Des députés s’expriment sur la DPG du PM Modibo Kéita

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Modibo Keita, haut représentant du président de la république : «Ma mission n’est pas à confondre avec celle du gouvernement»L’axe Bamako-Kayes-Dakar a été d’un secours inestimable pour le Mali pendant la crise ivoirienne. Actuellement le pont de Kayes est dans un état de dégradation avancé. Quelles sont les mesures qui ont été prises pour sa remise en état, vu qu’actuellement il ne répond plus à la sollicitation souhaitée?

Monsieur le Premier Ministre, à quand le démarrage de la construction du deuxième pont de Kayes. Aussi, Monsieur le Premier Ministre,

L’axe Kayes-Sadiola-Kéniéba reste encore une équation pour nous en ce début du 21e siècle, quand on connait la richesse dans cette zone qui n’est plus à démontrer.

Pas moins de 5 mines d’or dont; Yatela, SadiolaJ LouloJ Tabakoto, Goungoto et bientôt Fadougou, tous dans le même secteur qui abritent les plus mauvaises routes du Mali.

Ni la décentralisation ni la redistribution des richesses annoncées par l’Etat n’ont permis de penser à cette région. Comment comptez-vous amener les sociétés minières à contribuer au désenclavement de la localité?

Le dossier Transrail reste toujours d’actualité et nous aimerions qu’il soit parmi les priorités de l’Etat pour soulager le secteur de l’import-export reliant l’axe Bamako-Dakar et vis versa et sans oublier l’impact économique que peut engendrer le passage de ce train dans nos différents villes et villages qui sont aujourd’hui laissées pour compte dont les échanges étaient prospères au temps du chemin de fer du Mali.

 

Yacouba Michel Koné salue les performances économiques du Mali

Honorables Invités en vos qualités, rangs et grades tout protocole respecté,

Le Mali vient de loin. Il a traversé une crise multiforme et multidimensionnelle qui a failli remettre en cause son existence même. Malgré cette crise que le pays a traversée et le contexte international défavorable, notre économie a enregistré des performances qu’il convient de signaler et de saluer ici. En effet, le Mali a atteint le pilier 1 de l’objectif du millénaire, un taux de croissance de 7,2% en 2014 et prévoit un taux de 5% en 2015. Le Mali respecte 5 critères de convergence de l’UEMOA (dont 3 de premier rang et 2 de second rang) et 4 de la CEDEAO (dont 1 de premier rang et 3 de second rang). Le taux d’inflation a été également maîtrisé malgré toutes les difficultés que nous savons tous.

Tous les points d’ombre avec le FMI et la Banque Mondiale ont été dissipés et il convient de le signaler ici avec solennité. Nous voulons également saluer l’annulation de la dette monétaire de la France en faveur du Mali d’un montant de 43 milliards de FCFA, convention signée le 09 juin 2015 à Paris.

Ces résultats constituent des acquis appréciables vers l’atteinte des objectifs majeurs du programme présidentiel notamment la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réduction de la pauvreté.

Après cet aperçu sur le cadre macroéconomique qui est à tout point de vue satisfaisant, nous voulons à présent nous pencher sur un autre aspect pas des moindres, gage de la préservation de la confiance retrouvée des PTF. Il s’agit, vous n’en doutez pas, Monsieur Le Premier Ministre, de l’assainissement des Finances Publiques.

Nous saluons les différentes mesures prises par vous et votre Gouvernement dans le cadre de l’assainissement des finances publiques (amélioration de la performance des régies financières, transparence dans les procédures de passation des marchés publics et contrôle des dépenses publiques). Nous apprécions également vos efforts  visant à accroître les recettes de l’Etat pour la couverture des dépenses publiques, gage d’une indépendance économique et financière progressive.

Le projet de loi de finance rectificative 2015 soumis à l’Assemblée Nationale pour approbation prend en compte l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et le renforcement des capacités de notre armée. C’est le signe de votre engagement à travailler pour le bien-être des maliens tout en assurant leur sécurité.

La loi sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite constitue une avancée majeure pour notre pays et est à l’actif du Gouvernement. Nous ne doutons pas que vous prendrez toutes les dispositions qui s’imposent pour rendre cette loi opérationnelle.

Nous vous encourageons à persévérer dans ce sens en portant une attention particulière sur la redevabilité en matière de gestion des ressources publiques. Les différents contrôles et audits devraient  intégrer dans leur travail, outre la régularité des écritures, la moralité des dépenses.

Conformément aux directives de l’UEMOA, nous vous exhortons à œuvrer à l’érection de la section des comptes de la Cour Suprême en Cour des Comptes.

Enfin, Monsieur Le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs Les Ministres, je voudrais terminer mes propos en m’arrêtant sur la micro finance à travers les Systèmes Financiers Décentralisés.

Nous saluons les mesures de relance de ce secteur vital pour notre économie. En effet, les SFD permettent la mobilisation de la petite épargne et d’être, en matière de crédit,  au chevet de ceux qui n’ont pas et ne peuvent pas avoir accès au système bancaire classique. Il s’agit, Monsieur Le Premier Ministre, vous le comprenez bien, des classes les plus défavorisées et les moins nanties. La clientèle de ces institutions de micro finance est constituée dans sa large majorité de femmes.

Si le secteur est autant porteur d’espoir, il mérite cependant d’être revu et encadré pour éviter aux populations d’être toujours victimes de la mauvaise gestion de ces institutions. En effet, après un démarrage timide, les institutions de micro finance ont connu une floraison, du reste salutaire, sur la quasi-totalité du territoire. Elles ont su conquérir la confiance de ceux et surtout celles qui n’ont pas un niveau d’épargne suffisant pour aller vers les banques commerciales. Mais que s’est-il passé ?

Face à leur essor et à l’afflux de la clientèle, la plupart des institutions de micro finance n’ont pas su gérer efficacement leur ascension. Elles ont multiplié les services et se sont souvent même livrées à des activités bancaires. La suite est connue : c’est la faillite en chaîne de nombre de ces institutions. Et leur liquidation n’a pas pris en compte le dédommagement de la clientèle sans voix, les petits épargnants qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Monsieur Le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs Les Ministres, nous portons à votre attention leurs cris du cœur et vous prions de bien vouloir prendre les mesures qui s’imposent pour permettre à ces femmes et hommes de rentrer en possession au moins de leur épargne. Nous osons espérer que notre cri du cœur ne tombera pas dans les oreilles d’un sourd.

Je vous remercie!

 

Aziza Mint Mohamed expose les priorités de Tombouctou

Votre Déclaration de Politique Générale intervient dans un contexte sociopolitique marqué pour notre pays, par la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale. Nous souhaitons vivement que se réalise la signature annoncée du dit Accord par la CMA les prochains jours en terre malienne, suite aux consultations menées par la médiation internationale sous l’égide de la république algérienne populaire et démocratique. Soyez-en félicités une fois de plus, vous et votre Gouvernement. Incontestablement, le travail pour l’accouchement de la paix, a été très éprouvant pour tous les acteurs au premier rang desquels les populations civiles. Pour autant, chaque jour les populations payent au prix de leur vie, le vécu dans nos localités.

Les attaques à main armée des deux derniers mois, dans les régions du nord de notre pays plus particulièrement dans le cercle de Tombouctou ont été malheureusement meurtrières et dévastatrices.

Cette situation a engendré le déplacement massif de plus de 30.000 personnes vers d’autres localités plus sûres tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

-Quelles mesures idoines, le gouvernement envisage t-il pour la sécurisation des personnes et des biens, pour endiguer le phénomène du banditisme résiduel?

-Saviez-vous que depuis septembre 2014, ces localités investies: Agouni, Bourem-Inaly, Didi, Koriomé, Tassakane, Issafaye, Nibkit-EI-Ilk, Tintelout etc… manquaient déjà de tout soutien alimentaire ainsi que les localités d’accueil des nombreux déplacés?

-Quelles sont les mesures d’urgence envisagées pour soutenir ces populations en détresse et ces chefs de famille dépouillés de tout par les bandits armes?

Si rien n’est fait pour les exploitants des plaines de Daye, Amadia et koriomé, la situation alimentaire risque d’être dramatique pour les populations du cercle de Tombouctou voire toute la région. Pour ce faire, il ya urgence, de subventionner la campagne agricole 2015-2016 en engrais et en carburant pour soulager la souffrance des populations sans aucune source de revenus. Aussi, dans le cadre de la modernisation de l’agriculture, il est souhaitable de doter chaque plaine d’un tracteur dans le cadre de l’initiative 1.000 tracteurs du Président de la République pour la campagne 2015-2016.

La réalisation de la route Kabara-Tombouctou d’une part, et de l’Université Franco-Arabe, Ahmed Saba de Tombouctou est une préoccupation majeure des populations parmi tant d’autres non moins importantes. Pouvez-vous nous dire, Excellence, à quand le début des travaux de ces deux projets vitaux?

Permettez- moi de rendre hommage au Gouvernement de la Republique au nom des populations de Tombouctou pour l’attention particuliere dont beneficient ces deux projets majeurs. De même, la route Kabara-koriome-Douentza dite route «de l’espoir» reste et demeure celle de l’espoir que les populations attendent également au nom de la solidarité nationale après des décennies d’attentes. La réalisation des pistes rurales devant relier les commune de Alafia, Ber, Bourem – Inaly, Lafia et Salam au chef lieu de cercle est une préoccupation majeure des populations qu’il convient de prendre en compte dans votre programme d’urgence;

L’électrification et la desserte téléphonique des villages de Agouni, Aglal, Ber, Bourem-Inaly et Toya, doivent s’inscrire dans le cadre d’une volonté politique manifeste, pour améliorer la qualité de la vie des populations et de l’enseignement de tous ordres dans ces localités. Les populations de Kabara situé à seulement 9 Km de Tombouctou souffrent du manque d’eau potable et n’aspirent qu’à la connexion avec le réseau SOMAGEP.

La pratique du sport est une condition sine qua non de la santé des jeunes. A ce titre, Monsieur le Premier Ministre, le gazonnage du stade municipal de Tombouctou tient à cœur notre jeunesse après plusieurs promesses depuis 2002.

L’autonomisation des femmes est une préoccupation majeure de votre gouvernement, quelles mesures concrètes envisagez-vous prendre dans le cadre du programme d’urgence pour amoindrir la dépendance des femmes, vos sœurs de Tombouctou en les remettant au travail? Pour terminer, Monsieur le Premier Ministre, malgré la rénovation de l’ensemble des bureaux de l’administration: à quand le retour des services publics de l’Etat? A quand le retour de l’administration?

Je formule un vœu personnel: que Dieu vous accompagne!

 

Les propositions de Fatoumata Niambaly

Monsieur le Premier Ministre, dans le domaine de l’éducation, nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt votre présentation. Nous tenons à vous féliciter pour les énormes progrès réalisés dans la gestion de l’éducation.

Nous nous réjouissons de la création des centres pour le programme accéléré de scolarisation des enfants âgés de 8 à 12 ans dans les zones d’insécurités; la construction· et l’équipement des écoles à classe unique dans les zones à faible densité de population scolaire, ce qui permettra de donner d’avantage la chance aux enfants de ces zones d’aller à l’école.

Nous nous réjouissons également que vous prévoyez de faire le suivi de l’exécution des fonds de l’Etat aux Collectivités Territoriales, aux services déconcentrés de l’Etat, le renforcement des capacités des élus et des services déconcentrés dans le domaine de la gestion des ressources transférées. Nous sommes heureux de constater que votre gouvernement envisage pour l’élaboration et la mise en oeuvre de la phase II du Programme décennal de l’éducation, prenant en compte les différentes approches entres les ordres d’enseignement, mais nous recommandons l’évaluation et l’audit de la phase I de ce programme.

Monsieur le Premier Ministre, Vous nous proposez de maintenir un climat scolaire apaisé par un dialogue social permanent et de poursuivre la réalisation d’infrastructures adéquates tout en améliorant la qualité de notre enseignement à travers beaucoup d’autres d’actions. Pour cela il sera juste et équitable de payer les fonctionnaires des collectivités territoriales et ceux de la fonction publique de l’état au même moment car, ils reçoivent leur salaire en retard.

Compte tenu de l’évolution du taux de scolarisation chaque année, nous vous demandons de recruter en qualité et en quantité suffisante des enseignants de tous les ordres de l’enseignement indépendamment des 484 enseignants de l’enseignement supérieur et des 4072 enseignants de tous les ordres d’enseignement car, l’exécution de ce projet est en cours depuis deux ans et d’accélérer la formation et l’intégration des enseignants des écoles communautaires à la fonction publique des Collectivités Territoriales. Dans le cadre du rapprochement de l’administration des administrés, les textes du PRODEC prévoient la création d’un centre d’animation pédagogique à Gabero, il est donc nécessaire de rendre ce projet effectif.

Dans le cadre de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord du Mali. Nous félicitons le gouvernement pour les efforts consentis en faveur des refugiés et les personnes déplacées internes. Nous nous réjouissons que le Gouvernement prévoie la mise en place d’un programme de développement accéléré du nord du Mali, la mise en place d’un fonds de cohésion et de solidarité, l’adoption et la mise en place d’une politique nationale de l’action humanitaire, la mise en place du Conseil national de l’action humanitaire et du mécanisme pour les actions humanitaires. En plus de ces nouvelles dispositions nous demandons au Gouvernement de: Etendre le cadre d’application de I’AMO à d’autres catégories socioprofessionnelles et la rendre effective sur toute l’étendue du territoire; rendre opérationnelle le régime d’assistance médicale qui cible les indigents car I’ANAM à des difficultés de mobilisation la contribution des collectivités territoriales;

Doter les services déconcentrés du développement social en moyens conséquents afin qu’ils puissent pleinement accomplir leur mission;

Prendre des mesures drastiques contre la mendicité car ce phénomène prend de l’ampleur sur avec les petits enfants jumeaux qui sont exposes aux intempéries et aux maladies.

Dans le cadre de l’accroissement de la participation politique des femmes et du leadership féminin, nous nous réjouissons de la signature de l’acte additionnel relatif à l’égalité des droits entre les femmes et les hommes pour un développement durable dans l’espace CEDEAO, signé par les chefs d’état lors de la conférence tenue le 19 Mai à Accra au Ghana et demande de veiller à l’application stricte de cette action dans notre pays.

Vous annoncez la mise en place d’un programme d’autonomisation des femmes, nous tenons à attirer votre attention sur l’existence du Fonds FAFE crée pour garantir l’autonomisation de la femme dont l’Etat s’engage à alimenter chaque année à hauteur de 500 millions avec l’appui de ONU-Femmes. Ce fonds n’a jamais été opérationnel.

Nous saluons la mise en place des dispositifs communautaires de régulation et de prévention des conflits conjugaux et des abus et violences sur les femmes, nous vous demandons de prévoir la prise en charge des cas de violences car, actuellement ce sont les ONG qui sont vraiment impliquées dans la prise en charge des cas de violences.

 

Yacouba Traoré fait la lumière sur les grands axes routiers

Mr le Président de l’Assemblée Nationale,

Chers Collègues Députés bonjour

Monsieur le Premier Ministre, dans le domaine des infrastructures économiques de base, nous vous félicitons pour cette déclaration de politique générale très ambitieuse.

La route joue pour le pays le même rôle crucial que les veines pour le corps humain.

Les projets routiers retenus dans cette DPG répondent de façon générale à l’attente des objectifs de désenclavement intérieur et extérieur du Mali.

Une avancée notoire est déjà atteinte dans la mise en œuvre des projets structurants comme la route Bamako-Koulikoro en 2×2 voies, le pont de Kayo, la voirie de Ségou (10km), l’échangeur au rond point de Markala.

Pour ces projets cites la sélection des entreprises et des bureaux de contrôle est au stade de dépouillement.

Le projet de réalisation de la Bretelle de la route nationale N°7 (RN7) Kadiolo-Zegoua, l’aménagement de 10km de voies urbaines dans la localité de Kadiolo sont à la phase d’avant-projets détailles et les dossiers d’appels d’offres seront disponibles au plus tard à la fin du mois de juin.

En ce qui concerne l’aménagement en 2×2 voie de la section de route Ségou-San, la sélection de l’entreprise et de la mission de contrôle est totalement effective. Les préparatifs pour le démarrage des travaux cours.

Dans le cadre de la réfection de la route Tombouctou-Kabara-­Koriombe la première phase est terminée et les ressources financières sont totalement disponibles pour l’achèvement des travaux qui démarreront bientôt.

La réalisation de la route du poisson est en cours. Nous saluons les démarches entreprises par le gouvernement pour l’achèvement des travaux.

Pour les travaux d’entretien routier de cette année, les fonds sont totalement disponibles, environ 30 Milliards de franc CFA et les travaux ont démarré dans la quasi-totalité des zones accessibles. Ce qui dénote à juste titre l’engagement du gouvernement à sauvegarder le patrimoine routier existant.

Quant à la jonction de tous les cercles du Mali par un réseau de routes bitumées un grand effort a été fourni par le Gouvernement et la sélection des bureaux d’étude est en cours.

En ce qui concerne projets structurants du nord du Mali comme la route Gao-Bourem, Bourem-Kidal-Timeaouine, ­frontiere algérienne et d’autres, leur réalisation se fera à travers la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la renonciation pour lequel un succès indéniable est atteint. Félicitation Monsieur le Premier Ministre et à tout le Gouvernement.

Pour le désengagement par voie aérienne, le projet d’achèvement, d’extension et de modernisation de l’aéroport international de Bamako-Senou dont les travaux viennent de démarrer permettra à notre pays de renforcer sa capacité de sécurité et de sûreté en matière  de transport aérien. L’arrivée de nouvelles compagnies est à saluer. Pour ce qui concerne la voie ferroviaire, la réhabilitation de l’axe Bamako-Dakar déjà envisagée est à saluer.

Concernant la navigation fluviale, l’acquisition de deux bateaux a faible tirant déjà disponible à Koulikoro dont inauguration est prévu après demain (Samedi 13 juin 2015) permettra de relancer les activités de la COMANAV.

La politique de développement des infrastructures de désenclavement vise trois objectifs: le renforcement des échanges, le développement de l’économie et la valorisation des potentiels agricoles et miniers, l’accessibilité des populations aux services sociaux de base notamment les établissements scolaires et services sanitaires, l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.

Pour l’atteinte de ces objectifs, Monsieur le Premier ministre, vous êtes en chantier et félicitation. Mr le Premier Ministre malgré les énormes efforts consentis dans le programme de désenclavement en si peu de temps, dans un pays avec beaucoup de défis à relever, nous demandons d’avoir un regard attentif sur quelques tronçons routiers: Yélimané-Noro-Sandaré, Kayes-Kéniéba, Kita-Toukoto-Walia- Bafoulabe, interrompus suite au coup d’état. L’achèvement de la route Bafoulabé-Mahina, le Pont de Bafoulabe, Tambaga-Manantali, Kita-Kournikoto-Diankounte Camara, Diakon- Lakamané. La reconstruction de la route Kati-Kolokani – Didieni, la réhabilitation de la route Diadiebougou-Ballé, Banamba- Mourdiah, Banamba-Niono, Banamba-Kolokani, Kerwane ; Djadiebougou-Fallou-Ballé.

La réhabilitation de l’aéroport de Keibane, l’aérodrome de Goundam, la route San-Macina, Banankoro-Dioro-Boussin-Fatine, Yanfolila-Frontière ivoirienne pour l’ouverture sur le port de Sanpedro réalisant une économie de plus de 200 km pour le pays.

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