Les candidats au fauteuil présidentiel sont nombreux cette année. Parmi eux, on note des indépendants appelés candidats de dernière minute. Disposent-ils d’armes nécessaires pour affronter la compétition qui s’avère rude ?
La course à la Magistrature suprême est ouverte. Les candidats affutent leurs armes pour la conquérir. Déjà, les appétits sont aiguisés tant du côté des partis politiques que de celui des indépendants.
Cette année, des hommes d’affaires, des cadres de la société civile, des leaders politiques se lancent dans la course. Chacun part plus ou moins confiant de sa victoire. Tous les moyens sont bons pour y parvenir.
Si les candidats des partis politiques comptent sur leurs militants, les indépendants, par contre, s’appuient sur les clubs et associations de soutien.
Ce sont eux leurs potentiels électeurs. Une élection présidentielle demande des ressources humaines importantes. Autrement dit un électorat.
Pour les partis politiques, l’électorat constitue l’élément clé d’une compétition électorale. Tout le reste est secondaire.
Les indépendants soutiennent le contraire. Une élection fait appel aux personnes et non aux partis. Un candidat qui présente un bon programme de société, a toutes les chances de remporter. A propos, Modibo Sidibé, candidat indépendant, dira à ses partisans : « si on vous demande votre parti, dites leurs que c’est le Mali ». Une façon pour lui d’esquiver les questions de formation politique.
Sa déclaration sonne comme un couperet dans les oreilles des partis politiques. Ils voient dans ses propos un défi lancé à la classe politique. On assiste à des critiques par voix interposée de cette déclaration de Modibo SIDIBE
Un leader politique dira : « Ne vous laissez pas berner par ces candidats sortis du néant. Ils savent qu’ils ne sont pas connus du public et profitent de ces échéances pour parler aux gens », se porter candidats.
Les campagnes à venir risquent d’être rudes entre ces indépendants et ces partis politiques. Chacun voulant tirer la couverture de son côté va tenir des propos pour discréditer l’autre.
REDACTION