Depuis trois ans que le président Ibrahim Boubacar Kéïta est au pouvoir, il n’a pas daigné se choisir un Premier ministre venant de son parti, le Rpm. D’un technocrate à un politique, il s’en remet encore à un autre technocrate, le vieillard Modibo Kéïta. Pourtant, IBK a besoin de son parti, bien que moribond, pour un second mandat. Pour se faire, il ne peut que s’attacher les services d’un baroudeur. Celui capable, aujourd’hui, de répondre à ce statut au sein du parti s’appelle Mohamed Ali Bathily. Afin de sauver les meubles.
Apprécié par certains et appréciable pour d’autres, Mohamed Ali Bathily est celui qui a défendu le dossier des diplômés arbitrairement sanctionnés par l’Etat. A force de persévérance, de courage et d’abnégation, l’avocat a eu gain de cause sur l’Etat. Il a sauvé de nombreux chefs de famille du chômage.
La situation actuelle du pays mérite que chacun s’y mette. Tout simplement, notre pays vient de très loin au sortir d’une crise multidimensionnelle. Ceci nous interpelle alors tous à se mettre ensemble pour bâtir le Mali de nos rêves. D’où, certainement les premiers choix d’IBK en matière de Premier ministre. Mais également, le président méconnaissait la capacité de bon nombre de ses camarades du parti. Trois ans après son accession au pouvoir, avec le poids de l’âge, l’incapacité de relever certains défis majeurs pour Modibo Kéïta, IBK est contraint de nommer un nouveau Premier ministre. Depuis, de nombreux noms circulent. Si l’actuel Secrétaire Général de la présidence Soumeylou Boubeye Maïga est un favori, il n’en demeure pas moins qu’il y en a deux autres favoris, Mohamed Ali Bathily et Mohamed Ag Erlaf. Et les raisons et les arguments ne manquent pas pour les prétendants au fauteuil. Un fauteuil que Modibo doit céder au sortir du sommet Afrique-France. Mais des sources indiquent que les choses peuvent se précipiter. Ce qui va permettre au vieillard serviteur d’aller se reposer définitivement. Ouvrant la voie à IBK de préparer politiquement son second mandat.
UN FAUTEUIL, TROIS FAVORIS
Longtemps annoncé, le départ de Modibo Kéïta de la primature est obligatoire. Du moment qu’IBK est dans la perspective de se repositionner. Pour plus de rigueur, d’éclairage, il est contraint d’avoir un de ses lieutenants à la primature. Ainsi, il va se passer aussi bien de Soumeylou et de Mohamed Ag Erlaf. Le premier cité, bien qu’il soit un allié sûr et capable de relever le défi, il est intrépide. Alors que la présidentielle de 2018 exige beaucoup de doigté. Le second, commis de l’Etat, sa probable nomination est beaucoup plus stratégique. Déjà, il est mieux placé, il est dans son rôle. A cet effet, la voie est grandement ouverte à l’avocat Me Mohamed Ali Bathily. Rpmiste bon teint, combattant et adulé au travail, il est l’un des rares cadres qui fait l’unanimité au sein du parti. Beaucoup d’autres s’étant mouillés par des injonctions de clan inapproprié. C’est pourquoi, afin qu’il soit soutenu par son parti qui se plaint de ses agissements, le président IBK va devoir se remettre en cause. Il va s’agir de revigorer le parti pour qu’il réponde à son appel. Car, en 2018, le peuple qui a voté pour lui pour diverses raisons en 2013 ne va pas se bousculer grandement au portillon. Le parti qu’il a remis sur selle sera d’un apport inestimable. C’est pourquoi, en vieux briscard politique, IBK va leur donner du sourire avec Mohamed Ali Bathily à la primature.
En tout état de cause, le dernier mot revient à IBK qui certainement sait ce qui l’arrange.
A lui de méditer !
Boubacar DABO
A vrai dire Monsieur Bathily, à d’égards est un homme capable, qui dit ce qu’il fait, et fait ce qu’il dit, c’est rare des hommes de trempe dans notre cher Mali.En tout cas nos espoirs reposent sur ses épaules de géant.
la gestion de notre cité est un modèle calque sur celle de la france pays colonisateur, encore solidement attaché à ce vieux schemas qui lui a bien réussi. Pourquoi changer une équipe qui gagne j’allai dire un système ; je citerai un célèbre homme de la plume qui disait: beaucoup d’africains se considèrent comme des enfants auxquels il faut donner de la bouillie, confondant allègrement volonté et vélléité, mettant ainsi en lambeaux les rêves les plus chèrs de la nation.
C’est bel et bien ces rêves chers de la nation que IBK tente à chaque sortie d’évoquer, pour que dans une synergie d’action, le peuple dans son entierté communie pour une autonomisation gage de devéloppement et de prospérité durable.Hélas on continue majoritairement à boire de la bouillie.
Mais où sont passés nos “koroti”, nos bons kilichi, nos potions et autres breuvages salvateurs; ce fonds culturel il nous le faut vaiile que vaille……à defaut de la formule du nucléaire, car seule la force dans le monde compte, l’Iran la Corée du nord etc en sont les preuves patentes, à bon entendeur salut.
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