Députation en commune V : Faible affluence devant les centres de retrait des cartes

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En Commune V du district, quatre grands centres constituent les lieux de distribution des cartes d’électeurs à savoir : le centre d’André d’Avez, l’Ecole 26 mars, l’école A et l’école B de Torokorobougou. Ces centres sont ouverts de 8h à 16h chaque jour. L’affluence est très timide jusqu’à présent.  Les cartes d’électeurs sont disponibles mais très peu d’électeurs se rendent dans les différents centres pour retirer leurs cartes. Pour la plupart des personnes interrogées, cette timidité s’explique. Pour Oumar Coulibaly, représentant du parti URD dans la sous-commission de distribution, les gens n’ont peut-être pas compris le message. “Durant une journée, on peut avoir seulement 100 personnes. Personnellement 100 personnes est très peu en tenant compte de l’effectif de la population. Le nombre de cartes retirées est estimé pour le moment à 30 %. Nous n’avons pas encore atteint les 40 %”. Selon Issa Coulibaly, distributeur des cartes les électeurs se font rares parce qu’ils ne sont pas encore décidés sur le choix du candidat.

Aux dires de Mama Samaké, secrétaire adjoint de la sous-section jeunesse Adéma de Torokorobougou, “on dirait qu’ils ne sont pas intéressés par le vote.  Le citoyen lambda n’a pas compris l’idée du vote. Il ne s’agit pas de choisir quelqu’un mais de montrer plutôt qu’on est un bon citoyen. Depuis qu’on a débuté le 8 mars on n’a même pas atteint les 30 % de retrait”.

Assétou dite Mani Coulibaly

(stagiaire)

 

RETRAIT DES CARTES D’ELECTEURS COMMUNE VI: Entre bonnes et mauvaises humeurs

 

La remise des cartes d’électeurs a commencé en Commune VI du district depuis samedi le 7 mars. A ce jour, certains ont pu retirer leurs cartes, mais d’autres prennent encore leur mal en patience. Il y a aussi ceux dont les cartes restent introuvables.

 

A peu près 30 personnes composées des représentants des partis politiques et de la population sont à la disposition des citoyens pour la distribution des cartes d’électeurs au centre de Faladjè.  Selon les explications de Moussa Doumbia, chef du centre, ils distribuent 150 à 304 cartes d’électeurs par jour. Une fréquence lente, constate-t-il. “C’est parce qu’il n’y a pas assez d’affluence sinon nous pouvons remettre jusqu’à 500 cartes d’électeurs en une journée”. Sur les plus de 50 000 cartes d’électeurs disponibles, le centre n’a pu distribuer que 788 cartes entre 7 et 11 mars.

Le chef a indiqué que la majeure difficulté se situe au niveau de la procédure de retrait des cartes. “Les gens sont mal renseignés par rapport à cette délivrance. Certains veulent tout de suite les retirer alors qu’une fois arrivée ici, nous les demandons d’abord dans leur centre de vote habituel. Quand on a cette information, on oriente l’électeur là-bas car normalement chacun doit voter dans son centre habituel. Et souvent d’autres veulent retirer la carte de toute sa famille à leur place. Cela ne nous facilite pas le travail. Il est dit qu’au Mali que tout le monde doit retirer personnellement sa carte”.

Après cette étape, le reste de la procédure est connue, explique l’interlocuteur : l’électeur doit présenter aux agents une pièce d’identité.  Ces derniers cherchent ensuite le nom de l’intéressé sur la liste. Une fois retrouvé, vous signez et on vous remet votre carte d’électeur.

En plus des anciens électeurs, les cartes des nouveaux majeurs sont aussi disponibles, mais il y’a bon nombre d’entre eux, selon l’agent qui ne savent pas que leurs cartes ont été produites. “En même temps l’ensemble de la population ne sait pas que cette opération les concerne tous. Donc, la plupart ne viennent pas chercher leur carte. Ce qui est une question d’information”.

La mairie centrale de la Commune VI a aussi aménagé un autre centre pour les citoyens de Sogoniko. Ledit centre occupe uniquement de distribuer les cartes d’électeurs de Sogoniko groupe 1 et groupe 2. Les horaires de travail sont pratiquement les mêmes que dans les autres centres de la Commune. Ils commencent à 8h juqu’16h chaque jour.

Selon le chef de centre Mme Dianka Awa Traoré, l’opération se poursuit bien

“A notre niveau nous pouvons distribuer jusqu’à 400 cartes d’électeurs par jour et parmi lesquelles on y trouve 100 à 123 femmes. Donc, on peut considérer qu’elles sortent pour soutenir le pays. Beaucoup de personnes arrivent à s’en procurer dès leur premier passage mais pas tout le monde. Il y a des gens qui comprennent cela d’autres non. Nous travaillons pour le pays donc nous sommes obligés d’essayer de satisfaire tout un chacun”.

C’est dans ce centre que Mariam Sangaré, vendeuse au marché, va voter le 29 mars. En attendant le jour du J, elle profite de cette matinée pour retirer sa carte d’électeur. Un passage vite fait. L’électrice a aussitôt retiré sa carte sans accrochage. “Je suis satisfaite. J’ai été bien accueillie. Je peux dire que les agents en charge de la distribution connaissent leur travail”.

Sékou Gassamba jeune diplômé n’a pas eu la même chance que Mariam. L’électeur n’a pas retrouvé sa carte sur place pourtant son nom se trouve bien sur la liste affichée.

Mécontent à sa sortie, il pointe du doigt le travail des sous-commissions de distribution. “Je ne suis pas satisfait de leur service. Je trouve que ceux qui distribuent les cartes, en général, ne maitrisent pas leur travail. Les dossiers sont mélangés. Sinon comment expliquer mon cas. En plus, je ne suis pas le seul à être dans cette situation. J’étais avec une dame. Du coup on a fait des va et viens pour rien”.

Comme Sékou, Moussa Coulibaly, étudiant à la Flash, était passé retirer ce matin la carte d’électeur de son frère installé présentement au Gabo. Le votant rentre sans avoir mis la main sur le document. “Il m’a autorisé à voter à sa place. J’ai même eu l’autorisation à la mairie, mais ils m’ont fait tourner ici. Je me suis même disputé avec le chef de centre, car il m’a laissé planter à la porte et s’est occupé des autres. J’ai compris qu’il ne voulait pas régler mon cas.  J’ai dû abandonner. Je ne sais plus où aller”, se plaint-il désespéré.

Sylvie Coulibaly

(stagiaire)

 

LEGISLATIVES DU 29 MARS: Des nouvelles cartes d’électeurs biométriques

Pour le scrutin du 29 mars des nouvelles cartes d’électeurs sont disponibles.

 

Dans les soucis d’assainir le fichier électoral, le gouvernement a décidé d’octroyer de nouvelles cartes d’électeurs. L’objectif de ce changement vise à lutter contre la fraude électorale, aussi les crises post-électorales.

Les nouvelles cartes d’électeurs disponibles dans tous les points de distribution se distinguent des anciennes. Issa Diarra président de la Commission de distribution des cartes d’électeurs à la mairie de la Commune IV du district de Bamako nous apporte la précision. “Sur l’entête de l’ancienne carte d’électeur, on constate que le nom de famille vient après le prénom, alors que la nouvelle carte c’est le prénom qui vient avant le nom. Le deuxième détail important à souligner est que la nouvelle carte d’électeur est biométrique donc n’est  pas falsifiable“.

Pour cette nouvelle carte l’avantage est qu’on peut voter avec en toute sécurité le jour de l’élection. Des dispositions ont été également prises pour permettre à ceux qui n’ont pas récupérer leurs cartes de le faire le jour du scrutin dans les bureaux de vote respectifs.

Ahmed Sagara

(stagiaire)

 

MEDIAS ET ELECTIONS: Les journalistes outillés au processus électoral                                    

Dans le cadre des préparatifs de l’élection des députés à l’Assemblée nationale du 29 mars prochain, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a organisé un atelier d’information et de sensibilisation des médias sur le processus électoral, et aux règles d’éthique et de déontologie de la profession.

 

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de cabinet du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Haminy Belco Maïga avec à ses côtés le représentant résident du Pnud au Mali.

La tenue de cet atelier de deux jours à quelques jours du 1er tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale du 29 mars, a été une opportunité pour les hommes et femmes de médias, un espace d’échanges, de partage et d’appropriation des outils relatifs au processus électoral, aux opérations de vote, aux rôles et aux missions assignées aux organes de gestion des élections. Ils ont été rappelés du rôle important qu’ils sont appelés à jouer pour informer et sensibiliser l’opinion nationale sur les enjeux et l’importance de cette élection dont la réussite est déterminante pour la conduite et la mise en œuvre des réformes institutionnelles et politiques à venir.

Lorsque les conditions d’organisation sont pleinement réunies en termes de libre participation et d’égalité des chances et de transparence dans le déroulement du processus électoral, la presse se doit de relayer les faits dans un souci d’apaisement et de sauvegarde de la cohésion sociale, a laissé entendre le chef de cabinet du ministre, M. Maïga.

Selon lui, la proximité des médias avec les populations, font d’eux des partenaires incontournables pour toute communication, pour la diffusion des messages d’éducation civique, d’information et de communication. Et cela vous confère davantage une lourde responsabilité en matière d’information de l’opinion nationale, ajoute-t-il.

Cependant, tous les acteurs ont été unanimes sur le fait que le rôle des médias est déterminant dans la prévention des crises pré-électorales et post-électorales. Leur rôle de veille et d’anticipation pour éviter des crises pré-électorales et post-électorales à travers la diffusion d’informations  justes et vérifiées en période électorale est fondamental, c’est un rôle d’éducation citoyenne, d’éveil des consciences et d’apaisement des cœurs et des esprits, estiment-ils.

Pour terminer, le Chef de cabinet dit compter sur l’engagement professionnel et l’expertise avérée des médias pour contribuer efficacement à l’accompagnement du processus pour des élections transparentes, crédibles et apaisées.

Dans son intervention, le représentant-résident du Pnud au Mali a salué la participation massive des médias à cet atelier et leur détermination à s’engager pour un processus électoral pacifique, consensuel et transparent au Mali. Je suis convaincu que cet atelier permettra d’améliorer la qualité de la couverture médiatique du processus électoral par les hommes et femmes de médias du Mali, a-t-il conclu.

Il importe de reconnaitre que durant ces deux jours de formation, les hommes et femmes de médias ont été entretenus par des éminents professionnels du secteur à savoir : Tiona Mathieu Koné sur les règles d’éthiques, de déontologie et responsabilité des médias, Alfousseiny Sidibé sur : médias et transparence électorale, les responsables de la DGE, de la Ceni et de la Hac.

Ibrahima Ndiaye

 

KARIM KEITA EN COMMUNE II: Quand les bonnes actions plaident…

Depuis le lancement des campagnes législatives, Karim Keita et ses colistiers ne sont pas restés les bras croisés. Des rencontres de proximité pour renouveler la même confiance que 2013. Pour Karim Keita, les anciennes actions plaident.

La semaine dernière, l’honorable Katio a fait le tour de plusieurs secteurs en Commune  II. Des visites ont été faites dans tous les quartiers de sa circonscription électorale, des secteurs d’exploitation pour ne citer que chez les jardiniers à l’Hippodrome au Champ hippique de Bamako, les vendeurs de bananes (Namassa Dankan), les artisans de fer à Sougounikoura entre autres.

Chez les artisans de fer à Sougounikoura, Karim a reçu tous les honneurs. Des éloges à son endroit n’ont cessé. C’est Karim Keita qui a installé des lampadaires dans notre zone. On souffrait d’insécurité. On a été voir Karim Keita, bien avant les élections. Il nous a promis de le faire et il l’a fait. Il a aussi installé un grand puits d’eau pour nous ici. Les ferrières de Sougounikoura ne donneront leur voix qu’à Karim Keita, a témoigné Mamadou Béré membre de la coopérative des artisans de Sougounikoura.

Le président des artisans, le doyen Sékou Samassékou, dans un air très amical, a fortement chéri l’honorable Katio. Karim, le terrain sur lequel nous sommes installés ici à Sougounikoura, a reçu son titre foncier sous le président ATT. Ton père IBK a joué un grand rôle dans la procédure. Nous lui devons ça. Tu auras ma voix et celle de tous les artisans, martela Samassékou,  à celui qu’il n’a cessé d’appeler mon fils, Karim Keita.

Karim ! Tako Kelen ! Karim ! Tako Kelen ! Criaient jeunes et enfants. Karim sera notre député, ça nous sommes convaincus, c’est pourquoi, nous allons œuvrer c’est de le faire dès le premier tour !, ont clamé plusieurs artisans lors de la visite de sites (lampadaires, hangar moderne, et puits offert par Katio).

Les deux jours qui ont suivi cette visite à Sougounikoura, l’honorable Keita a battu le pavé dans tous les quartiers de la Commune II. Un géant meeting à Bozola, une rencontre avec les jardiniers, les femmes de Sanfil, et des jeunes de Quinzambougou. Partout où Katio a mis les pieds, que de bonnes actions, tantôt des lampadaires, tantôt, des réhabilitations d’infrastructures routières et sanitaires. Des promesses nombreuses ont été faites. Des groupes mis en place pour sensibiliser les électeurs au retrait des cartes et de voter Katio pour son 2ème mandat à l’hémicycle de Bagadadji.

Koureichy Cissé

 

CAMPAGNE LEGISLATIVE: Karim Keita arrache un très beau sourire

Une photo de l’honorable Katio circule sur les réseaux sociaux, où il regarde le ciel avec une foule derrière lui. Une magnifique pause qui passa sous l’œil inconscient de bon nombre de personnes. Par contre Karim venait d’arracher un très beau sourire chez une domestique qui était débout au balcon d’un étage. C’était à Sougounikoura dans le quartier des artisans de fer lors de la visite de terrain le lundi passé.

La petite domestique, surement, voyait Karim pour la première fois. Elle ne devrait le voir que sur les postes de campagne ou à la télé. Elle le voyait ainsi pour de vrai. Elle était là débout habillée d’un pagne wax, au dessus, un t-shirt sans manche.

Une petite fille de teint noir. Elle osa. Elle cria du haut du balcon “Karimou” ! L’honorable s’arrêta. Leva la tête vers le balcon et vit une toute fille domestique de 12 ans. Karim s’arrêta malgré le cortège et leva sa main en guise de salutation avec un large sourire. La fille n’en revenait pas. Comme pour dire “tout ça pour moi” ? Un grand sourire de tout cœur, l’envahit. La main sur la bouche, elle ne bougeait plus. Katio, redescendit son regard, et continua son chemin et ne savait peut-être pas, toute la joie qu’il avait laissée derrière lui avec la petite domestique qui ne votera surement pas.

Koureicchy Cissé

 

 LEGISLATIVES 2020: Djénéba Sangaré à la conquête du Wassoulou

Mme Sangaré Djénéba Diakité, militante Adéma de première heure, a été choisie par les abeilles pour défendre leurs couleurs dans le Wassoulou.

 

Nommé ministre de la République, le député Adéma sortant, Yaya Sangaré, ne brigue plus de suffrage. C’est donc à sa place que le peuple Adéma du Wassoulou a jeté son dévolu sur Mme Djénéba Sangaré.

Le lancement de sa campagne a eu lieu le jeudi 12 mars à Selingué. Ce lancement a été pour l’Adéma une vraie démonstration de force, avec les barons du parti qui ont fait le déplacement, en plus des militants et des mouvements de soutien.

Alexis Kalambry

 

 COMMUNE VI: L’Adéma, RPM et le PS Yelen Coura, la “meilleur liste” 

Les candidats de cette alliance sont soucieux du développement de la Commune VI et seront toujours à l’écoute des citoyen, annonce Mahamane Mahalmadane Touré, directeur de campagne de la liste Adéma-Pasj-RPM et PS Yelen Coura lors du point du presse organisé mardi 17 mars dans le siège du parti Adéma-Pasj de la Commune VI.

Pour la Commune VI, les trois partis s’engagent à être les yeux et la voix des citoyens dans l’Assemblée nationale. En plus de cet engagement, ils ont promis de créer et d’animer une maison de député en Commune VI, pour être plus proches de la population, leur permettre d’exprimer directement leurs besoins et de rendre compte aux citoyens des activités menées au sein de l’Assemblée. Pour couronner le tout, en plus de toutes les tâches attribuées aux députés, ils s’engagent à défendre des dossiers relatifs aux projets de développement économique, social et culturel dans la Commune VI.

Mamadou Soumaoro, Mantchin pour les intimes, est l’un des grands pionniers du football en Commune VI. “Connu dans toute la Commune VI, le choisir pour représenter l’Adéma-Pasj en Commune VI n’a pas été difficile”, explique Mahamane M. Touré.

Mme Bathily Mariam Kagnassy, militante du parti RPM depuis 2006, représente les couleurs de son parti et Mohamed Sanogo du Parti Socialiste “PS Yelen Coura”, tous dévoués pour le développement de leur pays et sont connus de tous. Cette alliance est selon ses partisans, une “meilleure liste” pour améliorer et développer la Commune VI du district de Bamako.

 

Hamady Sow

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