Après le putsch du 22 mars à ce jour, nous continuions à tourner en rond et distraits dans cette partie de ping-pong par une CEDEAO dirigée par un Président ivoirien qui pense dissuader d’éventuels putschistes avec sa nouvelle trouvaille de son « Dragon CEDEAO ». En fait, le problème actuel du Mali se situe à deux niveaux : – la crise institutionnelle et la perte du contrôle des régions du nord par les autorités maliennes.
La crise institutionnelle résulte du fait que les institutions en place n’ont aucune légitimité aux yeux de la communauté internationale, même si celles-ci bénéficient de l’onction de la CEDEAO.
Par ailleurs, elles ne peuvent se prévaloir d’une adhésion populaire suffisante et capable d’affirmer leur suprématie sur l’autorité militaire incarnée par le CNRDRE qui s’est imposé par un pouvoir de fait.
A ce stade on se pose la question de savoir de quel côté se situe la réalité du pouvoir ?
La perte du contrôle des régions du nord aujourd’hui sous contrôle des mouvements rebelles islamistes et le sentiment qu’ont ces populations d’avoir été abandonnées par leurs frères du sud qui ne manifestent aucun intérêt pour leur souffrance sinon aucune manifestation pour attester de leur soutien constituent des dangers graves pouvant amener à une partition définitive du pays.
Les partis politiques préoccupés par la gestion du pouvoir
Les partis politiques sont beaucoup plus préoccupés pour leur participation à la gestion du pouvoir qu’à la résolution des vrais défis de l’heure. Aucune mobilisation en faveur du nord n’est perceptible au niveau de la société civile, encore moins au niveau des partis politiques. Ce silence coupable sur les souffrances vécues par nos frères du sud crée un sentiment d’abandon qui réconforte ces mouvements rebelles dans leur velléité de scission du pays.
De nos jours, les populations du sud peu soucieuses de celles du nord
Aujourd’hui, les populations du sud vaquent à leurs affaires comme si elles n’étaient pas concernées par ce qui arrive à leurs frères du nord.
Mieux, une chose est certaine, les maliens doivent se convaincre que la CEDEAO n’a ni les moyens, ni la volonté de leur apporter un soutien par l’envoi de troupes ou même en terme d’appui logistique pour la reconquête des territoires occupés.
La reconquête des régions nord incombe à nos vaillants soldats
Cette reconquête incombe en premier lieu à nos vaillants soldats. Ceux-ci doivent comprendre qu’ils ne viendront au bout de leur mission que par la remise en place d’une chaîne de commandement et le retour à leur mission traditionnelle, et ceci dans un bref délai. Il s’agit là d’une dette qu’ils ont contractée vis-à-vis du peuple malien.
Une classe politique qui s’entredéchire sur l’envoi de troupe de la CEDEAO
Ce qui paraît ridicule aux yeux de la communauté internationale, c’est que toute une classe politique vienne à s’entredéchirer sur l’opportunité ou non de l’envoi d’une troupe de la CEDEAO au Mali qui n’est qu’illusoire au regard des moyens dont dispose la CEDEAO. L’enjeu pour les maliens n’est pas la CEDEAO mais bien la reconquête des régions du nord et la stabilité de nos institutions.
L’aide est soumise à la mise en place d’institutions légitimes
Il faudrait que les maliens comprennent que la communauté internationale et les pays amis ne pourront apporter leur soutien à notre cause qu’à la condition que nous disposions d’institutions légitimes et acceptables ceci en raison du système de gouvernance qui prévaut dans leur pays.
Les partenaires multilatéraux ne peuvent signer aucun accord…
Les partenaires multilatéraux en raison des procédures qui s’imposent à eux, ne sont pas à même de signer un quelconque accord de financement avec nos institutions actuelles. Les procédures obligent.
Les priorités des autorités actuelles…
En clair, les priorités pour les autorités actuelles de la transition, demeurent :
– l’organisation dans un délai raisonnable d’élections crédibles, justes et transparentes sur la base d’un fichier électoral consensuel ;
– la refondation et la préparation dans cet intervalle de temps de l’Armée malienne pour une reconquête des territoires du nord ;
– et l’entame sans délai de négociations avec toutes les parties prenantes au conflit sous la supervision des pays du champ (Algérie, Mauritanie et Niger) dans le respect bien entendu des accords conclus avec nos partenaires de la CEDEAO.
Bokari Dicko
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C’est vrai que ce Bokari Dicko se fait remarquer par la médiocrité de ses articles et son niveau nullissime.
Il faut qu’il retourne à l’école pour apprendre à rédiger des articles et à analyser une situation sans être vil.
Je ne sais quelle sorte de Dicko il est parce que les Dicko peuls sont des ardos aussi braves qu’intelligents et stratèges.
Les Dicko Tamachèques (Oulimiden)sont aussi connus pour leur courage et leur intelligence.
Les articles de Bokari ne sont même pas dignes d’un sujet de Dicko.
…”En fait, le problème actuel du Mali se situe à deux niveaux : – la crise institutionnelle et la perte du contrôle des régions du nord par les autorités maliennes.”…
Sans blague, tu as trouve ça tout seul? Un véritable scoop!… Décidément, parmi les plus nuls de nos journalistes, Dicko restera toujours imbattable en matière de Connerie avec un grand C!
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