositions de la constitution ne peuvent pas être suivies. L’opposition doit avoir honte d’elle-même. Après avoir soutenu l’accord d’Alger dans le passé, elle veut dire qu’elle s’oppose au projet de loi sur les autorités intérimaires qui est une disposition de l’accord qu’elle a soutenue.

  38. C’est le cadre de la mise en pratique de l’accord de paix que des autorités intérimaires devraient être nommés et cet accord de paix prime sur l’unification du territoire malien politiquement. C’est dans le cadre de la bonne application de l’accord de paix que le gouvernement malien se voit obliger de nommés des autorités transitoire.

  39. L’accord de paix est critiqué par les détracteurs alors qu’aujourd’hui l’accord de paix est en train de porter ses fruits. Le Mali est en train de sortie de cette crise, nous avons au moins une base pour refonder l’unité nationale, la paix et la concorde civile.

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